Mario Bergeron multicolore
Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.
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Mario Bergeron multicolore
Auteur: MarioB
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Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.
Créé le: 21-12-2014
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Une photo récente : Marjo joue de l'accordéon, ma soeur Mireille tape dans les mains, tout comme ma mère, et Mario s'emmerde.
Je ne voudrais pas tracer le procès de cette femme Marjo, mais ce qu'elle fait m'apparaît un peu restreint. Elle fait tourner des disques (La plupart du temps du western) et joue de l'accordéon par dessus. Du moins, elle est à l'écoute de ces vétérans qui ne réagissent pas. Il y a une autre femme qui joue aussi de l'accordéon, sans disques, mais que refuse de monter vers cette unité.
C'est la section des cas extrêmes, avec beaucoup d'Alzheimer. Marjo fait son petit numéro et personne n'applaudit, comme s'il ne s'était rien passé. Cependant, elle a la bonté de penser même à ces personnes. Ma mère est la seule à réagir, en tapant dans les mains, bougeant les pieds et chantant les paroles avec précision.
Voilà depuis 2005 que je me rends dans ce foyer, d'abord pour mon père, puis pour ma maman. Au début, il y avait une personne engagée pour les loisirs des vieillards. Il y avait des pique-niques organisés dans la cour, de la musique diverse, des jeux, et l'incontournable bingo. Maintenant, il n'y a plus de responsable pour ces activités importantes. C'est un lieu en net déclin, et pas seulement de ce point de vue. Cette résidence se veut pourtant haut de gamme.
Dans cette unité, il y a un homme qui marche à très petits pas traînants. Son épouse a la colonne vertébrale déplacée si bien que sa tête semble placée au même niveau que les épaules. Il y a aussi un centenaire, très costaud, qui est plutôt inerte, mais qui nous surprend de temps à autres avec une voix qui tonne. Ma mère a été confiée à cette unité voilà une année et j'ai pu voir des gens disparaître et d'autres... changer de lieu, tant les proches parents trouvaient tout ceci démoralisant.
La cabane
C'était en premier lieu une remise pour les éléments relatifs à la piscine de la cour de la maison de mon père. Circa 1971, papa a transformé le tout en salle de détente pour les baigneurs, avec un frigo, un bar, le vieux téléviseur couleur. Il ne savait pas que pendant près d'une dizaine d'années, ce lieu allait devenir mon antre pour les fêtes les plus dingues pour mes amis et moi-même. Il existe beaucoup de photos témoignages. On surnommait cette place "La cabane". Ci-haut : Mario B face à la cabane, photo prise de la cour de la piscine.
Cette photo date de 1972 et nul doute qu'en voyant tous ces garçons, nous nous étions servis de la piscine. C'était la fête suivant nos représentations théâtrales de la pièce Docteur mon oeil. Voici les comédiens et collaborateurs. Il y avait plusieurs filles dans le spectacle, mais seule Danielle est venue. Je suis le second, à gauche, avec la clope et la bouteille de bière géante. Nous posons face au bar.
J'adore cette photo, même si elle est hors foyer. Le joyeux Mario exhibe son trophée : une bouteille de bière Molson, non décapsulée, ce qui indique que j'arrivais du frigo, que l'on voit, au fond.
Daniel, très concentré lors d'une joute de p'tit hockey. Je ne vous dirai pas pourquoi ce garçon plaisait beaucoup aux filles.
Tous les jeunes ont un jour tapé sur des conserves vides pour produire de la musique, bien que dans notre cas, nous avions deux véritables musiciens, les frères Carignan, avec Daniel à la guitare et Marcel au saxophone. Je suis au centre, avec Gilles penché. Christian est de dos. Nous nous étions donné le nom de Orchestre philarmonique d'en bas, parce que nous avions débuté en haut, jusqu'au moment où le locataire du dessus descende pour nous sommer de cesser ce boucan.
Il y a peu de bouteilles de bière, sur cette photo, indice qu'un autre joyeux produit (enfumé) nous rendait de bonne humeur. Je suis à gauche, Daniel au centre et Christian à droite. Quand je pense que ce dernier est devenu fonctionnaire pour le gouvernement du Québec...
Je vous ai déjà parlé de cette fois où les filles avaient décidé de me friser. J'étais jolie, non ? Cela ne pouvait se passer que dans la cabane.
Oups... Je pense que Mario avait bu une bière de trop...
Les fêtes se sont évaporées avec le temps. En dernier lieu, j'avais descendu tous mes trucs sonores et tous mes disques dans la cabane. J'écoutais du rock au maximum, tout en boxant ma machine à écrire des nuits entières.
Mon frère a un jour transformé la cabane en un petit entrepôt pour son magasin. Je ne crois pas que ce lieu existe de nos jours, car il était une extension de la piscine, qui fait aussi partie du passé.
Commentaires
2. MarioB le 01-02-2017 à 11:40:12 (site)
C'est bien la première fois depuis Multiply où j'ai droit à un commentaire alors que je n'ai pas terminé d'écrire l'article.
3. jakin le 02-02-2017 à 11:07:27 (site)
Salut Mario, plus vite que son ombre, comme dans lucky luke....
4. MarioMusique le 02-02-2017 à 13:15:11 (site)
Oui ! Je me souviens que la chose arrivait, chez Multiply.
5. Florentin le 03-02-2017 à 05:50:12 (site)
Nostalgie ! Nostalgie ! Qu'est devenue notre jeunesse ? Quelle belle chose, au fond, que la mémoire ! A plus. Florentin
6. MarioB le 03-02-2017 à 10:05:13 (site)
Hmmm... pas réellement de la nostalgie. Simplement ce qui existe encore dans mon esprit.
La maison de la rue des Chenaux
Un article sur la maison familiale, où j'ai passé mon enfance, mon adolescence et une partie de ma vie adulte. Curieux de constater que dans mes albums photo, on n'en trouve aucune de la maison complète. J'ai donc fait un zoom moche et hors-foyer sur une photo que je présente deux articles plus loin.
Une maison à trois étages, construite aux bons soins de mon père, en 1960. Au premier, il y avait son commerce de peinture. Nous habitions au second. Il y avait deux logements au troisième. Je crois que cela représentait un investissement important de la part du paternel, mais c'était un homme travaillant, qui occupait trois emplois à la fois.
C'est moi, avec mon singe Coco, devant le magasin. Il existe aussi deux autres photos, avec mes soeurs et mon frère, prises au même endroit. C'était assurément en 1960. Si la maison était en briques jaunes, la devanture du commerce était en briques grises. La rue des Chenaux portait à ce moment le nom de St-Irénée et prendra le nouveau nom autour de 1964.
Mon père, hors de souffle, enlève la neige devant le magasin. Il avait 39 ans. La maison que l'on voit, en fond de décor, existe encore et a la même apparence. Mon père adorait sa grosse maison. Il passait son temps à réparer ceci, peindre cela, etc. Il le faisait même quand il n'en était plus propriétaire. C'était pour lui un passe-temps.
Mon frère, derrière la maison, dans la cour, avant que la piscine ne prenne place. J'aime bien le petit appareil radio, les vélos et sa gorgée de Coca-Colà!
Petit Mario souriant, attablé dans la salle à manger, pendant que ma mère prépare un plat, dans sa cuisine. J'aimais beaucoup le comptoir séparant les deux pièces, tant pour y manger que pour jouer.
Mario ado, à l'arrière de la maison. Quoi de plus agréable, par une belle journée d'été, que d'épingler des disques de Frank Zappa sur la petite corde à linge.
La piscine a été installée dans la cour en 1968 et fera partie de nombreuses fêtes par les membres de la famille. Ma mère y flotte alors que la femme en curieuse position, derrière, est ma soeur Lise.
Mario en 2001, avec la petite chatte Salomé (Celle qui est décédée l'an dernier). Je suis revenu en ce lieu, comme locataire d'un des logements du troisième étage en 1985. Une des grandes bêtises de ma vie et je ne vous dirai pas pourquoi.
La maison et le commerce avaient été vendus à mon frère dans le premier quart des années 1970. Sauf que le magasin a rencontré de grandes difficultés dès les premiers instants de la décennie suivante, si bien que la maison a été vendue et que mon frère y était locataire, tout comme mes parents. Le nouveau propriétaire était un lambin qui ne se pressait pas de réparer lorsque quelque chose brisait. Par exemple, j'ai déjà vécu dans ce logement alors que l'eau de pluie du toit coulait le long de mes murs. Ça lui a pris trois semaines avant de lever le petit doigt. Tant de choses horribles, dont une chaleur épouvantable, en été.
J'aurais dû quitter ce lieu bien avant 2005, mais je ne pouvais pas, car j'étais étudiant à l'université et ne possédais pas l'argent nécessaire à changer de place. En 2005, mon père, atteint d'Alzaheimer, a été confié à un foyer. Ma mère est déménagée dans un foyer de personnes âgées semi-autonomes et j'ai fiché le camp vers le logement où j'habite encore de nos jours.
Le lieu du commerce de mon père a tour à tour abrité un vendeur de draperies et un réparateur d'ordinateurs, avant que l'espace ne soit transformé en deux logements.
J'ai de bons souvenirs relatifs à cette maison, mais d'autres beaucoup plus pénibles... Tout de même, quand je passe rue Fusey en autobus, je ne peux m'empêcher de jeter un coup d'oeil.
Commentaires
1. jakin le 30-01-2017 à 11:13:39 (site)
Bonsoir Mario, On fait connaissance avec la famille. C'est très touchant....Mais surtout merci pour cette confiance en publiant des photos personnelles....
2. MarioMusique le 30-01-2017 à 12:32:00 (site)
Aucun problème. Il y en a qui montrent leurs plats de cuisine, moi je présente ma maison.
3. anaflore le 30-01-2017 à 13:04:22 (site)
retour sur la passé ......c'est le moment de faire le bilan?
4. MarioB le 30-01-2017 à 14:11:46 (site)
Non, pas de bilan. Je suis un historien, ce qui signifie que je vis un peu à toutes les époques.
Restaurant L'Orange
Quelle est ma motivation pour consacrer un article au restaurant L'Orange ? Elle est relative à l'article précédent (qui est le suivant, pour vous). J'ai passé une longue partie de ma vie avec ce lieu face à mes yeux. De plus, j'ai trouvé sur Internet cette photo formidable de la première année d'existence de L'Orange, en 1954. Bien sûr, l'ornement était de couleur orangée. On servait, en ce très petit lieu, la bouffe éclair de base : frites, hot-dogs, hamburgers, Coca Cola. N'oublions pas que la rue Fusey faisait alors partie de la route nationale et qu'une présentation aussi singulière était apte à inciter les voyageurs à arrêter.
Cette photo date de 1960. Premier agrandissement, afin d'offrir au public des repas plus substantiels. Notez, au centre, qu'on voit toujours l'orange d'origine. Cependant, le lieu présentait un problème : impossible d'ouvrir pendant l'hiver, car tout ceci était prévu pour des repas mangés à l'extérieur. Le cas fut réglé circa 1963-1964, alors que tout ceci a été emmuré. Dès lors, l'Orange pouvait survivre douze mois par année.
Est-ce que c'était bon? Pour un petit gars, il n'y avait rien de mieux. Joie de Mario B quand maman lui demandait de traverser à l'Orange pour acheter un sac de frites, qui étaient royales.
Une troisième transformation allait survenir vers la fin de la décennie : un immense cornet de frites (avec frites en beau bois!) allait être ajouté sur l'orange d'origine. C'était blanc, avec un gros fruit dessiné en son centre.
Une photo de mon frère Daniel, pour illustrer la courte distance entre chez moi et le restaurant, que l'on aperçoit de l'autre côté de la rue Fusey, avec de la neige sur le toit de l'orange.
Je me dois d'expliquer la présence du fichier audio : Come On Let's Go, par les McCoys, de 1966. Il y avait dans l'Orange un juke-box et j'ai alors eu l'impression qu'à chaque fois que je poussais la porte, cette chanson jouait. Il y avait un client qui en était friand. Même en entendant cette chanson aujourd'hui, je pense à l'Orange.
J'ai quitté la maison familiale en 1976, pour y revenir, en qualité de locataire, en 1985. Les choses avaient changé pour le restaurant... C'était devenu le rendez-vous des gars saouls qui sortaient des boîtes de nuit et désiraient manger. Ça criait et hurlait tant que ces manifestations me tiraient de mon sommeil. Une fois, il y eut un coup de feu.
La police se stationnait derrière la banque et je pouvais facilement les voir quand ils décidaient que le temps d'une juteuse contravention pour conduite en état d'ébriété était venu. Ils avaient un grand choix et n'avaient pas long à rouler.
L'été, il se dégageait de l'Orange une très forte odeur de graisse. C'était étouffant! Bref, le joyeux petit restau de mon enfance était devenu un repaire de crétins. Vers la fin des années 1980, un dimanche soir, alors que je jouais au p'tit hockey avec mes copains, un des gars laisse filer un cri : "L'Orange est en feu!" C'était avant tout la décoration blanche du cornet de frites qui disparaissait. Le sinistre avait débuté à la base de tout ceci, servant d'entrepôt au restaurant. L'intérieur a été peu touché, mais le lieu a dû fermer ses portes, le temps de démolir la ruine et de donner une couche de peinture.
Cependant, rien n'avait changé, à la réouverture : hommes ennivrés, cris, délices de la police. Vers la fin, c'était très sale tout autour. L'Orange a fermé ses portes et j'ai pu retrouver le sommeil. Le local a été fermé quelques années, avant qu'une artisane ne s'en porte acquéreure pour offrir ses produits et aussi donner des cours (je crois). L'orange 1954 a été enlevée, mais les alentours de l'ex restaurant sont demeurés. En plus propre, cependant.
Commentaires
1. jakin le 26-01-2017 à 12:37:52 (site)
Salut Mario, drôle d'histoire que cette orange qui distribuait des frittes.....J'aime bien la version 1954....
2. MarioB le 26-01-2017 à 12:55:10 (site)
Cela attirait assurément les regards ! Surtout ceux des enfants. L'ornement est demeuré présent jusqu'à la fin. Des employés y prenaient des commandes, puis la bouffe était préparée dans une petite cuisine, dans le fond du fruit.
3. Nikole-Krop le 26-01-2017 à 12:57:18 (site)
Belle histoire. Toujours touchant de lire ce type de souvenirs C'est si émouvant. Jolis débuts (une bonne année, 1954 hé hé!). Merci.
4. MarioB le 26-01-2017 à 13:09:46 (site)
Merci Nikole. Il y a le suivant, dans le même esprit, puis il y en aura deux autres,.
6. MarioBergeron le 29-01-2017 à 08:13:06 (site)
C'était, en effet, le premier McDo de la ville, autour de 1972.
La rue Fusey
Avant tout, je vais régler le cas du nom : il se prononce Fusée. C'était celui du premier curé de la paroisse. Je doute qu'il puisse exister une autre rue Fusey, au Québec. Je l'ai parcourue des milliers de fois, puisque j'ai habité ce coin plus de la moitié de ma vie. Aujourd'hui, je suis ailleurs, mais quand le hasard me mène sur la rue Fusey, j'ai l'impression de marcher sur les traces fantômes du petit Mario, de l'ado chevelu et de l'adulte.
Au cours de mon enfance, cette rue était un peu le centre-ville du Cap-de-la-Madeleine. Les gens de Trois-Rivières la fréquentaient pour des courses, pour se distraire. La donnée a changée avec la multiplication des centres commerciaux. La Fusey, de plus, faisant partie de la route nationale, reliant Montréal à Québec. L'autoroute ouverte circa 1972 a changé la situation.
Toujours une rue importante du Cap, elle n'est plus aujourd'hui utilisée que par le trafic local. S'il subsiste des commerces, on ne peut dire que les gens se déplacent pour leurs achats. En plus de ces deux déclins, le quartier est devenu un endroit peu recommandable.
Coin Fusey et des Chenaux. La maison jaune, à trois étages, est celle que mon père a fait construire, en 1960, pour y habiter (au second) et établir un commerce de peinture, au premier. Comme adulte, j'ai habité le troisième, en qualité de locataire. Ce coin, je l'ai vu tant et tant de fois! L'édifice brun est un commerce d'aliments naturels. Jadis, il y avait là une banque, puis au cours de mes jours de p'tit gars : une station service.
Vue générale de la Fusey, de l'autre côté de la rue de la photo précédente. La rue est large, rappelant son rôle d'un segment de la route nationale. Notez comme il y a peu de trafic automobile... À gauche, on voit une partie de l'ex restaurant L'Orange, qui méritera un article à lui seul.
Le nettoyeur ABC, un commerce survivant du temps de mon enfance. Il en reste une dizaine, ce qui est déjà pas mal, considérant que ces entreprises ont donc plus de 50 ans. Entre autres : un salon de barbier qui est toujours là. Relativement à la route nationale, on y comptait six stations-service ; il n'en reste plus qu'une. Aussi en relation avec cette route : assurément une dizaine de restaurants. Il n'en demeure plus aucun, hors le McDonald et le Poulet Frit Kentucky, que certain extra-terrestres peuvent considérer comme des restaurants.
A propos de cet ABC : derrière, on entendait gronder les moteurs des machines à laver et à sécher et petit Mario avait la frousse de passer tout près!
Une photo de 1965. Son point central : le cinéma Champlain. D'ailleurs, le trottoir déborde en tous sens de gens attendant pour y entrer. À droite : la Mercerie de Luxe, qui existe encore. Toujours ouvert, à gauche : la pharmacie Lanouette. Notez l'autobus : les véhicules arrêtent toujours à ce point, de nos jours. Le Champlain a fermé ses portes autour de 1978. À son ouverture, en 1948, ce cinéma présentait une rareté : le gérant était une femme. J'ai déjà parlé de ce ciné dans l'article suivant :
http://mario3.vefblog.net/24.html#Tintin_au_Champlain
Commentaires
1. jakin le 24-01-2017 à 12:07:00 (site)
Salut Mario, Très intéressant cette description d'un rue qui à fait la fusée à cause d'un prêtre...
La comparaison des années 60 avec aujourd'hui nous donne un aperçu exacte du déclin d'un quartier....
2. MarioB le 24-01-2017 à 14:09:32 (site)
Tant qu'il y a une autoroute et des centres commerciaux, les vieux quartier sont dans la merde, ceci dans tous les pays du monde.
Je réserve deux autres articles à mon ancien quartier.
Renseignement, SVP
J'aime quand un automobiliste s'arrête près de moi, qu'une fenêtre s'ouvre pour me demander un renseignement pour trouver un lieu, une rue. Il y a alors toutes sortes de réactions et de gentils problèmes, parfois des réalités amusantes.
Jeudi, un homme fait le truc et me demande où trouver l'Hôpital Cloutier. Alors, j'ai pointé du doigt. Il était tout juste devant! Amusant, mais je me souviens que la chose m'était déjà arrivée il y a longtemps, alors que nous étions une bande d'amis cherchant à nous rendre au parc d'amusement Belmont, dans le nord de Montréal. Notre conducteur demande à un passant qui, comme moi, pointe du doigt. On a vu une grande roue!
Parfois, il y a des chemins à prendre qui sont limpides dans notre esprit, mais pas dans celui de la personne qui ne connaît pas la ville. Ainsi, une femme m'a demandé quelle rue prendre pour rejoindre l'autoroute. Alors, je lui explique et je voyais dans son visage que je lui parlais en chinois. "Allez à l'extrémité de ce boulevard, tournez à droite et montez en ligne droite jusqu'au fond de la rue. À ce point, demandez à quelqu'un d'autre." Plus simple ainsi.
L'aspect frustrant : une personne demande une rue précise et je connais le nom, je sais que c'est dans le quartier, mais pas précisément. "Je peux simplement vous dire que cette rue est dans le quartier, mais je ne me souviens plus où! Demandez à une autre personne."
Dans mon quartier, un lieu souvent demandé est le sanctuaire du Cap, lieu de dévotion et attraction touristique lors d'un pélerinage, en août. La plupart du temps, ce sont des Américains noirs qui m'interpellent. Aucun ne sait parler français. Ceci me permet d'exercer mon anglais. Au cours de ma jeunesse, mes amis et moi les envoyions n'importe où, sauf vers le sanctuaire. Saletés de jeunes!
Au fait, pour répondre à votre question, monsieur et madame, c'est simple. Tournez à gauche à la troisième rue, roulez jusqu'au boulevard Loranger, tournez à droite à la cinquième rue après la station-service, puis roulez jusqu'à la rue Fafard, mais ne tournez à gauche qu'après la deuxième artère suivant Fafard, puis surveillez une petite confiserie, tournez à droite à ce moment et roulez jusqu'au troisième feu de circulation et tournez à droite. C'est là. Vous avez compris ? Quoi ? Répéter ? Hein ?
Commentaires
1. anaflore le 21-01-2017 à 09:15:38 (site)
tu me fais penser à la fois où j'ai demandé un renseignement à une personne sourde et muette !!!histoire vraie !!
2. MarioMusique le 21-01-2017 à 09:18:11 (site)
Ceci n'est pas très courant !
3. johnmarcel le 21-01-2017 à 12:35:25 (site)
Ma femme a indiqué comment aller à la gare à un automobiliste alors qu'elle se rendait à son deuxième cours de français à Mulhouse (en France pour obtenir le titre de long séjour, 10 ans, les étrangers doivent réussir le Diplôme Initial de Langue Française)... c'était pas difficile puisqu'il suffisait à l'automobiliste d'aller tout droit jusqu'au bout puis de prendre à droite, et la gare c'est plus loin dans cette direction...
Lettre d'amour
Ma chérie :
Je m'ennuie tant de toi, de tes beaux cheveux, de tes oreilles, de ta bouche, de tout ton être. Tu me manques tant! Je sais que j'ai eu tort. Je le reconnais. Me pardonneras-tu ? Mon coeur bat toujours en pensant à notre amour. Car tu n'as pas oublié! Tu ne peux avoir oublié ces instants précieux entre nous deux. Dis que tu n'as pas oublié !
Souviens-tu de nos promenades sur la plage, main dans la main, nus, pendant que le soleil se couchait. Souviens-toi alors de cet arbre où j'avais gravé nos noms dans un coeur, à l'aide d'un canif.
Tu te rappelles notre voyage à Niagara, alors que, nus, nous regardions les chutes immenses et que ta boucle d'oreille était tombée. J'avais plongé dans la chute pour la retrouver et te la redonner, mains sur le coeur.
Souviens-toi de ces repas intimes quand nous nous rendions, nus, à ton restaurant favori et que nous mangions à la lueur des chandelles, pendant qu'un violoniste jouait ta chanson favorite.
Et ces hivers, au coin du feu, nus, couchés sur la peau d'ours polaire que j'avais tué de mes mains nues, pour te faire plaisir.
Tu ne peux avoir oublié ! Tu ne peux avoir oublié ! Tu ne peux avoir oublié !
Oh, je sais que tu as eu des aventures avec Robert, Michel, Gérald, Florentin, Johnny, Gilles, Slom Grabarkewitz, Gaétan, Vladimir, Pierre, Martin, Marc, Daniel, Sylvie, François, Didier, Robert II, Louis, Fido, mais je te pardonne !
Reviens vers mes bras débordants d'amour! Oublions le passé et continuons notre route tracée par Cupidon. Je suis prêt à toutes les épreuves pour te prouver mon amour. Pour toi, je boirai du vin! Pour toi, je parlerai dans un téléphone portable! Reviens! Je t'attends. Nu.
Commentaires
1. anaflore le 19-01-2017 à 05:55:28 (site)
tiens que viens faire florentin dans cette lettre mdr !!
4. MarioMusique le 19-01-2017 à 08:59:45 (site)
N'est-ce pas ?
6. jakin le 19-01-2017 à 13:51:27 (site)
Salut Mario, tu as tapé dans l’œil du robot avec ton cupidon...Photo du soir....Je croyais que la St Valentin c'était le 14 février ?
7. gegedu28 le 19-01-2017 à 14:59:17 (site)
Bonsoir Mario,
Ah les lettres d'amours, ... en écrit-on encore de nos jours ?, c'était un vrai exercice, on s'appliquait (enfin ... je m'y appliquais il y a plus de trente ans), et on attendait le courrier du facteur !
Aujourd'hui, les amoureux n'écrivent plus, juste un SMS, qui comme dit son nom, est court ! (Short Message Service)
Tout le bla-bla se fait sur le Smartphone de nos jours, par contre pas besoin d'attendre le facteur, et on peut en envoyer et recevoir plusieurs dans la journée !!
Quant au facteur, ... il est parti en retraite et n'a pas été remplacé. LOL
Terrible ... la marche en avant, vers le progrès.
Bonne continuation,
Gégédu28
9. MarioMusique le 20-01-2017 à 00:03:56 (site)
Moi et la photo du jour, hein...
10. Florentin le 20-01-2017 à 10:10:34 (site)
Ecoute; je n'y suis pour rien, c'est elle qui m'a dragué ! Florentin
11. MarioMusique le 20-01-2017 à 11:53:26 (site)
Je sais, mais je lui pardonne
12. johnmarcel le 20-01-2017 à 20:43:12 (site)
Ecrivez moins et occupez-vous plus d'elle, ainsi elle ne partira jamais !
13. nyxie le 21-01-2017 à 11:48:46 (site)
Comme chantait Dalida "parole parole que tous ces mots là" facile d'écrire lorsqu'on a la plume facile mais devant sa bien-aimée c'est une autre affaire !!!... je suis morte de rire ...
Bon dimanche Mario chéri .... 
14. MarioB le 21-01-2017 à 12:13:18 (site)
Bon, enfin, quelqu'un qui rit ! C'est pourquoi j'ai écrit ceci, mais j'ai l'impression qu'il y en a qui m'ont pris au sérieux...
15. johnmarcel le 21-01-2017 à 12:39:48 (site)
Je ne prend pas au sérieux quelqu'un qui va nu au restaurant...
Plaisirs de l'hiver
L'île Saint-Quentin fait partie du delta de la rivière Saint-Maurice, se jetant dans le fleuve Saint-Laurent. Pour les gens de Trois-Rivières, ce lieu est synonyme de maints plaisirs, en toute saison. Au cours de l'hiver, il y a cette glissoire pour les petits, ainsi que d'autres jeux. Chose particulière : la route qui ceinture l'île est arrosée et devient ainsi une longue patinoire. On peut en voir un petit bout sur la photo, à gauche. À droite : le fleuve.
La Saint-Quentin offre aussi des promenades en traîneau, comme dans l'ancien temps! Notez la joie du garçon qui tend une main.
Commentaires
1. anaflore le 18-01-2017 à 03:38:06 (site)
j'aimerai connaitre ce genre de loisirs mais ici c'est une utopie ....
2. johnmarcel le 18-01-2017 à 05:43:20 (site)
Vive le canoë sur glace !
3. Nikole-Krop le 18-01-2017 à 07:17:11 (site)
Wha-ouh ! :-)
5. jakin le 18-01-2017 à 11:00:40 (site)
Heureusement qu'il y a du vert et de l'orange si non on aurait cru à une photo en noir et blanc...La promenade en traineau me rappelle des souvenirs de l'hiver Russe près de Moscou par -30° en 1983....
6. MarioMusique le 18-01-2017 à 19:57:46 (site)
Au Québec, c'est très noir et blanc, au cours de l'hiver.
Rallye Tiers-Monde
La Rallye Tiers-Monde était un événement des années 1970, s'adressant à la jeunesse, afin de gagner de l'argent pour envoyer aux pays défavorisés. Dans plusieurs villes du Québec, les organisateurs s'adressaient aux jeunes des écoles secondaires et des collèges, pour marcher une longue distance, trouver des commanditaires qui s'engagaient à payer tant ou tant pour chaque mille franchi.
J'ai participé à deux de ces marches : en 1974 et en 1975. Le trajet était d'environ trente kilomètres. Le départ avait lieu à 8.30 le matin et le tout se terminait autour de la fin de l'après-midi. Ce trajet était constitué d'une vingtaine d'étapes où des gens étampaient notre petit carton 'feuille de route'. Au cours des deux semaines suivantes, après avoir récolté l'argent de nos commanditaires, nous le remettions à des gens de l'organisation qui tenaient kiosque dans nos écoles.
C'était très bien organisé. Rien ne manquait, surtout pour les jeunes ayant des ampoules aux pieds après le 20e km! La population recevait très bien cette initiative. Je me souviens de deux enfants, ayant installé une table en face de leur maison, et qui distribuaient des verres d'eau aux marcheurs. À une autre occasion : un homme et son boyau d'arrosage qui s'amusait ferme à nous doucher. Il faisait très chaud, en mai 1974 !
Je dois dire que peu de jeunes étaient préoccupés par l'objectif. Le rallye était une excuse pour une bonne fête, de la rigolade, pour vivre des moments de partage, pour rencontrer les ados des autres écoles, pour croiser un ami d'enfance disparu, pour chanter fort, lancer des blagues, etc.
En 1974, j'ai franchi la distance. Nous étions quatre amis : Daniel, Marcel, Christian et moi-même. En 1975, je n'ai pas terminé, car j'étais avec une amie, qui a ressenti beaucoup de mal aux pieds, alors qu'il ne nous restait que cinq kilomètres à marcher. De plus, le ciel était nuageux, laissant deviner une averse. J'avais été déçu que mes copains ne soient pas avec moi. Il y a eu d'autres événements les années suivantes, mais j'avais d'autres préoccupations.
Des ampoules aux pieds ? Oui ! De la fatigue ? Certes ! Pourtant, je garde de beaux souvenirs de tout ceci, à cause du plaisir ressenti, des anecdotes, du partage. Ci-haut, le guide pour l'édition 1975. Je n'aurais pas voulu être du groupe qui avait corrigé à la main l'erreur de date... À l'intérieur : les réglements, des conseils pour les marcheurs, puis une carte du trajet.
Mon carnet de route pour l'édition 1974. Voilà la preuve que j'avais réussi !
C'est un ami de mon école qui avait pris cette photo. Je suis à gauche, fumant une cigarette, avec Marcel derrière moi. Daniel est l'autre garçon. Où se cachait Christian ? Pause dans la marche, à l'étape de l'univesité. De nos jours, ce terrain est devenu un stationnement et, au fond, des maisons ont été construites pour loger les étudiants de l'extérieur.
Commentaires
1. anaflore le 16-01-2017 à 02:34:57 (site)
souvenirs ....30km une belle rando ....une bonne équipée
2. MarioMusique le 16-01-2017 à 03:58:41 (site)
Si j'y pense trop, j'ai encore mal aux pieds.
Les recettes de Mario B
POTAGE SUPRÊME
Ouvrir une boîte de conserves de soupe poulet et nouilles. Jeter dans un chaudron. Mettre sur le feu, position maximum. Jouer avec le chat pendant huit minutes. Retirer du feu. Lancer dans un bol. Manger. Hmmmm : délicieux!
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SOUFFLÉ AUX POMMES DE TERRE
Couper deux patates en quatre morceaux. Les mettre dans un chaudron. Ajouter de l'eau. Mettre sur le feu, position maximum. Se coucher dans le lit pour lire six pages. Se lever, retirer du feu. Déposer dans une assiette. Soufflez sur les patates. Manger. Aaaaaaa : quel délice !
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BOISSON RAFRAÎCHISSANTE ET NUTRITIVE
Prendre un verre vide. Faire couler l'eau du robinet pendant deux minutes. Remplir le verre avec cette eau. Boire. Houlà houlà : comme c'est délicieux !
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PIZZA ROYALE DU CHEF
Prendre le bottin téléphonique pour chercher le numéro de Bravo Pizzéria. Composer et commander une pizza. Raccrochez. Écouter un disque de AC DC tout en sifflant gaiement. Trente minutes plus tard : on sonne à la porte. Donner l'argent au livreur. Marcher jusqu'à la cuisine. Couper une pointe de pizza. Oooooo que c'est bon! Que c'est bon!
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GÂTEAU AU CHOCOLAT SIGNÉ MARIO B
Mettre deux gilets, les bottes, le manteau d'hiver. Marcher jusqu'au supermarché. Acheter un gâteau au chocolat. Retourner à la maison. Couper un morceau de gâteau. Manger. Miam Miam Miam Miam !
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BONNE BEURRÉE DE BEURRE DE PINOTTES
Prendre une tranche de pain. Ouvrir le pot de beurre de pinotte. Avec l'aide d'un couteau, mettre une épaisse couche de beurre de pinotte sur le pain. Manger. Déliccccciiiieux !
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LE REPAS DU BÜCHERON QUÉBÉCOIS
Pitcher trois portions de binnes Hélie dans une assiette. Installer dans le micro-ondes. Faire chauffer pendant une minute. Manger. Rien de plus onctueux !
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SALADE DU CHEF MARIO B
Couper des p'tits bouttes de radis, céleris, tomates, oignons. Mettre dans un même plat. Ajouter du chou. Mêler. Manger. Ouuuuuuuuu que c'est miam !
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HOT-DOG NORD-AMÉRICAIN
Marcher jusqu'au dépanneur. Acheter des pains hot-dog et des saucisses hot-dog. Faire bouillir la saucisse. Mettre dans le pain, préalablement enduit de moutarde. Marcher jusqu'au terrain de baseball. Manger pendant la rencontre. Rien de plus nord-américain que le hot-dog bouffé en regardant le baseball !
Commentaires
1. calie le 13-01-2017 à 04:59:45 (site)
Quand j'ai cliqué je pensais lire des recettes (comme la poutine) mais les tiennes me font sourire, j'adore cet humour.
Il y a quelques mots que je ne connais pas, pinotte, binnes Hélie.
Bonne Journée
2. MarioB le 13-01-2017 à 05:45:22 (site)
Pinotte est le calque argotique québécois de Peanuts : Arachides, cacahuète. Le beurre de pinotte est : beurre d'arachides.
Phénomène de même nature pour Binnes : Beans. Des fêves au lard. Hélie est un fabriquant québécois se spécialisant dans ce mets.
Bon appétit !
4. MarioB le 14-01-2017 à 18:46:33 (site)
Qu'on ne vienne pas me dire que les vieux célibataires ne sont pas capables de se préparer à manger.
5. jakin le 15-01-2017 à 09:52:56 (site)
Salut Mario, je n'avais pas vu la cuisine sous cet angle....C'est formidable puis que tu l'adores....Bon appétit !
6. MarioMusique le 15-01-2017 à 10:52:00 (site)
J'ai oublié ma recette de bananes.
Commentaires
1. anaflore le 03-02-2017 à 10:13:35 (site)
comme partout un manque de personnel formé ...j'ai vu à la télé une structure aménagée en gare et train exactement comme si le malade voyageait il parait que le résultat est bon mais ils ne peuvent soigner que 6 personnes ...c'est comme au cinéma en studio ...partir......s'évader...bon wk
2. MarioB le 03-02-2017 à 11:14:10 (site)
J'ai vu tant et tant de choses, depuis ces douze années.... Tu sais, je n'ai manqué que trois semaines de visite, depuis tout ce temps.
3. gegedu28 le 03-02-2017 à 11:45:26 (site)
Re Mario,
Ah les fameuses maisons de retraite, on comprend pourquoi certaines personnes âgées ne veulent pas qu'on les y place.
Finalement, les personnes âgées sont contentes qu'il y ait cette Marjo, même si la musique leur passe au dessus de la tête.
C'est sûr, ... Mario, lui, doit s'ennuyer fort !!
LOL
Bon week-end.
Gégédu28
4. MarioB le 03-02-2017 à 12:24:45 (site)
Le western et moi, hein... Mais c'est agréable de voir ma mère chanter, frapper dans les mains. Jeudi, pendant la petite démonstration de Marjo, je suis sorti pour aller à la toilette et ma mère s'était inquiétée de mon absence.
L'autre femme, une religieuse, est davantage intéressante, car elle chante, fait participer les gens. Il semble que dans les autres unités, elle arrive à faire danser ceux et celles qui ont du mal à se déplacer !
5. jakin le 03-02-2017 à 13:18:52 (site)
Dans nos sociétés modernes, la vieillesse devient pathétique car depuis longtemps nous nous sommes construit sur l'individualité et le sens de la famille est confié à des institutions qui même si elles sont modernes ressemblent étrangement à des mouroirs....Mais la vie est ainsi faite !
6. MarioB le 03-02-2017 à 13:26:21 (site)
Je pense souvent que cette unité est un mouroir, en le comparant aux autres unités où ma mère a séjourné, se faisant des amies, participant aux activités, etc. Il n'y a rien de semblable en ce lieu, sauf Marjo.
Quand je me rends la voir en compagnie de ma soeur, celle-ci cherche à l'emmener dans le grand salon commun. dans la cour, en été.
7. Maritxan le 04-02-2017 à 08:42:17 (site)
Bonjour Mario,
Un endroit démoralisant en effet, car souvent un mouroir. Ta vie m'intéresse, car tu es devenu un ami que j'apprécie. Merci pour la description de ton ressenti et pour la photo.
8. MarioB le 04-02-2017 à 10:29:15 (site)
Ca alors ! Ma vie l'intéresse! Quelle chose étonnante à lire, un samedi matin. En fait, même le samedi matin est étonnant à mes yeux.
Eh bien, regarde partout. Il y a plein d'articles divers ici, et pas que ceux de la première page.
9. Maritxan le 05-02-2017 à 09:34:47 (site)
@MarioB:
Bien sûr que je m'intéresse à ta vie, sinon je ne viendrais pas lire ton blog. Tu sembles étonné. Qui a-t-il de si étonnant qu'une lectrice te dise qu'elle s'intéresse à ton vécu ? Pour moi, c'est tout simple, je trouve ton blog intéressant et sympathique. Si tu nous fais part de ton vécu dans tes billets, c'est bien dans l'espoir que l'on y trouve de l'intérêt, non ? Ça fait presque dix mois que je visite tes blogs. Plusieurs fois j'ai eu des échanges avec toi dans les commentaires, tu es donc devenu un ami (virtuel) avec qui j'échange des points de vue.
Comme j'ai pris le train en marche, je ne me suis pas contentée de lire les articles de la première page, j'ai regardé un peu partout. Je sais que tu es romancier, historien, que tu as un chat qui s'appelle Salomé, que tu n'aimes pas le vin, les betteraves et j'en passe... Étonnant ce dimanche matin n'est-ce pas ? Je te souhaite de passer une bonne journée. Ici, il fait gris et c'est la tempête.
édité le 05-02-2017 à 15:41:23
10. MarioB le 05-02-2017 à 11:16:53 (site)
Oui, j'étais étonné, parce que ce n'est pas la norme de rencontrer un tel aveu dans un message. Tout simplement.
11. Maritxan le 06-02-2017 à 12:44:47 (site)
@MarioB:
Je crois que je te dois une petite explication, je vais donc te faire un autre aveu. Il fut un temps où je me suis intéressée à la vie d'Aldous Huxley (écrivain et philosophe) ainsi qu'à celle de William Blake (peintre et poète).
Actuellement, je m'intéresse à la vie et aux écrits de Thich Nhat Hanh, moine bouddhiste (maître zen vietnamien). Je veux dire par là qu'il est courant chez moi de m'intéresser à la vie des personnes qui m'interpellent. Ce qui m'interpelle chez toi, c'est cette énergie que tu as et qui te pousse à t'extérioriser, (je dis ça par rapport à tous les blogs que tu alimentes), je veux parler de ta passion pour la musique, l'écriture, le temps jadis, Trois-Rivières, les chats, etc.
12. MarioB le 06-02-2017 à 17:17:10 (site)
Ce sont simplement des choses que j'aime et qui sont le moteur de ma vie. Quant aux dits sites, ce n'est vraiment pas long à faire. Écrire un article de trois lignes et mettre une vieille photo, ĉ'est une affaire de deux minutes. Cinq pour la musique.