ACCROCHER SES PATINS : Se dit d'un joueur de hockey qui prend sa retraite de la compétition. Le terme s'est répandu à d'autres sphères et signifie aussi prendre sa retraite, ou abandonner. Ex : "Mon patron va accrocher ses patins en janvier prochain."
TÊTE À PAPINEAU : Expression du 19e siècle, toujours utilisée de nos jours. Se refère à Louis-Joseph Papineau, brillant homme politique du 19e siècle. Signifie : Intelligent. Ex : "Mon prof, c'est une vraie tête à Papineau." Utilisé négativement, il veut dire le contraire : pas intelligent, stupide, etc. Ex "Mon voisin. ce n'est pas une tête à Papineau.
MOULIN : (Vieillot) Désignait jadis une usine. Ex : "Mon père a travaillé trente années dans un moulin de pâtes et papiers."
BÊTE PUANTE : Putois. Ex : "Lors de ma promenade en forêt, j'ai croisé une bête puante."
GRILLER : Se faire bronzer. Ex : "Ma soeur aime bien se faire griller au cours de l'été." Désigne aussi la personne qui a la peau brune, suite à une exposition au soleil. Ex : "En été, les travailleurs de la construction sont souvent des hommes grillés."
PISSEUSE : Terme négatif pour désigner une religieuse. Ex : "La pisseuse qui enseigne le solfège à ma fille n'est pas sympathique."
SENT-BON : (Vieillot) Désignait du parfum, un aérosol à l'odeur agréable. Ex : "Pour son rendez-vous, Madeleine s'est mis du sent-bon."
JOUER À LA VACHE : Au baseball : être au champ extérieur à la défensive. Le terme origine sans aucun doute de la campagne, alors que des paysans jouaient dans des champs et qu'on y croisait certes des vaches. N'a jamais été utilisé dans les médias, mais j'ai eu la surprise de l'entendre de la part d'un gérant d'une équipe d'adolescents, il y a quelques années. Ex : "Pascal, tu vas jouer à la vache gauche, pour cette rencontre."
COCOMBRE : Concombre. Désigne un idiot. un pas trop futé. EX : "Ce réparateur est un vrai cocombre."
OK LÀ : Employé à l'interrogative ou en exclamation, le terme représente une façon agressive de signifier T'as compris ? Ex : "Je t'interdis de t'adresser à mon amie de façon aussi impolie! OK là?" Le fichier audio : L'Infonie célèbre le OK là.
J'ai acheté ce petit livre en 1994, en usagé, puisqu'il était alors hors commerce depuis longtemps, ayant été publié à l'origine en 1962. Je dois avouer que les récits politiques ne me captivent guère, mais qu'à ce moment, j'étais jeune étudiant universitaire et qu'en Histoire, il fallait s'intéresser à tout.
La crise de la conscription s'est déroulée en 1942 et demeure un jalon des 'deux solitudes' du Canada, c'est-à-dire qu'il y avait les anglophones, puis les francophones, deux îlots de cultures différentes qui ne s'entendaient guère, et dont les manifestations historiques sont nombreuses depuis l'époque coloniale, suite à la conquête du territoire par les Britanniques au 18e siècle.
Je ne vous ferai pas un résumé, car même sous cette courte forme, c'est une histoire complexe, sans doute encore plus pour des Européens. André Laurendeau était alors dans la vingtaine et a vécu activement ce conflit.
L'avantage de son approche est que les chapitres, thématiques, sont courts. Il va à l'essentiel. Ce moment de notre histoire était alors tout près ; à peine vingt années. L'auteur présente une mise en contexte, avec références, la plupart journalistiques, puis il ajoute un grain de sel personnel.
C'est une approche dynamique et le fait que les chapitres soient courts rend la lecture très vivante. Ajoutons que l'homme avait une écriture de grande qualité. Je me souviens m'être servi de ce livre pour prendre des notes relatives à la création de mon roman L'Héritage de Jeanne, se déroulant au même moment.
Les passages qui m'ont interpellé sont ceux où Laurendeau nous parle des anglophones de Montréal s'en prenant aux francophones de la même ville, en scandant, entre autres, le funeste 'Speak White'. Lors du vote autorisant ou non le premier ministre canadien King à se délivrer, ou non, de sa promesse de 1939 de ne pas imposer la conscription militaire, le Canada anglais avait voté massivement OUi et le Québec NON. Le Oui québécois venait en majorité de Montréal, des anglophones. Dans les autres villes, c'étaient des Non à plus de 90 %. C'est exactement le même résultat que lors du référendum des années 1990 à propos de l'indépendance du Québec, signe que l'idée des 'deux solitudes' existe encore (et j'ai vécu une preuve de ceci lors d'une occasion... sportive.)
Un court livre (158 pages) très intéressant. André Laurendeau était un humaniste, un intellectuel journaliste. Aujourd'hui, des rues et des écoles portent son nom.
Faits que j'ai trouvé intéressants. Le livre coûtait alors 1 dollar. Pour le même nombre de pages, comptez 25 dollars aujourd'hui. Aussi : de nos jours, il y a deux distributeurs pour les livres. En 1962, ceci n'existait pas sous cette forme : il y avait des distributeurs par régions seulement.
1. johnmarcel le 27-10-2018 à 01:52:46 (site)
Comment ça complexe pour nous ?
2. MarioB le 27-10-2018 à 02:27:25 (site)
Parce que votre système politique n'est pas du tout le même et que vous n'avez pas la perspective historique politique du Canada et du Québec.
3. johnmarcel le 27-10-2018 à 04:47:05 (site)
Revenons sur le traité d'il y a 255 ans : On donne les Caraïbes aux anglais et on garde le Québec… ainsi on oublie toute complexité et toi et toute la province sont Français !
Ne reste plus qu'à se mettre d'accord sur l'Ile Verte !
4. MarioMusique le 27-10-2018 à 06:10:18 (site)
J'ai toujours pensé que la France se fichait de cette colonie, qui était davantage que le Québec actuel. Ne pas oublier que toute la vallée du Mississippi appartenait à la France, ainsi que la vallée de l'Ohio, d'où des noms de lieux français comme Détroit, Saint-Louis et Nouvelle-Orlèans,
Un petit effort et l'Amérique serait aujourd'hui presque entièrement francophone.
5. johnmarcel le 27-10-2018 à 07:45:48 (site)
The Louisania Purchase, Napoléon a vendu les colonies qui restaient aux américains afin de financer ses conquêtes en Europe…
Choisir les Caraïbes peut-être parce qu'il y fait meilleur, que c'est plus acceuillant, qu'on a pas à y lutter contre le froid ?
6. Florentin le 27-10-2018 à 07:47:23 (site)
J'ai, moi, la sale habitude de me débarrasser de mes livres. Compte tenu de mon âge, devenu canonique, je sais que ce que j'ai lu, je ne le relirai pas.Alors, je donne dès que j'ai lu ou je porte au Secours Populaire, une association caritative qui les vend pour avoir un peu d'argent. Je ne garde que les livres de références, dicos, histoire, géographie, arts, etc. faut partager, s'pas ?
édité le 27-10-2018 à 13:48:21
7. MarioB le 27-10-2018 à 17:19:56 (site)
JohnMarcel : A ce moment, les gens d'ici étaient habitués au froid et il ne faut pas faire un drame avec cette question. Après la conquête, les anglais ont fait tout ce que la France ignorait : les mines, l'exploitation forestière. Je pense alors qu'il y avait davantage de 'grosses légumes' que dans les Caraibes.
Florentin : Un livre lu une seconde fois, troisième, etc, prend un autre sens et on y découvre des choses qui ne nous avaient pas fait sursauter lors de la lecture initiale.
8. johnmarcel le 28-10-2018 à 00:27:39 (site)
Etre habitué au froid ne veut pas dire qu'il ne faut pas lutter contre lui…
9. MarioB le 28-10-2018 à 00:46:00 (site)
Mais on n'a pas à lutter contre le froid. Nous sommes nés avec cette saison. Elle est normale.
J'ai connu une femme née à Schefferville, dans le moyen grand-nord et où des températures sont de - 30 à - 40 en hiver. Pour elle, c'est normal, et quand elle s'est établie près de chez moi, elle pensait qu'il faisait chaud, dans notre hiver.
10. johnmarcel le 28-10-2018 à 01:00:14 (site)
Même habitué à moins trente, on se balade pas en t-shirt et short… on lutte contre le froid en s'habillant chaudement…
11. jakin le 28-10-2018 à 11:40:08 (site)
Je constate qu'un livre est toujours un élément d'échange...il a une vie parfois très longue avec ses rééditions....Mais attention que les mots ne deviennent pas des maux !
12. MarioMusique le 28-10-2018 à 12:41:17 (site)
Il y a quelques années, j'avais emprunté un beau livre récent à la bibliothèque et je m'étais rendu compte que c'était une réédition seulement après 100 pages. C'était un ouvrage de 1958.
QUELLE JOURNÉE SOMMES-NOUS ?
1)- Entre lundi et dimanche.
2)- Octobre.
3)- Hein ?
LEQUEL DE DE CES TROIS LIVRES EST UN GRAND CLASSIQUE DE LA LITTÉRATURE ?
1)- Notre-Dame de la bosse, par Victor Cloche.
2)- Terminal, par Émile Lola
3)- Le pain de Guillaume, par Mario Bergeron.
COMMENT DÉCRIRE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE ?
1)- J'ai vu un reportage à la télé.
2)- Encore des jeunes fous! Y'a plus de jeunesse!
3)- Panneau noir, écriture blanche : "Je suis une
guillotine."
NOMMEZ LES QUATRE MUSICIENS DES BEATLES.
1)- John, Paul, George, Ringo.
2)- John, Paul, George, Florentin.
3)- Lennon, McCartney, Harrison, Grabarkewitz
SOLUTIONNEZ CES PROBLÈMES DE CALCUL.
1)- 1 + 1=
2)- 1 + 1 = 100 - 98 =
3)- 1,882,138 + 312,529 - 132 =
QUE REPRÉSENTE LA PHOTO CI-HAUT ?
1)- Un pied.
2)- Mon patron.
3)- Une chaussure.
TINTIN EST LE HÉROS DE QUELLE BANDE DESSINÉE ?
1)- Astérix en Australie.
2)- Snoopy.
3)- LOTUS BLEU! LOTUS BLEU! LOTUS BLEU!
OÙ EST SITUÉ LE PÔLE NORD ?
1)- Par en haut.
2)- En France? Suisse? Japon? Afrique?
3)- Tournez à gauche sur ce boulevard, roulez deux kilomètres, tournez au second feu de circulation, puis à la troisième avenue. C'est là.
QUELLE EST LA PIRE INVENTION DE TOUS LES TEMPS?
1)- La télévision.
2)- La naissance de Céline Dion.
3)- La bombe H
QUEL EST L'HYMNE NATIONAL DU CANADA ?
1)- O mon beau pays.
2)- O comme je t'aime.
3)- O Cannabis
1. johnmarcel le 21-10-2018 à 02:34:41 (site)
Où est situé le pôle nord ?
Question très intéressante !
Tout comme moi, et peut-être d'autres occidentaux, je ne sais pas situer le Vietnam par rapport au Cambodge ou la Thaïlande, ou Lambok par rapport à Bali, Tuti a du mal à situer les pays européens, ou américains… le Québec est à côté du Canada dit-elle… la Russie à côté de la Bosnie, (pas vraiment mais c'est pas loin)...
Bref, pour répondre sérieusement à la question, le Pôle Nord est situé à l'opposé du Pôle Sud...
édité le 21-10-2018 à 08:36:52
3. Florentin le 26-10-2018 à 11:06:03 (site)
Salut Mario ! Je crois que j'ai répondu comme un pied. Vérification faite, je m'aperçois que je suis totalement inculte. En suivant, par exemple, le chemin que tu indiques, je n'ai même pas réussi à trouver le Pôle Nord. On m'a dit alors qu'il était parti fricoter avec le Pôle Sud. Tu m'étonne qu'il y ait tant de vilains phénomènes atmosphériques ! ...
5. Nikole-Krop le 27-10-2018 à 06:01:57 (site)
Hein ? ben ça dépend quand et où ?
Terminal pour Guillaume.
J'ai vu une télé-guillotine dans un reportage.
B, EA, TL et ES ?
Ben, ça équivaut à o+o, autant dire la tête à ToTo
Le patron de ton pied (t'as les chevilles velues, tabernac')
Astérix en Tintinie
Là, fastoche, en haut !
Céline Dion à la télé, même si c'est une bombasse !
Le Canada, c'est où ? en haut ???
La marijuana va devenir légale au Canada dans quelques jours. Et alors? J'avoue ne pas m'être informé, mais j'ai vu, dans un en-tête de mon moteur de recherche informatique que ce projet gouvernemental avait été adopté pour des 'fins récréatives'. Oh, vraiment? J'aimais mieux quand on parlait de 'tripper'. Pour la propagande de rectitude politique, j'ai été servi par un avis distribué dans tous les foyers.
Alors là, hein! Les dangers, les conseils à l'usager, les multiples intedictions, dont celles faites aux mineurs et, au Québec, aux 25 ans et moins. On parle aussi de cette loi dans le but de combattre la criminalité. Je n'en crois rien.
Jeunesse, j'étais d'une époque où tout le monde fumait du pot. Même certains de mes profs. C'était dans l'air du temps, un résultat de la vague hippie californienne. C'était tellement illégal qu'on en voyait partout. La pochette du disque de Bob Marley, ci-haut, n'est pas exclusive. J'en connais une semblable par le guitariste de blues Luther Allison, sans oublier les herbages de mari sur la pochette du Dieu ne se mange plus de Jacques Michel. Au fait, le dit Jacques, dès 1967, chantait Fume ta marijuana. Des chansons où il en est question, je pourrais vous en citer des douzaines. Le fichier audio présente Charlebois qui "fume du Mexican Gold, it's the best pot ever sold." Je n'avais jamais vu une illégalité être tant présente et à la mode. Au cinéma ? Plusieurs fois ! En littérature ? Certes ! Une revue comme Mainmise donnait des trucs pour faire pousser du can' dans sa cour, sans oublier la bande dessinée d'Achille Talon. Alors, les 'fins récréatives' et le paternalisme du gouvernement canadien, je n'en ai cure, tout comme le soi-disant illégal. Voici trois certitudes.
1)- Les fidèles aux joints ne laisseront pas tomber leur pusher, avec qui, plus que souvent, ils entretiennent des relations amicales. Ils vont se douter que la mari légale ne vaudra pas un vrai de vrai pétard. Au fait ces vendeurs auront une réaction normale face à cette nouvelle concurrence : baisser les prix, afin de conserver leur clientèle.
2)- Problèmes à la frontière américaine. Les Yankees vont traverser facilement. Par exemple : du Minnesota jusqu'à Winnipeg. C'est au moment de retourner à la maison que les usagers et douaniers auront des problèmes. Ce sera autant facile pour le consommateur de se passer des douanes. Conflits évidents à venir entre les gouvernements des deux pays.
3)- Il y aura un gogo qui ne sait pas ce que c'est, qui va essayer le truc, bien rigoler, puis prendre la route et provoquer un accident davantage qu'un adepte de la bouteille de bière.
Un petit ajout culturel qui devrait vous plaire :
1. johnmarcel le 16-10-2018 à 02:10:07 (site)
La seconde fois (la première j'étais trop tendu) que j'ai fumé une paire de joints c'était en écoutant du Neil Diamond Live… Aujourd'hui j'écoute Neil Diamond avec sobriété et je l'apprécie tout autant…
3. jakin le 16-10-2018 à 12:19:52 (site)
La bataille de la dépénalisation de la Marijuana s'est aussi invité en France....
4. MarioMusique le 16-10-2018 à 17:45:07 (site)
Ah bon ?
5. Florentin le 18-10-2018 à 09:23:56 (site)
Je ne me suis jamais vraiment intéressé au problème, n'ayant jamais, même dans ma jeunesse, eu la moindre idée de fumer ou de me piquer. Mais, j'ai récemment dressé l'oreille, quand j'ai entendu qu'en France aussi on évoquait la dépénalisation de certaines drogues (dites douces). Comme chez toi, je n'ai pas été convaincu par les raisons données à ça. Pour l'heure, le problème est en stand by. Les gens qui nous gouvernent hésitent tout de même. A plus. Florentin
6. MarioB le 18-10-2018 à 12:51:19 (site)
Ce que j'ai voulu dire, c'est que c'était une culture en soi et que les politiques tentent de la détourner et que si c'était en principe illégal, c'était diffusé autant que l'alcool aux jours de la prohébition américaine des années 1920.
Je devine que les médias doivent en faire tout un plat, idéal pour leur philosophie de la peur.
7. johnmarcel le 19-10-2018 à 21:27:28 (site)
Hier j'ai vu un petit reportage intéressant sur le jour d'ouverture de la liberté d'utilisation de la marijuana à Québec… le problème c'est que c'était sur la télé suisse italienne et je cause pas italien…
8. MarioB le 19-10-2018 à 23:37:21 (site)
Ah ? Et qu'est-ce qu'ils ont montré & Du sensationnel ? Du pétard ? Le tout se terminant avec une déclaration à l'emporte-pièce ?
9. johnmarcel le 20-10-2018 à 00:03:27 (site)
Y avait ce gars tout heureux de fumer un joint… des gens qui faisaient la queue pour entrer chez un marchand de marijuana… pour le reste les commentaires étaient en italien, et si une personne était interviewée sa voix était couverte par la traduction…
10. MarioBergeron le 20-10-2018 à 01:41:24 (site)
Ah, mais c'est sans doute une vérité.
PARC : Commence à faire froid pour s'y rendre écrire... Mais je suis résistant ! Je note surtout que les mouettes sont davantage excitées et approchent pour que je leur donne du pain, même si je n'en ai pas. Je devine que le sol plus dur doit les priver des insectes dont elles se nourissent.
FRANÇAISE : Au parc, un peu plus tôt, une Française semblait émerveillée par le har... le hérr... le gros wézo. J'aime parler aux femmes françaises. Pas aux mecs! Bouuuuh !
CHAT : Monsieur Salomé approche de ses trois ans. Il ne comprend toujours pas son nom, mais il est profondément affectueux. Il joue encore, mais à une moindre fréquence qu'à ses jours de minet. Il fait quelque chose que mes autres chats ne faisaient pas : en guise d'affection, il me lèche. C'est rugueux, mais aimable.
ROMAN : Peu de nouvelles de mes démarches d'avril ni de mon dernier éditeur, qui devait me donner une réponse face à mes manuscrits en août dernier. --- Trouvé sur Internet un document PDF où une personne fait l'analyse de mon roman Les bonnes soeurs. Ce n'est pas signé. Cela me semble être un travail étudiant. Flatteur --- Moins flatteur de constater que dans la description internet de mes romans, quelqu'un a mis une photo qui n'est pas du tout moi-même. Je ne sais pas à qui écrire pour enlever ça --- Au fait, j'en ai plein le dos de croiser cet auteur de deux romans qui porte mon nom. Il me fait perdre des ventes, c'est certain --- Enfin, ça roule en diable avec le roman en cours intitulé Le Fouinard et qui est sans doute le truc le plus personnel à naître sous ma plume --- Visitez mon blogue de romancier, c'est aussi intéressant.
BLUES : Beaucoup de plaisirs à fabriquer les dix articles sur l'histoire du blues mais déçu de ne pas avoir de visiteurs, sauf un fidèle. Que ce soit cette plateforme ou une autre, c'est de plus en plus désert, l'univers des blogues.
MARIJUANA : Devient légale au Canada. Avec quarante années de retard, hein... Cela ne me concerne pas trop, mais voilà un bon sujet pour un article.
PELLES : La porte de mon hangar est bousillée et impossible à ouvrir. Mes pelles d'hiver y sont entreposées. La dynamite me semble une bonne solution.
LECTEUR DE CD DE MON ORDINATEUR : Il fait la lecture des disques, mais refuse d'enregistrer. Je dois le faire en me servant de mon ordi No 2. Beaucoup de manipulations.
AUTOMNE : Les feuilles tombent. Boum. C'est joli et je ne me plains pas du froid piquant, me souvenant trop des 30 degrés et plus de juillet dernier. L'automne est une très belle saison, d'autant plus qu'elle est le prélude à l'hiver.
ANNIVERSAIRE : Dimanche 14 octobre : je viens d'avoir 63 ans. Ma soeur m'a fabriqué la carte ci-haut, avec une photo de moi-même quand j'étions petiot. Merci pour vos bons voeux et je vous signale que j'accepte les chèques.
Bon Lotus bleu à tout le monde.
1. johnmarcel le 14-10-2018 à 01:28:02 (site)
63 ans ! Il est temps que tu te maries…
3. chocoreve le 14-10-2018 à 10:04:27
De choses et d'autres, j'aime cette rubrique, elle en dit un peu sur les occupations du moment, et j'aime la carte anniversaire de ta sœur, c'est touchant.
Bon lotus bleu ? je ne connais pas l'expression ...
bisous
4. Florentin le 14-10-2018 à 10:37:46 (site)
Salut l'ami ! Bon anniversaire donc. te faire un chèque ? Je ne sais plus ce que j'ai fait de mon chéquier. Dommage. Ce sera pour une autre fois. Pas trop de réactions sur nos blogs ? Pas étonnant le blog va bientôt faire partie des dinosaures. Ce qui marche aujourd'hui et attire du monde,'est Facebook et sites du même genre. Sur les blogs ne restent que les gens de nos âges. Ou des gens qui ont envie d'écrire ou de laisser des messages longs, politiques, historiques, littéraires ou autres. Faudrait sans doute aller voir ailleurs pour être entendu. Bonne fin de dimanche. Florentin
5. Marioromans le 14-10-2018 à 13:37:23 (site)
C'est ce qui ressemble le plus à un site internet. Facebook, me fait trop penser aux radios à ondes courtes (CB) de jadis. J'ai déjà vu leur fiche d'inscription et trouvé cette idée horrible...
6. Maritxan le 14-10-2018 à 14:20:32 (site)
J'avais noté la date de ton anniversaire quelque part... sûrement pas au bon endroit (sinon je l'aurais vu du premier coup d’œil) ! Quoi qu'il en soit je te fais un gros bisou... grand comme ça !
8. hazel le 14-10-2018 à 18:32:01
C'est le fun d'avoir de tes nouvelles par ton blog En passant bonne fêtes et gros bisous
10. jakin le 15-10-2018 à 10:18:25 (site)
Salut Mario, j'avais oublié que nous sommes nés le même jour, sauf que moi j'ai 70 ans...snif ! je commence à côtoyer Mathusalem ?
Bon anniversaire Mario même avec 24 heures de retard....
11. Marioromans le 15-10-2018 à 12:47:58 (site)
Vraiment ? Alors, bon anniversaire itou !
12. johnmarcel le 18-10-2018 à 16:55:48 (site)
Le chèque en Euros ou directement en Dollars Canadiens ?
14. Nikole-Krop le 19-10-2018 à 02:59:34 (site)
Boudiou et shame on me ! J'aurais pô dû oublier, c'est le lendemain de celui de ma benjamine ! Tu me pardonnes ? Un gros baiser qui claque sur ta vieille peau, un tout petit tantinet plus jeune que la mienne !
15. MarioB le 19-10-2018 à 03:04:27 (site)
Meunon, meunon. Ce n'est pas grave du trou... pardon : du tout.
16. johnmarcel le 23-10-2018 à 06:36:19 (site)
Tu mets $ sans préciser Canadien, Américain ou Singapourien…
Le premier disque de blues a été commercialisé en 1920. Ce style musical approche donc de son centenaire. Je suis un fervent admirateur, depuis mon adolescence et je m'intéresse à toutes les étapes de cette riche histoire.
Le blues a vu passer ses génies, ses opportunistes, ses anges et ses démons. Le blues est à la fois histoire, évolution et tradition. En premier lieu essentiellement le reflet du peuple noir américain, il n'intéressera les Blancs qu'à partir des années 1960, s'intégrera au rock, puis deviendra international dans plusieurs langues. D'abord une musique acoustique, elle se branchera dès la fin de la décennie 1940, mais sans délaisser les sons naturels.
Vous serez étonnés de l'apprendre, mais le blues était à l'origine une musique essentiellement interprétée par des femmes, qui ont, de nos jours, pris beaucoup de place dans cette sphère d'émotions.
Sur mon blogue musical, je vais vous offrir, au cours des deux prochaines semaines, un aperçu de cette histoire fantastique, avec l'aide de dix articles (pour chaque décennie) et présentant dix chansons représentatives des différentes scènes musicales bleues de chaque étape. J'avais fait la même chose pour l'histoire du jazz et du rock. Profitez-en !
Ce site n'est à peu près pas fréquenté. Je crois que je suis cinglé pour continuer. Il y a là de la musique de 1900 jusqu'à demain matin, puis des guides selon les styles et les décennies. J'aborde parfois la musique de façon thématique. Il y a tous les genres de musiques, sauf de la variété et du rap. Chacun et chacune pourra y trouver son bonheur et faire des découvertes.
Voici le lien :
http://mariomusique.vefblog.net/
Photo ci-haut : Muddy Waters, à mes yeux l'artiste le plus important de l'histoire du blues. Le fichier audio vous permet de l'écouter, avec Walkin' Blues, de 1971.
3. MarioB le 27-09-2018 à 13:32:02 (site)
Cette photo a été prise vers la fin de sa vie. Il semble amusé qu'on le considère comme un roi.
Muddy, à toute étape de sa carrière, a toujours été le passé et l'avenir.
4. Florentin le 13-10-2018 à 11:46:47 (site)
Salut Mario? Je suis un amateur de blues, mais je ne l'écoute pas comme un spécialiste comme toi. J'écoute chaque fois que l'occasion se présent, car c'est une musique qui m"meut et me remue. En réponse à ton com : team est un mot anglais qui signifie équipe Bon dimanche. Florentin
5. MarioB le 13-10-2018 à 12:47:44 (site)
Eh bien, c'est ce que j'offre, d'hier à aujourd'hui, acoustique et électrique, garçons et filles, tradition et modernisation.
Bien sûr que je sais que Team signifie équipe, mais je me suis demandé pourquoi ce mot anglais pour remplacer un mot français, chez toi qui s'exprime avec talent.
6. Chantsongs le 10-11-2018 à 07:31:13 (site)
J'adore le blues, c'est une musique du coeur et des tripes !
bonne journée
Bernard
7. MarioMusique le 10-11-2018 à 17:41:00 (site)
Alors, tu vas sur mon blogue musical (clique sur le lien) puis tu cliques sur BLUES, dans la colonne de droite, et il y aura des centaines de chansons, de toutes les époques.
Je viens de me rendre compte que je suis un usager régulier du transport en commun depuis cinquante années. En effet, en septembre 1968, je débutais ma triste carrière de trois ans au séminaire de Trois-Rivières et j'utilisais l'autobus, me déposant plus près de chez moi que celle des écoliers. Oh, bien sûr, j'avais pris l'autobus bien avant, au cours de mon enfance pour, par exemple, me rendre à ma taverne favorite pour me saouler.
Comme j'étais mineur, le prix d'un passage, en 1968, était de dix sous. Aujourd'hui, avec une telle somme, je ne pourrais même pas acheter un bonbon. Il y avait une carte avec photo et on n'avait qu'à acheter une enveloppe 1 dollar, pour 10 occasions. Aujourd'hui, un passage coûte 3 dollars et 30 sous. Ne laissez personne prétendre que l'autobus est le transport des pauvres. Faux!
À ce moment là, les chauffeurs portaient un uniforme et une casquette. Plus maintenant. Il n'y avait pas de femmes au volant. Maintenant, plusieurs tiennent cet emploi, dont une jolie svelte aux longs cheveux blonds.
Il y avait alors moins de trajets. Je crois bien que leur nombre a triplé. Je ne les connais pas tous, car il y a des parties de la ville où je ne me rends jamais.
J'ai des souvenirs relatifs à l'autobus, bons ou mauvais. Mon péché mignon consistait à tendre l'oreille à ce que les usagers devant moi se racontaient. Impossible, maintenant. Ils ne parlent plus, car ils ont la tête penchée vers une tablette. Ceux qui parlent le font dans un téléphone. Pas à leur voisin.
Un bon souvenir : quand, à l'adolescence, j'avais vu dans un véhicule un copain plein de mescaline. Si je ne l'avais pas aidé à descendre près de chez lui, je crois qu'il serait encore là aujourd'hui.
J'ai aussi aimé cette femme qui transportait sans cesse des sacs de linge. Un chauffeur m'avait raconté que c'était tout ce qu'elle faisait de sa vie : promener des sacs. Quelque chose de voisin : pendant une quinzaine d'années, on voyait un petit trapu barbu qui parlait beaucoup. Il était tout le temps là. Un chauffeur m'avait aussi révélé son secret : son rôle, dans la vie, consistait à prendre l'autobus, du premier service (6.30 AM) jusqu'à minuit.
Souvenir affreux : quand, circa 1990, ils ont décidé de mettre la radio dans les véhicules. Z'avez déjà monté dans un autobus avec un mal de tête et entendre Céline Dion ou du rap à tue-tête? Ouille... Ceci a cessé il y a autour de cinq années, parce qu'ils ont mis un robot féminin qui passe son temps à annoncer les prochains arrêts. M'ouais...
Quand j'étais jeune, je laissais ma place aux personnes âgées. J'attends qu'on le fasse pour moi-même!
Mauvais souvenir : à plusieurs moments de la journée, en arrêtant au terminus du centre-ville, les chauffeurs se pressaient de fuir vers un restaurant tout près pour leur pause-café, laissant des usagers dans le froid de l'hiver pendant vingt minutes. D'ailleurs, dans mon roman Des trésors pour Marie-Lou, je décris cette habitude qui fait gueuler Marie-Lou. Aujourd'hui, le terminus a changé de place et les conducteurs sont passés au thermos.
Je me souviens, toujours à l'adolescence, d'un petit prêtre portant encore la soutaine, qui s'installait toujours sur le même banc et qui lisait son bréviaire. Je le trouvais anachronique, mais touchant.
Moins touchant le chauffeur qui n'avait pas arrêté pour me faire monter, alors qu'il pleuvait, que j'avais les mains pleines de sacs de disques, en sortant de la station de radio où je travaillais. C'était le dernier véhicule de la journée et je n'avais pas d'argent pour un taxi pour retournant chez moi. Grrrr...
Nikole : est-ce que les gens dorment, dans les autobus? Pas réellement. Dans les autocars pour de longues distances, oui, je l'ai déjà vu, mais pas dans le transport en commun de Trois-Rivières.
Le souvenir le plus étonnant : en 1999, de biais à moi, j'ai vu une femme en train de lire mon roman Perles et chapelet. Wow! Je me suis senti flatté!
Les autobus ont des univers bien à eux, avec des scènes étonnantes, de la drôlerie, même de la tristesse Alors, je crois bien que je vais continuer, car je n'ai pas d'autre choix.
1. jakin le 14-09-2018 à 08:49:14 (site)
Souvenirs roulants ! J'ai pris les transports en commun toute mon adolescence pour allez au collège et au lycée....On retrouve les mêmes clichés de partout, je crois.....Mais tu aurais du mettre la photo du la jeune femme svelte au cheveux blond....
2. MarioMusique le 14-09-2018 à 15:59:29 (site)
Elle est étonnante, car habituellement, les femmes tenant ce type d'emploi sont robustes, alors que cette blonde a un corps de mannequin,
3. Florentin le 14-09-2018 à 17:02:11 (site)
Je ne suis pas un amateur des transports en commun Je suis accro à la bagnole. Ce en qui j'ai tort bien évidemment. Mais, ma douce s'en sert régulièrement. Elle a un abonnement qui lui permet d'aller où elle veut quand elle veut. Mais, je crois volontiers que ce soit un le lieu de spectacle permanent. Elle me raconte parfois ce qu'elle y vit et qui n'est pas toujours piqué des hannetons ! Bon week-end. Florentin
4. MarioMusique le 14-09-2018 à 18:47:36 (site)
Je n'ai jamais conduit de voiture de ma vie. à cause de mon handicap visuel. Alors, je suis un autobus !
5. chocoreve le 23-09-2018 à 20:08:35
J'ai utilisé les transports en commun pendant des années pour me rendre au travail à Paris. Oui, ces lieux sont de véritables scènes de théâtre, et il me reste encore le souvenir de certains visages, de certaines situations, qui m'arrivent comme des flashs !
6. MarioB le 23-09-2018 à 23:15:35 (site)
Les trajets sont sans doute plus longs dans une grande ville comme Paris. Chez moi : 30 minutes pour tous les trajets,
Tout le monde sait qu'une personne handicapée compense la perte d'un sens, totale ou partielle, par un sens davantage aiguisé. C'est mon cas. J'entends des choses que d'autres ne perçoivent pas et ces sons demeurent dans ma mémoire. J'ai des oreilles de chat.
Il y a quelques semaines, un homme de mon âge me parlait et je l'écoutais, persuadé que cette voix m'était familière. Je ne pouvais pas reconnaître son visage, son physique, mais sa voix, oui! Quand il s'est nommé, j'ai fait "Ah oui!" Lui : "Tu ne m'avais pas reconnu?" Moi : "Ta voix seulement."
Une autre fois, je téléphone à un bureau du gouvernement et à la voix de la réceptioniste, je fais : "Lucie?" Elle dit oui, me demande mon nom, ne savait pas qui j'étais, et moi j'ai pu précisément lui dire qu'elle était dans une de mes classes en secondaire 3 et qu'elle travaillait alors pour le restaurant Chez Tarte. Elle semblait estomaquée. Quand je me suis présenté au bureau, alors là, elle m'a reconnu.
Quand je travaillais pour la station de radio CIGB, ma discothèque était à un bout d'un étage et le bureau du patron à l'autre extrémité. Je l'entendais parler et quand il disait mon prénom, j'accourais. "Tu m'as appelé?" Il était très surpris, d'autant plus qu'il ne parlait pas fort. Je lui ai fait le coup plusieurs fois et il demeurait étonné à chaque occasion.
Depuis le début d'août, je suis à créer un nouveau roman, basé sur des faits réels : mon année scolaire 1973-74, alors que je faisais partie du conseil étudiant, comme président du journal (qui avait eu le chic d'être mis dans un coffre fort de la direction de l'école à deux occasions.) J'ai des souvenirs précis de tout ça, mais aussi des archives, dont des rapports de réunions du conseil. Alors, ces gars et filles deviennent des personnages du roman. Bien que j'apporte des modifications, ce sont bel et bien eux qui renaissent au bout de mon stylo. Je n'ai jamais revu ces jeunes, sinon les années suivantes. Et vous savez quoi ? Quand, dans le roman, je fais parler Lise, Jean-Marc, Michel, Guy, Guylaine, Mike : JE LES ENTENDS! J'entends leurs voix comme si je les avais quitté la veille.
Miaou...
1. chocoreve le 09-09-2018 à 08:02:53
On se souvient bien des visages, et de leurs expressions, des années après, alors pourquoi pas des voix ... mais c'est vrai que ça paraît incroyable !
2. Florentin le 09-09-2018 à 11:13:06 (site)
Les possibilités du cerveau sont tout bonnement étonnantes ! Florentin
3. MarioB le 09-09-2018 à 12:47:53 (site)
Je suis persuadé que je ne reconnaitrais jamais physiquement ces ex-jeunes;
4. jakin le 10-09-2018 à 10:32:33 (site)
Oreilles de chat peut-être, don de clairvoyance surement ? A développer, tu serras surpris du résultat....
TRAÎNE : Tobogan. "C'est amusant, l'hiver venu, de descendre une côte en traîne." On dit aussi : Traîne sauvage.
SACOCHE : Sac à main. "Madeleine n'oublie surtout pas sa sacoche quand elle se rend faire des emplettes"
FRIGIDAIRE : Un cas où un nom de compagnie remplace un nom propre : Frigo, réfrégirateur. Je suis certain que beaucoup de gens d'aujourd'hui ignorent que Frigidaire était le nom d'un fabriquant de frigos. "Prends une bouteille de bière, il y en a dans le frigidaire." Mot célébré par Tex Lecor, dans une chanson populaire de 1972. Écoutez le fichier audio.
KODAK : Autre cas d'un nom de compagnie qui devient le nom propre. Appareil photo. "Avant de partir en vacances, n'oublie pas ton Kodak." KID KODAK : Se dit d'une personne qui prend beaucoup de photos. "Nikole est une kid kodak."
SOUFFLEUSE et SOUFFLEUR. La souffleuse est un imposant chasse-neige. Un souffleur est un petit chasse-neige domestique. "La souffleuse a commencé son travail pendant la tempête de neige." - "Mon stationnement est plein de neige. Va falloir que je sorte mon souffleur."
1. johnmarcel le 06-09-2018 à 03:16:44 (site)
Mon frère qui vit en Savoie a un souffleur…
3. jakin le 06-09-2018 à 11:12:24 (site)
Je constate que le frigidaire est rempli d’œufs frais ! Il va falloir les souffler avant la date de péremption.....
4. Florentin le 06-09-2018 à 11:25:51 (site)
Salut camarade ! Te voilà donc descendu de ton transat estival ! Content de te revoir. Je souris souvent en lisant tes québécismes, car ils sont la plupart du temps fort imagés. A se re-revoir régulièrement. Florentin
5. MarioB le 06-09-2018 à 13:01:17 (site)
Oui, je sais que frigidaire est parfois employé en France, mais ici, c'est d'un usage très courant.
Merci à tout le monde.
6. johnmarcel le 06-09-2018 à 15:40:27 (site)
Ici on dit aussi frigo…
Je lis rarement des romans, car j'en ai peu trouvé qui me donnent satisfaction. Cela devrait vous étonner, de la part d'un gars qui a vu onze de ses romans publiés? Pas du tout : si j'étais pianiste, j'écouterais essentiellement des disques de guitare. De plus, c'est qu'habitué à la correction de mes propres textes et des bonnes leçons reçues des correctrices engagées par les éditeurs, j'ai tendance à chercher la bête noire dans les romans d'autrui. Dans le cas de Louis Caron, j'ai vu un zoo de bestioles.
J'ai trouvé ce roman dans une petite maison de dons de livres et comme ce Louis est un homme aimable de ma région, j'ai pensé que je devais lire cet Emmitouflé, un classique, dit-on. Type de livre à qui l'on a donné des prix. À l'origine de 1977, j'ai mis la main sur une réédition de 1991.
Il s'agit de l'histoire d'un jeune franco-américain, circa 1970, qui décide de déserter, parce qu'il a reçu son avis pour son service militaire. Le jeune s'inspire de son grand-oncle Nazaire, qui avait fait la même chose lors de la guerre 14-18.
Un roman avec des allées et venues entre le présent et le passé. C'est dans ce dernier domaine que le roman présente ses meilleurs moments, décrivant les aventures solitaires du déserteur Nazaire dans le coin de Nicolet, ville à quelques kilomètres de chez moi et où habite Louis Caron.
Le hic est que si j'avais été éditeur en 1977, j'aurais dit à Caron que je refusais son texte, parce qu'il ne sait pas que les virgules existent et surtout qu'il répète sans cesse des mots, cela dans les mêmes phrases et les mêmes paragraphes. De plus, le roman a une finale bâclée, laissant deviner que Caron ne savait pas de quelle façon terminer tout ça.
Lors de la bonne séquence avec le déserteur, ce dernier a une relation avec un cultivateur, dont le patois est "Baptême de nom". Soit, mais l'expression revient chaque fois que ce paysan parle. C'est très, très agaçant! Voici un paragraphe maladroit. À vous de juger :
Il était question de l'avant-couverture. On avait pensé que l'avant-couverture serait plus chaude que le vrai grenier. L'avant-couverture, c'est là où le toit en pente rejoint le plancher de l'étage.
Un de mes éditeurs m'aurait dit, avec raison, que je répète trois fois le même mot en trois phrases d'un même paragraphe. Alors, j'aurais corrigé :
Il était question de l'avant-couverture. On avait pensé que ceci serait plus chaud que le vrai grenier. Il s'agit du lieu où le toit en pente rejoint le plancher de l'étage.
Voyez ? Le roman déborde de maladresses semblables et nuit à la lecture.
Vous devez penser que je devrais devenir correcteur. Eh bien, je vous l'apprends, je l'ai fait deux fois et pour des manuscrits qui seraient publiés.
1. johnmarcel le 04-09-2018 à 00:49:21 (site)
"parce qu'il ne sait pas que les virgules existent et surtout qu'il répète sans cesse des mots, cela dans les mêmes phrases et les mêmes paragraphes. De plus, le roman a une finale bâclée, laissant deviner que Caron ne savait pas de quelle façon terminer tout ça"
C'est moi ça… y a qu'à changer roman en texte, ou billet… enfin un écrit de blog…
2. MarioB le 04-09-2018 à 01:01:36 (site)
Pas du tout. Je considère que les blogues contiennent un langage oral transposé à l'écrit. Je ne tiens pas compte des maladresses en lisant les textes de ces lieux, car je sais que j'en commets aussi. Ce n'est pas de la littérature appelée à être la plus riche possible.
Par contre, quand il y a plein de fautes grammaticales et d'orthograhe, j'abandonne. Mais ce n'est pas ton cas.
3. chocoreve le 04-09-2018 à 05:25:59
On doit effectivement être très critique, quand on écrit soi-même.
Ce qui me manque dans un roman, c'est une carte géographique ... je vais souvent voir où se trouve l'histoire, c'est ce qu'il me faut pour y entrer.
4. MarioB le 04-09-2018 à 11:27:31 (site)
Une carte géographique ? Je n'avais jamais entendu une telle chose avant...
Il est évident que Louis Caron s'est servi de sa petite patrie de Nicolet et des environs pour les fuites du déserteur et ceci est un bon point. .
5. chocoreve le 04-09-2018 à 11:33:59
Tu vois on en apprend tous les jours ... Et c est idem avec les blogs des personnes qui font des randonnées ...
6. jakin le 04-09-2018 à 11:41:52 (site)
L'année 1970 devait manquer de littérature, c'est pour cela que ce roman est passé...à moins qu'il s'agisse du neveu de l'éditeur ?
7. Marioromans le 04-09-2018 à 13:15:56 (site)
Armand, ce n'est pas un mauvais roman. C'est bien mené et les 50 pages sur le déserteur, caché dans une forêt, sont magnifiques. Sauf qu'il y a ces défauts...
Commentaires
1. johnmarcel le 29-10-2018 à 02:22:06 (site)
Je disais du sent-bon pour l'eau de cologne quand j'étais petit…
Au fait, c'est quoi le québécisme pour smartphone ?
2. chocoreve le 29-10-2018 à 09:07:49
Ok là ! tête à Papineau il l’était ! et malgré tout il dû accrocher ses patins et partir du moulin en y laissant là, entre autres, le cocombre embarrassant qui lui servait de collègue. Une véritable bête puante, celui-là, qu’aucun sent-bon n’aurait pu sauver. La décision fût prise, soit il se vengerait en jouant à la vache, soit il irait se faire griller, mais pas question d’aller prier auprès des pisseuses du couvent d’à côté…
3. MarioMusique le 29-10-2018 à 13:19:39 (site)
On dit et écrit 'Téléphone intelligent'. au Québec.
Bravo, Chocolat ! C'est gentil.
4. Florentin le 29-10-2018 à 18:21:26 (site)
Expressions pittoresques et imagées qui, pour beaucoup; auraient pu "prendre" en France.
5. MarioB le 29-10-2018 à 23:21:03 (site)
Parfois, je me demande si cerraines expressions existent en France, dans certaines régions. 'Sais pas.
6. johnmarcel le 30-10-2018 à 01:29:50 (site)
Accrocher… en France on dira Raccrocher ses patins (patinage sur glace, hockey) ses crampons (football, rugby), ses gants (boxe) etc...
7. MarioB le 30-10-2018 à 01:49:00 (site)
Oui, on le dit aussi pour les autres sports, mais les patins sont plus familiers dans le langage de tous les jours, à cause de la popularité du hockey.
8. johnmarcel le 30-10-2018 à 02:24:00 (site)
www.expressions-francaises.fr/
Je t'ai trouvé ça...
9. Nikole-Krop le 30-10-2018 à 07:15:21 (site)
Alors alors, en France, de mon point de vue ... :
Raccrocher ses patins, oui, ça existe, pour dire : abandonner
Tête à Papineau : le monsieur est de chez vous, il n'est pas arrivé jusque chez nous... Rien à voir, mais existe le mot papinette (peu utilisé car régional) qui est une spatule servant à touiller (mélanger) une sauce par exemple.
Moulin : je verrais bien le mot utilisé dans qqc qui doit "tourner" alors pourquoi pas une entreprise, rare ou archaïque ; sinon, qqn qui parle beaucoup, c'est "un vrai moulin à paroles"...
La bête puante est inconnue au bataillon.
Nous aussi on grille sur les plages...
Une pisseuse, chez nous, c'est péjorativement : une fille ! Peuh, comme si elles faisaient plus souvent pipi que les garços, c'est nimp !
Du sent-bon, c'est peut-être un peu vieillot (voire...) mais ça s'utilise (je le dis).
Jouer à la vache, cocombre et ok là ne se disent pas.
Histoire de co(n)combre.
Qqn entre ds une boulangerie et demande :
- Vous avez de la tarte au concombre
- Euh, non !
L'homme revient le lendemain avec la même question, le surlendemain, ts les jours. Le boulanger se dit que s'il y de la demande, il faut satisfaire la clientèle.
Alors la fois suivante, à la question rituelle, le boulanger répond triomphalement que oui, il en a.
Et l'homme de répondre :
- C'est pas bon hein !!!!
10. Marioromans le 30-10-2018 à 18:42:12 (site)
Merci JohnMarcel. Il y en a beaucoup... J'ai jeté un coup d'oeil et gardé le site en favori. J'y retournerai, car ceci m'intéresse.
Bel effort, Nikole! Ta blague est amusante.
Ces expressions sont plus que souvent le résultat d'une culture, comme Tête à Papineau. C'est ce qui fait la richesse de la langue d'un peuple.