Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 07-10-2015 à 14:36:48

Le prochain roman

 

Je viens à peine de recevoir cette image de ce qui deviendra sans doute la page couverture de mon prochain roman, dont la mise en marché est prévue pour février 2016. Il y avait une seconde suggestion, mais l'éditeur, son assistante et moi-même préférons celle-ci. Je souligne qu'il s'agit d'un brouillon. On peut voir, au centre, la source de l'image, qui, bien sûr, disparaîtra quand tout sera retravaillé. Il faut acheter cette illustration et ce qui est écrit est le nom de la compagnie.

 

 

Ce que j'apprécie de l'éditeur Marcel Broquet est qu'il me consulte pour tout aspect concernant le roman. Croyez-moi, ce n'était pas le cas ailleurs. On m'envoyait l'épreuve en me disant que ce serait la page couverture et pas de discussions. Monsieur Broquet m'a préalablement demandé si j'avais une idée. Je lui ai répondu que je désirais une illustration du type ultra-romantique.

 

 

Mes deux meilleurs vendeurs avaient des pages couvertures semblables. Ce que je vais écrire va peut-être déplaire à une partie des lectrices, mais il s'agit du fruit de réalités que j'ai croisées très souvent, lors de mes nombreuses participations aux salons du livre. Ce style d'image plaît aux femmes, qui représentent la plus grande partie du public appréciant les romans.

 

 

En 2001, lors du salon de l'Abitibi-Témiscamingue, tenu à Ville-Marie, mon éditeur d'alors présentait un roman d'un nouvel auteur et le livre sortait à peine de l'imprimeur. Il y avait sur la page couverture une image de cette nature : une très belle jeune femme avec son bonnet et sa longue robe, regardant un voilier, le tout avec des teintes bleues vives. Pendant quatre jours, j'ai vu des femmes de tous âges en pâmoison devant ce dessin. Plusieurs achetaient le roman sans avoir lu le résumé. Je me souviens de deux adolescentes, l'une disant à l'autre : "Ça, c'est ton genre!" Ne savaient pas ce que le roman offrait, mais l'image suffisait. À la fin de ce salon, tous ces livres avaient été vendus.

 

 

C'est ce que je désirais et c'est sans doute ce que j'aurai. Il y a cependant une entorse. Cette jeune femme représente Jeanne, personnage du roman. Elle a la vue très faible et porte un cache-oeil. L'assistante éditrice m'a dit qu'il fallait ajouter cet appareil. Je lui ai répondu que ça ternirait un peu l'image et qu'il y aurait des ventes perdues, à cause du cache-oeil.

 

 

Ma réaction quand j'ai vu cette image pour la première fois ? WOW !

Tags: #roman
 


Commentaires

 

1. gegedu28  le 07-10-2015 à 16:41:41  (site)

Bonsoir Mario,
Au fur et à mesure on en apprend un peu plus sur ton roman. Tient nous au courant de sa sortie.
Cordialement,
Gégédu28

2. MarioB  le 07-10-2015 à 17:25:55  (site)

M'sieur Beauce : tout juste sur cette page, il y a deux articles sur ce roman, dont un qui présente des liens menant à des extraits. Il faut regarder un peu plus loin que le premier article de la première page...

3. jakin  le 08-10-2015 à 10:11:13  (site)

Bonsoir Mario, Effectivement cette couverture est attrayante et susceptible de faire vendre...On a envie de lire ce qui s'y trouve à l'intérieur !

4. MarioB  le 08-10-2015 à 13:38:57  (site)

Une image qui vaut 500 ventes de plus !!!
Le pain de Guillaume, j'en reparlerai, est un roman beaucoup plus français que québécois.

5. Florentin  le 10-10-2015 à 11:10:46  (site)

Salut Mario. N'ayant jamais été confronté à ce genre de problème, je n'ai pas d'avis sur le sujet. Mais ton analyse est rationnelle. Sans être esclave de l'image, j'avoue y être sensible. En tout cas, je te souhaite le meilleur succès. Bon dimanche. A plus. Florentin

6. MarioB  le 10-10-2015 à 11:47:39  (site)

C'était très évident avec mon premier éditeur, qui avait beaucoup de dessins du style sur les pages couvertures, mais pas sur mes livres. Les femmes se dirigaient immédiatement vers l'image romantique, Par contre, j'en ai croisé qui fuyaient, mais pour la même raison que les autres : l'image leur faisait croire que le texte était de cette nature, alors que ce n'est pas souvent le cas.

 
 
 
posté le 07-10-2015 à 01:40:44

Mon voyage à New York

 

New York est à cinq heures de route de chez moi. Pourquoi s'en priver ? Heu... C'est à dire qu'il faut ajouter à ce temps un soixante minutes de plus à la frontière pour une fouille en règle et deux heures pour entrer à New York même. Je me suis permis ce voyage en août 2002. Bien sûr, on entend parler des Américains ici et là, mais il s'agit de propagande informatisée. Ce n'est pas la réalité. Je voulais connaître la culture américaine telle qu'on ne nous la présente pas.

La gare d'autobus était immense, avec plusieurs restaurants bouffe. Le premier américain croisé en descendant du véhicule portait un drapeau et buvait une bouteille géante de Coca Cola, accompagné par un garçon de huit ans fier de son premier fusil. En sortant, je vois une plaque indiquant que cette gare a gagné la Gare Award pendant huit années consécutives. Vite, un taxi pour me rendre à l'hôtel ! Ah, les légendaires taxis jaunes ! Le chauffeur, tout en croquant un hamburger et en se frottant les tempes avec le canon de son pistolet, m'assure qu'il a gagné le Taxi Driver Award à trois reprises et que j'atteindrai rapidement ma destination sans danger, à moins de croiser un Arabe. Quarante minutes plus tard, me voilà face à ce petit hôtel, gagnant du Small Hotel Award pendant six années consécutives. La femme du comptoir d'accueil, tout en mangeant des hot-dogs, me remet les clefs de la chambre et me souhaite la bienvenue. Il y avait dans le lobby un drapeau couvrant un mur entier.

À moi, New York ! Pas trop loin, il y a une rue commerciale. Je regarde les vitrines, après avoir contourné quelques McDonald. Voisin d'une boutique de carabines, je note un commerce de jouets, avec en vitrine des mitraillettes, chars d'assaut et bombes. Une vendeuse sort et m'assure que ces jouets récents sont éducatifs et non sexistes. En effet, une des armes est rose. Mais comme je n'ai pas d'enfants... Elle sourit, me salue, tout en mangeant une pointe de pizza.

Voilà un parc ! Le Money Park, gagnant du Little Park Award en 1999. Des gamins jouent joyeusement à la guerre, tout en mangeant des Liberty Fries. Voici un pasteur faisant son numéro avec émotion, une bible dans la main droite et un hamburger dans la gauche. Il prétend que l'idée affirmant que Dieu protège l'Amérique n'est pas une chimère, prouvant sa théorie avec des passages bibliques. Quelle passion ! Le saint homme est accompagné par une chorale gospel formée de douze femmes obèses noires, chantant avec coeur, un drapeau dans la main droite et des liasses de dollars dans la gauche. Un peu plus loin, il y a un attrouppement de gens mangeant des hot-dogs et écoutant un jeune noir coiffé d'un pneu, éructant un rap endiablé. Quelle énergie ! Je crois que sa chanson se... heu... que sa récitation est... heu... que son truc s'intitulait Motherfucker asshole shit bitch fuck fuck. Du moins, j'entendais sans cesse ces mots. Ah, la poésie du peuple noir !

Joyeux après-midi où j'ai pu voir un homme molesté parce qu'il venait d'allumer une cigarette, une bagarre en règle à coups de poignards et un homme ému, à genoux, enroulé d'un drapeau, qui geignait un numéro patriotique très apprécié par une foule qui mangeait des hamburgers et des Liberty Fries, tout en chantant God Bless America.

Soudain, j'ai une fringale... McDonald, Pizza Hut, Burger King, bla bla bla. Il n'y a rien d'autre ? Pas le moindre restaurant ? J'ai faim ! Tant pis : j'entre dans un McDo. Face à moi, une famille commande quatorze hamburgers au poulet, dix Liberty Fries et huit Coke jumbo. Pour les deux enfants seulement. Je n'ose pas imaginer ce que demanderont leurs parents. J'ai un haut de coeur et commande un café. Je m'installe à une table, au milieu d'un déferlement de vinaigre, de sel, de beurre et de moutarde. Je ne me sens pas bien... Soudain, un homme entre avec fracas en hurlant contre le personnel du comptoir. Je ne pose pas de questions et fais comme les autres : je m'abrite sous la table. Coup de carabine incessants ! Ça a duré douze secondes. Mon voisin est furieux car dans l'opération, il a renversé son Coke. Tout le monde se réinstalle aux tables, mais je presse le pas vers la sortie, jetant un oeil furtif vers les cuisiniers et filles du comptoir baignant dans leur sang, sans oublier le meurtrier qui s'est suicidé. Semble-t-il que le pain de son hamburger n'était pas frais... À l'extérieur, la télé est déjà là et je suis intercepté par une adolescente ayant entendu dire qu'il y avait maintenant des postes disponibles. Je lui signale qu'il n'y a plus de gérant et que son remplaçant serait sans doute là dans dix minutes.

Je me remets de mes émotions au coeur d'une nuit agitée par quelques coups de feu et l'incessant hurlement des voitures de police. Le lendemain, je marche dans le quartier, note un vendeur ambulant de hot-dogs, gagnant 2001 du Moving Hot-Dog Award. Je regarde quelques monuments, échange avec des natifs, agitant des drapeaux et des hamburgers, vantant les mérites de leurs fusils et... où suis-je ? Me voilà perdu ! Mon hôtel ! Où est mon hôtel ? Voici un policier, qui non seulement m'indique le chemin, mais vient me reconduire. Tout en marchant, il me parle de baseball, croque une pointe de pizza et mattraque quelques Noirs passant par là.

Le voyage a duré trois jours. En revenant au Québec, je me suis agenouillé, les bras en croix, m'écriant "Vive la civilisation!" tout en portant mon regard vers un poteau où étaient cloués quinze signes d'interdictions.

Tags: #voyage
 


Commentaires

 

1. jakin  le 07-10-2015 à 11:53:40  (site)

Bonsoir Mario, ta caricature m'a fait bien rire....Mais j'y souscrit avec plaisir car une année avant de venir au Québec, je suis passé par New York pendant 3 jours et j'aurais pu écrire la même réflexion quand j'ai passé la frontière du Canada, un guide nous a accueilli avec un accordéon et des chansons...Je me suis dit je déteste l'oncle Sam et j'adore mes cousins du Québec....

2. MarioB  le 07-10-2015 à 12:26:01  (site)

Comment, comment, caricature ? Mais je ne fais qu'écrire ce que j'ai vu !

3. Florentin  le 10-10-2015 à 11:17:18  (site)

Tu charries, là. Ils ne sont tout de même pas comme ça !

4. MarioB  le 10-10-2015 à 11:43:58  (site)

Il faut s'amuser, dans la vie !

 
 
 
posté le 02-10-2015 à 18:54:06

Des nouvelles du roman : Corrections

 

Je viens de terminer la première phase de corrections du prochain roman à paraître je ne sais trop quand, mais peut-être en novembre. Ce travail a été l'oeuvre d'une femme dont c'est le métier. Ce qui me paraît bien est qu'elle est étrangère au texte. Pas mon cas! Elle voit donc des erreurs que je n'ai jamais notées.

Je me suis frotté à quatre éditeurs au cours de ma vie, et chacun avait sa propre méthode pour revoir les textes, bien qu'il existait des points communs. Chez Marcel Broquet, c'est la méthode téléphonique, plus directe et chaleureuse, mais difficile pour une personne comme moi qui a un vieux téléphone, devant garder le récepteur coincé entre mon oreille et ma joue, tout en écoutant la femme et en apportant les modifications avec un seul doigt. Après deux heures : oreille rouge et torticolis. C'est aussi la première fois que j'ai une réaction à propos du roman, un moment toujours précieux pour un auteur.

Elle ne cherche pas la petite bête noire, mais a une réaction de lectrice qui, peut-être, ne comprendra pas ce qui était limpide à mes yeux. Dans mon cas, et je m'en vante : aucune phôtes ortograffique ni de sindaxe ni de grandmèreverticale. Exemples de trucs qu'elle a notés et que je ne voyais pas. Parlant d'un peuple amérindien, j'écrivais le mot Soldat. Elle prétendait que Guerrier serait plus juste. Elle a eu raison. Une phrase, dans les premières pages, lui est apparue confuse. Pas à mes yeux, mais face à son explication, elle avait de nouveau raison. D'ailleurs, on a rencontré un mal fou pour la remplacer. Aussi, mes livres sont toujours au temps présent, sauf que j'avais un passage, un seul, écrit au passé, ce que je trouvais logique car j'évoquais des faits s'étant déroulés des mois plus tôt. Sauf qu'elle m'a dit que ces deux paragraphes paraissaient incongrus dans l'ensemble. Bonne observation : tout a été remis remis au présent.

Un ex-éditeur m'a dit que j'étais un "auteur facile", car je ne refusais aucune de leurs suggestions. Pourquoi le ferais-je ? Ces gens-là sont des pros, qui connaissent leur métier. Dans le cas du roman à venir, il se déroule au 17e siècle et j'insistais pour ne pas utiliser des mots qui n'existaient pas. Bébé, par exemple, qui est un mot du 19e. Certains mots ont fait sourciller la correctrice, mais elle n'a rien enlevé, comprenant mon intention. Le seul cas : elle voulait remplacer Harangue par Discours, alors que je lui ai dit que dans le cas des Amérindiens, Harangue était le terme utilisé dans les récits de cette époque.

Le texte corrigé (autour de six heures au téléphone) sera envoyé à l'éditeur, qui transformera le texte informatique pour lui donner la forme qu'il aura lorsqu'il sera publié. Ce travail fait, l'ensemble retournera entre les mains de la correctrice, pour une dernière lecture et des corrections, s'il y a lieu, avant de passer à l'étape de l'imprimeur. Deux seules corrections me paraissent un peu minces, mais cette femme, Lorraine, accomplit du très bon travail. 

 


Commentaires

 

1. Grand-Langue  le 03-10-2015 à 23:09:49  (site)

Il est peut-être temps d'investir dans un poste téléphonique plus ergonomique, le choix ne manque pas!

Pour revenir à l'essence de votre billet, je me demande comment je réagirais face à aux propositions de l'éditeur. J'ai l'impression que votre attitude est la bonne!

Grand-Langue

2. MarioB  le 03-10-2015 à 23:48:55  (site)

J'ai horreur de tous les téléphones ! Plus que souvent, je ne réponds pas quand il sonne ou je le débranche.

Les éditeurs apprécient que je ne fasse pas de vague. La raison est indiquée dans l'article, et il faut aussi comprendre qu'ils investissent de l'argent pour la mise en marché d'un livre et qu'ils désirent le meilleur produit possible. En quelque sorte, le texte devient à la fois leur livre et le mien. Alors, il vaut mieux collaborer avec amabilité.

3. Florentin  le 05-10-2015 à 08:20:50  (site)

Il fut un temps où la frappe et la correction des articles que l'on envoyait aux journaux se faisaient à la main par des employés ad hoc. Ce qui me mettait en rogne, c'est de relire ensuite mon texte dans le journal avec des fautes que je n'avais pas commises ou des omissions de paragraphes pour faire tenir l'article dans l'espace prévu. Je me méfie, comme de la peste, des correcteurs. Mais, bon, je n'ai jamais écrit de livres, je n'ai fait de livraisons qu'à des journaux ou revues...

4. MarioB  le 05-10-2015 à 12:39:34  (site)

Il m'est arrivé une mésaventure semblable dans un article pour un livre d'Histoire. Mon prof a changé des mots sans m'avertir, jetant son propre style mêlé au mien.
Avec les éditeurs, une telle chose n'est jamais arrivée.
Merci pour cette participation.

5. gegedu28  le 06-10-2015 à 03:20:39  (site)

Bonjour Mario,
Merci de ton passage chez moi, sur mon blog je voulais dire, LOL.
Tu t'apprêtes donc à sortir un roman, bien !
J'espère que tu nous en feras part lors de sa publication, et qu'on pourra se le procurer facilement, bref tu nous donneras la démarche à suivre !
Allez, bonne continuation.
Cordialement,
Gégédu28

édité le 06-10-2015 à 09:21:01

6. MarioB  le 06-10-2015 à 12:04:07  (site)

J'en fais toujours part. Merci,

 
 
 
posté le 28-09-2015 à 14:39:02

Création de millions d'emplois en cinq secondes

 

Une chose est certaine : tout le monde, mais profondément tout le monde déteste les répondeurs téléphoniques dans les lieux publics. Doublement certain : personne ne s'en plaint. Je viens de téléphoner dans une pharmacie pour parler à la gérante. Cinq minutes pour ce qui se faisait en cinq secondes jadis : "Si vous désirez parler au département des produits nettoyants, faites le 1. Si vous désirez parler à un tube de pâte dentifrice, faites le 2", etc. Eh bien, non, je n'ai pas réussi à parler à cette personne, bien qu'une femme m'ait répondu pour me dire "Un instant (c'est à dire quatre minutes), je vais vérifier." Dans certains lieux, l'opération est interminable et très complexe.

Alors, j'ordonne que tous ces appareils soient enfouis profondément dans le sol et que ces entreprises engagent une téléphoniste, qui va vous mener à bon port en cinq secondes. Certaines vont même parler avec le sourire. C'est tellement plus humain qu'une machine que tout le monde déteste ! Et puis, pour cet emploi, pas besoin d'une liste de qualifications. Une personne ayant eu du mal à l'école peut le faire.

 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 29-09-2015 à 03:01:34  (site)

Je partage ta colère (même si je ne comprends pas le contexte de pharmacie que tu évoques).

2. MarioB  le 29-09-2015 à 11:04:38  (site)

Je voulais parler à la gérante de la pharmacie, mais la machine m'a nommé tous les départements avant d'arriver à la section "Personnel", lequel avait une dizaine de sous-sections, selon les tâches de chacune des personnes. Pénible, pénible, pénible...

3. jakin  le 29-09-2015 à 11:37:03  (site)

Bonsoir Mario, Aujourd'hui il est impossible d'avoir une administration, une grande société ou un commerce sans passer par ces désagréables répondeurs, qui sont là pour empêcher les clients, consommateurs ou administrés à poser les questions qui fâchent...Bravo la modernité qui sous couvert de grande communication et devenu un désert !

4. MarioBergeron  le 29-09-2015 à 12:39:25  (site)

C'est profondément détestable. Je n'ai jamais rencontré quiconque pour me dire : Formidable, ce répondeur !

5. Florentin  le 01-10-2015 à 11:23:22  (site)

Tout devient aujourd'hui complexe. Au temps jadis, quand tu voulais un timbre postal, tu donnais ta pièce et on te le donnait tout de suite. Maintenant, il faut que l'employée inscrive la vente dans son ordinateur avant de te le délivrer. Deux fois plus de temps ! Et partout, c'est pareil. Sous prétexte d'automatisation, on complique tout !

6. MarioBergeron  le 01-10-2015 à 12:47:23  (site)

C'est bien : Tout le monde est d'accord. Merci pour cette participation.

 
 
 
posté le 25-09-2015 à 18:56:08

Lecture : Pierre-Esprit Radisson

 

Je poursuis la lecture de volumes que je possède chez moi, avec cet ouvrage acheté au salon du livre de Montréal, le 20 novembre 1999. Je me souviens que le stand de la maison Nota Bene était face à celui de mon éditeur. J'avais lu dès mon retour et c'est avec joie que j'y suis retourné. Le titre est juste : Les aventures (ça oui!) extraordinaires (tout à fait) d'un coureur des bois. Pour les aimables européens de passage se demandant ce que signifie cette expression : Coureur des bois désignait des hommes libres de l'époque de la Nouvelle-France qui vivaient parmi les peuples amérindiens, étaient engagés pour la traite des fourrures, pour assister des explorateurs ou des religieux, pour servir de guides, etc. Ils étaient considérés comme des rebelles, mais aussi des gens utiles à cause de leurs connaissances de la forêt, des cours d'eau, des Indiens. Pierre-Esprit Radisson, du 17e siècle, fut le plus célèbre coureur des bois de tous les temps. Je souligne que lorsque l'homme n'était pas en mission, il habitait chez moi, à Trois-Rivières. (Un pont porte aujourd'hui son nom.)

Ces souvenirs ont été écrits par Radisson à cette époque, en anglais, mais les documents sont demeurés lettre morte pendant deux siècles, parce qu'il était difficile de comprendre la prose de l'homme, qui écrivait au son. Deux anglophones ont sorti ces archives de l'oubli. Voici une version française.

Il y a six récits des aventures de Radisson. Les deux derniers, se déroulant à la Baie d'Hudson, sont d'un faible intérêt. Ce n'est pas le cas des quatre précédents, qui gardent les lecteurs sur le qui-vive.

Radisson fut le plus célèbre parce qu'il acceptait de vivre comme les Indiens, c'est-à-dire qu'il a aussi scalpé des ennemis, mangé des racines et du chien. Il adoptait les croyances de ces peuples, participait à leurs expéditions, qu'elles soient de chasse ou de guerre. Bref, il devenait amérindien et c'est pourquoi il était accepté par ces peuples.

Tout avait débuté alors qu'il était adolescent, capturé par des Iroquois, l'emmenant dans leur village dans le but de le torturer. Chanceux, un vieux couple, le voyant, avait décidé de l'adopter. C'était le début de la fascination du jeune homme pour ce peuple, bien qu'ils les traitait parfois de barbares.

Le troisième récit est extraordinaire, alors que Radisson a comme mission d'explorer un territoire alors inconnu (L'actuel lac Michigan et le nord du Mississippi) et y rencontre des peuples amérindiens qui n'avaient jamais vu de Blancs de leur vie.

Le livre regorge de descriptions de la nature, des Indiens, de leurs coutumes. Pour quiconque s'intéressant à ces peuples, les récits de notre héros sont précieux, toujours étonnants, bien que parfois difficiles, entre autres pour les descriptions des rites de torture.

Le livre a été publié en 1999 par Nota Bene. Il est maintenant hors commerce, mais sans doute qu'il existe sous un autre titre.

Pour l'extrait, j'avais un grand choix. J'ai cependant décidé de choisir un passage olé-olé. Les gars, c'est pour vous ! Les filles, défense de lire ce qui suit ! La scène se passe chez les Sioux, alors que des hommes s'apprêtent à partir pour la guerre.

 

Il y avait des canots qui portaient sept hommes et d'autres deux au moins. C'était un plaisir de voir cet embarquement, car toutes les jeunes femmes embarquaient toutes nues, les cheveux pendant. Ils (Les Sioux) pensent que c'est excellent et une bonne vieille coutume. Elles chantent fort et mélodieusement. Elles étaient debout dans les canots et restèrent dans cette posture une demi-journée pour nous encourager à revenir loger chez elles. C'est pourquoi elles n'ont pas du tout honte de tout montrer, pour nous inciter et animer les hommes à se défendre vaillamment et venir jouir d'elles.

 

 

Tags: #histoire
 


Commentaires

 

1. elena13  le 27-09-2015 à 05:55:49  (site)

Bravo pour la photo du jour !!!

 
 
 
posté le 21-09-2015 à 23:40:03

Voici Trash

 

Je vous présente Trash. C'est une poubelle de cuisine, sauf qu'elle avait des yeux, portait la cravate (Parfois le noeud papillon). De plus, elle parlait.

 

 

Retour vers le passé. Entre 1980 et 1983, j'ai animé une émission de télé communautaire du nom de Tutti Frutti, qui entretenait le public de musique rock. Mon collaborateur occasionel était mon copain Gilles, appelé pour certaines missions, dont des reportages avec des musiciens, l'ajout de segments musicaux, de la production sonore préenregistrée. Son coup d'éclat a été la création de Trash.

 

 

Cela s'est déroulé sans doute au cours de l'été 1982. Le but était d'insérer des capsules d'humour de une minute à une minute trente, sur différents sujets. Le maître d'oeuvre de ces parenthèses culturelles était Trash.

 

 

Gilles a tout simplement pris sa poubelle de cuisine, lui a fabriqué une cravate, puis ses yeux étaient des balles de ping-pong avec du noir en leur centre. Je ne me souviens pas combien de capsultes Gilles a conçues. Peut-être une douzaine, une quinzaine. Tout était fabriqué chez lui. Gilles étant musicien, il avait à sa portée des bons microphones et du matériel de qualité pour l'enregistrement. Il ajoutait la musique et devenait la voix de Trash, qui avait un accent anglais.

 

 

L'aspect sonore étant sur ruban, il fallait se diriger vers le studio de la télé communautaire, avec les accessoires. Le producteur Claude Plourde n'avait qu'à faire tourner le son, braquer une caméra sur Trash. Gilles était penché hors champ et activait le pédalier, si bien que la poubelle ouvrait sa trappe en même temps que les mots. Je crois que nous avons tout mis en boîte en trois jours. Quand Tutti Frutti s'est mis en branle au cours de l'automne, il n'y avait qu'à insérer un numéro de Trash par émission.

 

 

Trash parlait de l'actualité, mais pas réellement de musique. Je me souviens surtout de cette capsule de la visite de la ville, de façon pas très flatteuse pour la municipalité. J'avoue que tout ceci est lointain et que je ne me rappelle pas de tous les sujets abordés. Je possède quelques cassettes VHS de Tutti Frutti et je crois bien que toutes les interventions de Trash y sont conservées. Cependant, je n'ai pas le matériel voulu pour transformer tout ça en fichier informatique. Je n'ai même pas de téléviseur pour vérifier et mon vieux magnétoscope ne se branche pas sur mon ordi.

 

 

Je me souviens surtout que c'était très drôle de voir cette poubelle ouvrir sa gueule au son de la voix de Gilles. J'en ai entendu parler pendant des années ! Le producteur Claude Plourde, entre autres, était dingue de Trash.

 

 

Il me reste trois photographies que nous avions utilisées au montage, dont celle-ci qui est la meilleure.

 


Commentaires

 

1. jakin  le 22-09-2015 à 11:45:32  (site)

Poubelle ou Plou-belle ?

2. MarioB  le 22-09-2015 à 11:56:25  (site)

Oh, elle était sexy, non ?

3. Nyxie  le 23-09-2015 à 07:41:07  (site)

Ne pas oublier les droits d'auteur !!! le pauvre Monsieur Poubelle doit se retourner dans sa tombe !!!!
Merci pour ta visite, j'étais absente depuis pas mal de temps + une panne de VEF de plusieurs jours
Bonne journée @++

4. MarioB  le 23-09-2015 à 10:27:00  (site)

Oh, l'épouvantail du droit d'auteur !!!

 
 
 
posté le 19-09-2015 à 18:26:38

Samedi le 19 septembre 2015 au parc

 

Samedi le 19 septembre 2015, vers midi trente, je marche pour me rendre au parc pour écrire un bout de roman, comme je le fais chaque jour que la température le permet. Je dois avouer que de ce point de vue, nous sommes choyés. En entrant par la partie sud du parc, je vois une surprise, un élément inédit et charmant. Une petite fille, autour de 10 ans, vêtue d'une belle robe rouge, portant des talons hauts qui faisaient tac-tac-tac sur le pavé, et avec des castagnettes dans les mains. Sous la direction de sa mère (je présume) ce mirage apprenait une danse folklorique espagnole, ou gitane, je ne sais trop. Tout le monde s'est rassemblé pour regarder. Voilà qui comble une journée !

 

 

 

Poursuivant ma route vers la partie nord, j'ai vu quelque chose de profondément moins joli : une colonie de champignons mobiles, tous vêtus pareil. Ils devaient être une vingtaine, prenant leur pause collation, ce qui n'empêchait pas la plupart d'entre eux de ne pas retirer leur champignon de leur tête. Ils devaient être en expédition hygiénique auprès des infidèles qui ne veulent pas obéir à leur Maître, le gouvernement du Québec. Pouah ! Pouah ! Pouah !

 

 

 

Je me suis installé plus loin, pour écrire pendant quinze minutes, tout en buvant mon café. Les champignons en ont profité pour s'en aller. Revenant sur mes pas à la fin de ma séance, je vois sur le sol des bouteilles vides, des papiers contenant de la bouffe. Oeuvre des champignons mobiles. Ne savent pas ce qu'est une poubelle, ces quadrupèdes.

 

 

 

Retour au parc à 15.30. Rien à signaler, sinon la présence de personnes qui marchent avec leurs chiens. Il y en a de toutes dimensions. Quand le chien s'installe pour une besogne, l'humain sort son petit sac pour conserver l'oeuvre et la jeter dans une corbeille. Bravo si presque tout le monde le fait, bien qu'il y a quelques semaines, j'ai passé près de mettre pied dans une gigantesque. Voyant une femme effectuer la manoeuvre, j'ai alors pensé à ma chance d'avoir un chat, qui est un animal autonettoyant. D'ac, c'est plus propre et civilisé, mais pour rien au monde je ne voudrais sortir avec un sac dans ma poche et me pencher à chaque fois que le cabot est inspiré.

Tags: #parc
 


Commentaires

 

1. jakin  le 22-09-2015 à 11:43:35  (site)

Bonsoir Mario, Quelle aventure !

2. MarioB  le 22-09-2015 à 11:55:28  (site)

Ma vie est palpitante...

 
 
 
posté le 18-09-2015 à 01:04:35

Étonnants titres de chansons

 

 

Le vent soufflait mes pellicules (Daniel Boucher) : Ah, la poésie !

Dark Side Of The Mushroom (Chocolate Watch Band) : Le côté sombre du champignon (Avant Pink Floyd, je le souligne).

I Wandered Alone As A Cloud (Julian Cope) : Je vagabonde seul en qualité de nuage.

Since I Lost My Head, I'm Alright (Julian Cope) : Depuis que j'ai perdu ma tête, je me sens bien (Julian Cope est champion des titres étranges).

Me parles-tu quand je t'écoute ? (Jim Corcoran) : Une question rare !

Eyeball In My Martini (Cramps) : Un oeil dans mon martini

Walk Like An Egg (Dickies) : Marche comme un oeuf

I Want To Bite Your Hand (Gene Moss, dans le rôle de Dracula) : Je veux mordre ta main.

Hide The Lobsters (Driving Stupid) : Cachez les homards

Take Your Elbow Out Of The Soup, You're Sitting On The Chicken (Ian Dury) Retire ton coude de la soupe, tu es assis sur le poulet.

Ever See A Diver Kiss His Wife While The Bubbles Bounce Around Above The Water (Shirley Ellis) : Avez-vous déjà vu un plongeur embrasser son épouse alors que des bulles vont et viennent à la surface de l'eau.

Go Wash An Elephant If You Wanna Do Something Big (Bob Haring) : Si tu veux faire quelque chose de gros, va laver un éléphant.

I'm A Hog For You Baby (Coasters) Chérie, je suis un cochon pour toi.

Toothless Bald And On Your Own (Julian Fauth) Sans dents, chauve et laissé à soi-même.

Je fume pour oublier que tu bois (Alain Bashung)

If You Don't Start Drinkin I'm Gonna Leave You (George Thorogood) Si tu ne commences pas à boire, je te quitte.

There's No Room To Rhumba In A Sport's Car (Elvis Presley) Il n'y a pas de place pour danser la rhumba dans une voiture sport.

I'm Gone Before I Go (Bert Williams) Je suis parti avant mon départ.

Music To Smoke Banana's By (Elopes) Musique pour fumer des bananes.

Snowman Snowman Sweet Potato Face (Jaynets) Bonhomme de neige bonhomme de neige jolie figure de pomme de terre.

Baby Take Your Teeth Off (Frank Zappa) Chérie enlève tes dents.

The Tale Of The 280 Pounds Shoe Salesman (Knights) La fable du vendeur de chaussures de 280 livres.

I Like Bananas Because They Have No Bones (Hoosier Hot Shots) : J'aime les bananes parce qu'elles n'ont pas d'os.

A Child Should Be A Fish (Leo Kottke) : Un enfant devrait être un poisson

Standing In A Trash Can, Thinking Of You (Legendary Stardust Cow-Boy) : Debout dans une poubelle, je pense à toi. Sans doute une chanson romantique

My Uncle Used To Love Me But She Died (Roger Miller) : Mon oncle m'aimait mais elle est morte.

Nobody Can Love Me Like My Old Tomato Can (Billy Murray) : Personne ne peut m'aimer aussi bien que ma vieille boîte de conserves aux tomates

Venez pas jouer dans mon dentier (Noir Silence) : Un bon conseil !

Cows May Come And Cows May Go But The Bull Goes On Forever (Peerless Quartet) : Les vaches vont et viennent, mais le taureau poursuit sa route à jamais.

The Coat And The Pants Do All The Work But The Vest Gets All The Gravy (Harry Reser) : Le veston et le pantalon font tout le travail, mais le chandail récolte de toute la sauce.

The Largest Elizabeth In The World (The Roches) : La plus large Elizabeth dans le monde.

The Cockroach That Ate Cincinnati (Rose & The Arrangement) : Le cafard qui a mangé Cincinnati

There's A Barbarian In the Back Of My Car (Voice Of The Beehive) : Il y a un barbare sur le siège arrière de ma voiture. Une bonne mention pour le nom du groupe : La voix de la ruche d'abeilles.

Things To Do In Denver When You're Dead (Warren Zevon) : Les choses à faire à Denver quand vous êtes mort.

 

 

Le fichier audio : Peerless Quartet avec Cows May Come Cows May Go But The Bull Goes On Forever. C'est de 1915.

Tags: #disques
 


Commentaires

 

1. jakin  le 18-09-2015 à 12:40:04  (site)

Bonsoir Mario, La tu nous fait du Mathusalem ? il y a longtemps que j'ai remisé mon phonographe à manivelle.....

2. MarioMusique  le 18-09-2015 à 14:10:40  (site)

Pour la pièce musicale ? Aucune importance, pour moi : la musique est la musique.

 
 
 
posté le 17-09-2015 à 00:34:26

Bizarre, bizarre...

 

 

Voici des groupes de musique pop-rock avec des noms inhabituels. Il s'agit de formations ayant un jour enregistré des disques.

Asleep At The Wheel : Endormi au volant. Dangereux pour les accidents...

Children Of The Mushroom : Les enfants du champignon. Psychédélique, il va de soi.

Chocolate Watch Band : Le groupe qui observe le chocolat, célèbre pour leur chanson : Seras-tu au love-in ? Groovy...

Dead Milkmen : Les laitiers morts. Il y a eu beaucoup de groupes avec le mot Dead, au cours des années 1980.

Electric Prunes : Les prunes électriques. Toujours dans la sphère psy, avec un grand succès 1967 : J'avais trop de trucs à rêver la nuit dernière.

Fine Young Cannibals : Des sympathiques jeunes cannibales. S'ils sont sympathiques, hein...

It's All Meat : C'est entièrement de la viande. Groupe canadien circa 1970. Le nom provenait d'une pub télé sur des conserves de viande à chien.

Lazy Eggs : Des oeufs paresseux.

Men Among Poodles : Des hommes parmi les caniches

Négresses vertes : Elles ont été malades...

Peanut Butter Conspiracy : La conspiration du beurre d'arachide. Une formation 1968-69 du type Mamas & Papas.

The Plague : La peste ! Brrr...

Rats Of Unusual Size : Des rats de taille inhabituelle. Brrr...

Screaming Trees : Les arbres qui crient. Surtout si on leur marche sur la racine.

Tall Dwarfts : Les grands nains.

Ten Thousand Maniacs : 10 000 maniaques. Beaucoup de maniaques, n'est-ce pas ?

They Might Be Giants : Ils doivent être des géants.

Ugly Ducklings : Les petits canards laids ! Du Canada, circa 1966-67.

Unrelated Segments : Les choses qui ne vont pas ensemble. Psy 1966-67. J'aime bien ce nom. On peut aussi traduire par : les segments sans relations.

Wonder Who : Je me demande qui ils sont... Un pseudonyme pour les Four Seasons.

Le fichier audio : Go Away, par la peste ! De 1965.

Tags: #groupes
 


Commentaires

 

1. Florentin  le 17-09-2015 à 10:55:28  (site)

It's not my cup of tea ! Mais, je n'en dégoûte pas les autres ...

édité le 17-09-2015 à 16:55:41

2. MarioB  le 17-09-2015 à 11:02:41  (site)

Ce n'est pas un article sur la musique, mais sur des noms de groupes. J'ai une liste de titres de chansons étranges, qui va suivre.

3. jakin  le 17-09-2015 à 11:15:02  (site)

Bonsoir Mario, C'est assez iconoclaste ? Mais c'est dans le jus de ces années pop-Rock....

4. MarioB  le 17-09-2015 à 16:14:16  (site)

Les noms des groupes suivent des courants. Par exemple, avant 1966, tous les noms commencaient par THE, ce qui disparaîtra par la suite.

 
 
 
posté le 14-09-2015 à 17:50:06

Et un autre roman !

 

Lundi le 14 septembre 2015, je reçois, par courriel, le contrat de publication pour mon roman Le pain de Guillaume, créé voici une quinzaine d'années. C'est la première fois depuis 2003 que j'aurai un second roman publié par un même éditeur. La confiance de Marcel Broquet me flatte beaucoup, me rend optimiste. Tout ceci sans avoir lu l'évaluation du roman !

 

 

À ce point, je ne sais pas quand le roman sera sur le marché. Cependant, en avril dernier, j'avais reçu un pareil message et, une semaine plus tard, j'avais la page couverture entre les mains et, sept semaines après, Gros-Nez le quêteux était une réalité. C'était très, très rapide, puis excitant !

 

 

Je ne vous présente pas le résumé de ce roman, car j'aurai l'occasion d'y revenir. Tout juste que cette fiction se déroule en Nouvelle-France, au 17e siècle, et qu'il s'agit d'un livre davantage français que québécois. En effet, la vie sociale de France y est respectée, puisqu'elle était de mise dans cette colonie d'Amérique. Les trois ordres, par exemple, sont présents, ainsi qu'un certain vocabulaire de politesse et de courtoisie.

 

 

C'est aussi mon roman le plus documenté. Il doit y avoir une vingtaine de lectures derrière ce texte, dont l'imposante Iroquoisie, un livre sur la traversée de l'Atlantique par voiles, puis sur les "Filles du roi".

 

Je suis très content de penser que ce texte pourra être accessible au plublic, car, à deux reprises, il a passé près d'être publié, sans que cela ne se matérialise.

 

 

Bien sûr, je vous tiendrai au courant de tous les développements. En attendant, les liens suivants vous mènent vers des extraits de ce futur roman :

 

 

http://marioextraits.eklablog.com/manuscrit-le-pain-de-guillaume-a37861294

 

 

http://marioextraits.eklablog.com/manuscrit-le-pain-de-guillaume-a38061672

 

 

http://marioextraits.eklablog.com/manuscrit-le-pain-de-guillaume-a37345671

 

Je ne peux m'empêcher d'ajouter ceci : dès le mardi, le roman était entre les mains de la correctrice ! Rapide, rapide...

Tags: #roman
 


Commentaires

 

1. jakin  le 15-09-2015 à 10:28:41  (site)

Bonsoir Mario, tout vient à point pour celui qui sait attendre dit le proverbe !

2. MarioB  le 15-09-2015 à 11:56:25  (site)

Ce proverbe et moi ne faisons pas bonne équipe.Roi

3. Florentin  le 17-09-2015 à 10:53:10  (site)

Je te souhaite un plein succès. J'ai lu un de tes extraits. C'est travaillé. Bravo !

4. MarioB  le 17-09-2015 à 11:01:44  (site)

Ah, pour être travaillé... Mais ce ne l'est jamais assez. Ce que je crains de la correctrice est qu'elle ajoute des mots qui n'existaient pas, au moment du récit. Exemple : Bébé, qui est un mot du 19e siècle.

 
 
 
 

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