Quand j'étais petit, je faisais de l'insomnie. Rare, non ? Ma chambre était voisine à cette grande pièce qui était à la fois cuisine et salle à manger, où régnait un téléviseur. Quand je me mettais au lit, à 20.30 heures, j'entendais la télé à tue-tête. Parfois, je me levais à 22 heures et, obligatoirement, ma mère ou mon père me demandait : "Comment ? Tu ne dors pas encore ?" Pas tant que ce machin se faisait entendre, si bien qu'à huit ans, j'étais un enfant qui s'endormait après minuit. Une autre épine à ma situation : mon frère adolescent, partageant ma chambre, et qui ronflait. Vraiment très fort. Résultat ? Ado, j'étais insomniaque.
Déjà, j'écrivais et je préférais vivre la nuit. Un point commun de ma vie entière : je déteste le bruit. Seule la nuit m'offrait le calme dont j'avais besoin. Conséquemment, j'avais un mal fou à me lever le matin pour me rendre à l'école. J'ai vécu des suspensions à cause de mes retards, de mes absences. La même chose s'est produite sur le marché du travail, où je cherchais coûte que coûte des emplois du soir ou de nuit. Je souligne que si je mettais un temps fou à m'endormir, quand le processus était en route, rien ne pouvait me réveiller, pas même les deux réveille-matin qu'il y avait dans ma chambre.
Ça s'est poursuivi, avec des périodes sereines, mais d'autres où je me détestais d'être ainsi. Sans risque de me tromper, la culbute casse-cou de passer 24 heures consécutives sans dormir, je l'ai fait des milliers de fois. Pas des centaines : des milliers. Je le fais encore, selon les circonstances. Avec le vieillissement est apparu une autre forme : je dors par séquences. Une heure trente, par exemple, puis les trois suivantes à chercher à m'endormir. Cela est suivi d'un autre deux heures de sommeil et de trois sans le retrouver. C'est très épuisant !
Aujourd'hui, j'avoue que j'accepte beaucoup plus sagement ce que je suis, d'autant plus que j'ai un jour décidé de ne plus avoir d'emploi et de me consacrer à l'écriture. La nuit m'appartient enfin librement, mais quand je me mets au lit, j'ai toujours la phobie de craindre de ne pas m'endormir.
Le roman est sous presses. Monsieur Broquet m'a indiqué qu'il aura 450 pages. Mon fichier en avait 397. Le prix demandé est un peu plus élevé que ce qu'il a annoncé, ce qui me rend un peu craintif... En ce vendredi, j'ai reçu ce que vous voyez. Pour la première fois, j'ai pu lire le résumé, qui est très bien ! Curieusement, l'éditeur a utilisé la photo qui avait d'abord été refusée, et non celle que j'ai payée cinquante dollars il y a quelques semaines. Me voici donc avec plus de cheveux ! Excitant, tout ça ? Oui ! Même si ce sera ma dixième publication, c'est tout autant excitant que la première fois. Cliquez sur la photo pour mieux lire le résumé. Je remercie l'aimable clientèle potentielle pour votre attention et je rappelle l'existence d'un site pour lire des extraits. Il est dans mes liens, sous le nom de Gros Nez.
1. lulette le 25-05-2015 à 02:21:40 (site)
Ils ont gardé cette photo car elle fait moins photo d'identité, avec ton poing sur lequel tu t'appuies, attitude plus décontractée et avenante je pense
On croise les doigts !
2. MarioMusique le 25-05-2015 à 10:15:31 (site)
Est-ce que j'ai payé l'autre photo pour rien ? Moi aussi, je préfère celle-là. Ça me fait rajeunir ! Elle date de 2009.
Quand les gens n'ont rien à raconter, ils parlent de température. Ce n'est pas une accusation, car je le fais moi-même. Cependant, j'émets des opinions sur la température présente, souvent pour dire ce que mes concitoyens n'attendent pas, car je déteste l'été et adore l'hiver. Dans l'autre sens, pour beaucoup de personnes, la température n'est rien d'autre que celle prévue par un bulletin météo, que ce soit à la radio ou à la télé. Des milliers de fois, j'ai entendu des inconnus m'aborder pour me parler de température avec des expressions comme les suivantes : "Ils ont annoncé de la pluie", "Ils ont dit qu'il y aurait du vent." Ils, ce sont les gens de ces bulletins. Je rêve de rencontrer un jour un vieux qui, regardant le vent et les nuages, me dirait : "Demain, il y aura de la pluie en fin de journée." Mais ça n'existe plus. La vérité, la seule, c'est le monsieur de la radio ou la madame de la télé qui la possède.
Je ne me souviens pas avoir regardé un bulletin de météo, à l'époque lointaine où je possédais un téléviseur. Pour moi, c'était la niaiserie qu'il y avait avant les nouvelles du sport. Qu'il pleuve ou neige, qu'il y ait canicule le lendemain, je le verrai à ce moment-là. En général, cela m'indiffère. Il fait le temps décidé par les éléments et voilà tout.
Fin de l'article où je n'avais rien à raconter (Ajoutez ici un petit bonhomme jaune souriant).
1. jakin le 22-05-2015 à 11:16:06 (site)
Bonsoir Mario, Ce comportement de troupeau de moutons n'est pas propre à la Météo, mais aussi à tous ce qui ce dit à travers les médias !
Comme s'il s'agissait d'une seule vérité ?
2. MarioMusique le 22-05-2015 à 12:06:14 (site)
Je le pense aussi, mais quand je l'exprime, je passe pour un cinglé.
3. lulette le 25-05-2015 à 02:19:08 (site)
Les jours où je travaille, je regarde la météo le matin, car j'ai besoin de me préparer à la chaleur. Ma salle est exposée plein est et j'y ai trop chaud dès le mois d'avril-mai ! Le soleil cogne toute la matinée, et quand enfin on passe à l'ombre, trop tard, la pièce a chauffé. Eh bien en fonction des températures prévues, je m'habille de manière à avoir le moins chaud possible (ça ne marche plus dès mi-mai, là il fait tout le temps trop chaud !)
Le reste du temps, je m'en fiche un peu, avec le même fatalisme que toi : il se passera ce qu'il doit se passer
4. MarioMusique le 25-05-2015 à 10:16:25 (site)
Très bien ! Merci
Le Colimaçon a ouvert ses portes au début des années 1980, dans un tout petit local. L'instigateur était Denis Guillem, d'Espagne (je crois) mais ayant grandi en France. Au Colimaçon, on trouvait des disques impossibles à croiser ailleurs, avec beaucoup d'importations. Rapidement, le local et son propriétaire sont devenus précieux pour moi. Denis a fini par connaître mes goûts. Voilà pourquoi il me suggérait des disques et se trompait rarement. Quand je cherchais une pépite rare, Denis la trouvait toujours, dans des délais courts.
Après un premier déménagement, il y en a eu un troisième, dans un local plus grand, car maintenant, Denis offrait en location des films VHS. Comme dans le cas des disques : un choix de productions rares. C'est au Colimaçon que j'avais trouvé le Loulou de Louise Brooks, des films de Pagnol. Impossible de croiser de tels films dans les boutiques grand public, se contentant de proposer le dernier Bang-Bang-T'es-Mort américain.
Un quatrième local, au centre-ville, allait présenter des DVD, alors que la partie disques diminuait de volume. Denis travaillait maintenant avec sa compagne Jocelyne. Je louais les films dix à la fois. Mon manêge était de prendre trois films et de dire à Jocelyne : "Trouve-moi sept bons films." À la manière de Denis face aux disques, Jocelyne a fini par connaître mes goûts de cinéphile. C'est grâce au Colimaçon que j'ai pu connaître des films d'Iran, d'Afrique, d'Orient, sans oublier que je pouvais mettre la main sur de chouettes vieilleries. Entrer au Colimaçon, c'était retrouver deux amis, parler gentiment avec eux. Quand il était question de films ou de musique : il y avait de l'amour, de la passion. Denis Guillem est une des rares personnes à avoir lu mon mémoire de maîtrise, qui portait sur l'histoire des salles de cinéma de Trois-Rivières.
Denis et Jocelyne n'étaient pas des commerçants. Tout simplement des amoureux de ce qu'ils faisaient dans la vie, pour rendre d'autres personnes heureuses. Merci pour ces trente années ! Le Colimaçon a fermé ses portes voici quatre années. L'affiche trône toujours au-dessus de la porte du local vide et j'ai un pincement de coeur en la voyant. Vous aurez deviné que la photo ci-haut nous présente ces deux amis dans leur boutique.
1. lulette le 25-05-2015 à 02:14:54 (site)
Et pourquoi ont-ils fermé ? Retraite, ou difficultés à continuer de vendre dans un contexte "Amazonien" ?
J'adore ce genre de commerces mais j'en ai rarement eus dans les endroits où j'ai habité, et j'en suis triste...
2. MarioMusique le 25-05-2015 à 10:17:13 (site)
Les téléchargements ont fait baisser leur chiffre d'affaires. De plus, Denis était dans la soixantaine.
C'est au cours de ces deux années qu'apparaissent des scènes qui feront longtemps partie de l'univers des Peanuts : Lucy couchée contre le piano de Schroeder ; Charlie Brown qui voit son cerf-volant s'emmêler et s'accrocher à un arbre : Lucy qui invite Charlie à botter un ballon de football et le retire au moment où le garçon vient pour le frapper.
Ce qui m'a avant tout frappé dans ce tome 3 est que Snoopy devient de plus en plus un personnage, au même titre que les enfants, au lieu d'être simplement un chien. Il s'exprime davantage (par la pensée) et fait preuve d'excentricités absentes des tomes précédents : il imite les enfants, il danse follement, puis se prend pour un lion, un serpent, etc. Son physique n'est cependant pas encore tout à fait celui qui le rendra célèbre, mais on sent que Schulz le transforme peu à peu.
La bande ci-haut nous montre l'apparence que le chien avait alors. On peut aussi voir Linus bébé, mais le cher enfant va grandir très rapidement et le don de la parole semble lui être apparu du jour au lendemain.
Nous avons maintenant la galerie de base des personnages. Schulz tentera d'ajouter une autre fillette : Charlotte Braun, mais elle ne sera présente que quatre ou cinq fois. Sans doute que le dessinateur s'est rendu compte que son nom était une mauvaise idée. Enfin, je souligne la présence d'éléments propres aux années 1950 : Davy Crocket et Elvis Presley.
1. lulette le 25-05-2015 à 02:12:59 (site)
C'est vrai qu'on ne reconnaît guère Snoopy, plutôt assez banal ici.
2. MarioMusique le 25-05-2015 à 10:18:23 (site)
Son image a évolué peu à peu, tout comme les autres personnages. Celui de Violet, par exemple, avait une petite tresse, au début, alors qu'on la connaît surtout avec une toque.
Un québécisme de longue date et dont je n'arrive pas à expliquer l'origine. Être tanné, c'est : ras-le-bol, exaspéré, agaçé, à bout de patience. Il s'agit de l'état précédent la colère. Exemples : "L'autobus est en retard et je suis tanné d'attendre", "Je suis tanné de l'entendre répéter sans cesse la même chose."
Bien sûr, le mot peut se transformer en verbe : "Tanne-moi pas". La transformation en nom est aussi de mise : "Ce gars est un tannant", c'est à dire qu'il exaspère tout le monde. Par contre, Tannant désigne aussi un enfant turbulent.
1. jakin le 18-05-2015 à 10:04:23 (site)
Bonsoir Mario,
C'est une expression que j'ai découverte en Afrique du Nord. Elle fait référence à l'action du tanneur de peau qui frappe sans arrêt avec une batte la peau pour la rendre souple après l'avoir trempée dans de la soude...être tanné semble vouloir dire que l'on est frappé comme le cuir et qui donnera en argot dur à cuir !
2. anaflore le 18-05-2015 à 12:19:40 (site)
c'est vrai qu'au canada avec l'accent et les expressions il faut presque un traducteur .....bravo pour la photo du jour bon on aimerait mieux un sourire
3. MarioMusique le 18-05-2015 à 13:14:50 (site)
Anaflore : Tous les gens de la francophonie ont des accents et des expressions propres à leur culture. Tous.
4. MarioMusique le 18-05-2015 à 13:15:38 (site)
Jakin, j'avais pensé que le terme pouvait venir du métier de tanneur.
Merci.
5. Nikole-Krop le 19-05-2015 à 08:22:59 (site)
On peut penser aussi que le cuit, à force d'être travaillé, frotté, est fatigué, usé.
C'est d'ailleurs le sens manifeste qu'a ce mot, qui revient plusieurs fois, dans la pièce de théâtre amateur que je répète en ce moment ! :-)
6. Nikole-Krop le 19-05-2015 à 08:23:25 (site)
Le CUIR, pas le cuit, peuh !
7. MarioMusique le 19-05-2015 à 13:28:11 (site)
Merci, Nikole. C'est un mot très courant dans notre langage.
8. lulette le 25-05-2015 à 02:11:56 (site)
En France, il y a le verbe "tanner quelqu'un", le harceler pour obtenir quelque chose, où on devine bien l'origine du tanneur qui tape, tape, tape, pour obtenir un ramollissement ! Et la notion d'agacement est là, quand on dit :"Il m'a tannée toute la semaine pour que je lui envoie ceci."
Et quand on a une tâche perçue comme très fastidieuse, et agaçante, on dit "Quelle tannée !"
D'ailleurs, j'ai 2 ou 3 "tannées" qui m'attendent aujourd'hui
9. MarioMusique le 25-05-2015 à 10:18:52 (site)
Amusant !
Un seul courriel de monsieur Broquet, au cours de la dernière semaine, désireux de savoir si j'avais besoin de livres additionnels, en plus de mes dix de promo.
Cependant, j'ai vu le roman (mais sans sa page couverture) sur des sites de libraires. Il s'agit de pré-vente, et le travail du distributeur. Logiquement, le même message devrait atteindre les bibliothèques publiques. J'ai ainsi su son prix : 29 dollars. C'est mon livre le plus coûteux, mais je crois que les bouquins ont tous augmenté, ces dernières années. Il y a aussi une date de parution : 1 juin.
Je crois que le roman est encore en phase de montage, car je n'ai pas reçu de message à propos du texte résumé qui apparaîtra à l'endos.
Pour ma part, je viens de lancer un blogue pour faire connaître le roman. Je l'avais fait pour le livre précédent, avec de bons résultats. Il ne s'agit pas d'un site de vente, mais de promotion, avec le résumé, ses caractéristiques, puis des extraits pour bien cerner le personnage vedette. Dix-sept articles sont prévus et si j'en écris un chaque jour, le tout sera terminé au moment où j'aurai le roman entre les mains. Cependant, je vous communique tout de suite l'adresse, car si j'attends que ce soit terminé, je sais que les gens ne lisent pas les pages 2, 3, 4... Alors, ainsi, vous pourrez lire les articles à mesure que je les présente. Le décor n'est pas encore en place, pas plus que les liens. L'adresse est la suivante :
1. Florentin le 16-05-2015 à 10:02:31 (site)
Ecrire un livre, le publier et le vendre, c'est décidément une aventure. Un vrai métier ! Mais, quand on a le talent, c'est une aventure qu'il faut tenter ! Bon dimanche. Florentin.
2. MarioB le 16-05-2015 à 12:50:51 (site)
Oui, ceci est un métier, avec les ficelles. Quand j'ai parlé à monsieur Broquet la première fois, il était davantage question des aspectes internes que du contenu du livre. Il y a quelque chose d'excitant, à l'approche de la mise en marché. J'en reparlerai.
Merci de nouveau.
3. jakin le 17-05-2015 à 05:18:25 (site)
Bonjour Mario, Vendredi j'ai assisté à une conférence d'un Psychologue Québécois qui fait une tournée en France : Jean François Vézina. Celui-ci fait publier en France ces ouvrages qui marchent bien, le dernier : "Tout se joue avant 100 ans ! Un concept ancien, mais modernisé qui m'a beaucoup intéressé....
4. MarioMusique le 17-05-2015 à 13:06:06 (site)
Avant 100 ans ? Pour les individus ou pour la société ?
5. jakin le 18-05-2015 à 09:55:27 (site)
Pour les individus, mais c'est une métaphore. Cet auteur parle du Jeu qui est en réalité le JE pour ce découvrir.....
6. MarioMusique le 18-05-2015 à 13:16:08 (site)
Je vois ! Merci.
Mercredi le 13 mai avait lieu l'ouverture locale de l'équipe les Estacades de Trois-Rivières, que j'encourage depuis cinq années. Le baseball est un sport hiérarchisé. Au Québec, les équipes sont divisées selon des groupes d'âge, représentant des étapes d'apprentissage, menant vers le plus haut niveau, les juniors, réservés aux 18 à 22 ans. Le niveau des Estacades est situé tout juste avant : des 15 à 17 ans. Je ne vous parlerai pas des sous-catégories de chaque catégorie...
Ce qui est bien, avec cette équipe, est qu'elle est intégrée à une activité parascolaire, qui dure tout le temps de l'année académique. Bref, les joueurs évoluent pour leurs profs et, conséquemment, ils le font avec discipline et rigueur, surtout s'ils veulent atteindre l'étape des juniors.
Les rencontres ont lieu sur un terrain moche, dans un lieu folklorique, mais qui est situé pas trop loin de chez moi. Ce n'est pas un stade, avec de jolies estrades et un toit au-dessus de nos têtes. Des bancs défraîchis, brisés, et, lors des joutes en après-midi, le public est certain de crever de chaleur. Il n'y a pas de pelouse à l'avant-champ, rendant certains jeux très poussiéreux... Le public est très mince. Jamais plus de cent personnes, en grande partie constitué des parents des joueurs. Ces athlètes ados n'ayant pas de permis de conduire, il faut que papa ou maman vienne les reconduire, cela même pour l'équipe de Trois-Rivières, car plusieurs joueurs proviennent d'autres villes. Ce public est là "à la bonne franquette", me présentant des éléments qu'on ne voit jamais dans un vrai stade. Parfois, le chien familial (avec ses deux plats) est du voyage. Les petits enfants n'étant guère intéressés par le jeu, ils arrivent avec leurs propres jouets. Les gens de Lévis ont l'habitude de régler le cas de la chaleur en se présentant avec une... tente, qu'ils plantent derrière et devant les estrades. Je ne vous ai pas parlé des paniers de pique-nique ? Autre élément folklorique : les partisans de Trois-Rivières s'installent dans les estrades de gauche et ceux de l'équipe adverse dans celles de droite. Pourquoi ? Parce que l'abri des joueurs trifluviens est à gauche et ceux des joueurs de l'autre ville, à droite. C'est une attitude très parternelle et maternelle. Il ne faut pas être trop loin de fiston ! Le nouvel annonceur maison n'a pas encore mué. Il doit avoir onze ou douze ans. Cette année, la direction s'est enfin décidée à acheter une enceinte sonore. La précédente, accrochée dans le grillage, devait dater de 1968, année d'ouverture du terrain.
J'ai apprécié cette première rencontre, même si je suis parti avant la fin, car il s'est passé quelque chose que je n'avais pas prévu : je me suis mis en route à 19 heures et la température était à 18 degrés. À 20 heures 30, c'était 3 degrés ! Très froid et Mario n'avait qu'un chandail dans son sac à dos, alors que certains spectateurs, ayant sans doute écouté le bulletin météo, avaient apporté un... manteau d'hiver. Folklorique, je vous dis ! Nous avons gagné ! La photo ci-haut nous montre une belle glissade au marbre, lors de cette joute. On peut voir derrière la clôture, trois cons qui refusent de payer le minime trois dollars demandé par la direction de l'équipe.
1. Florentin le 16-05-2015 à 10:09:34 (site)
En France, le baseball est un sport peu fréquenté, pour ne pas dire confidentiel. L'un de mes petits-fils le pratique depuis son enfance et reste mordu par la discipline. Les matches locaux ont lieu sur un stade de belle qualité, mais absolument pas prévu pour les spectateurs (il y en a peu) qui doivent s'entasser sur une petite tribune en plein vent et sans toit ! C'est gratuit cependant ! Toujours ça de gagné ! A plus. Florentin
édité le 16-05-2015 à 16:10:28
2. MarioB le 16-05-2015 à 12:48:18 (site)
Cette description ressemble au terrain que je fréquente ! Par contre, le haut de la hiérarchie a un beau stade de 3000 places, rénové en 2009 à coups de millions de dollars...
Merci !
3. lulette le 25-05-2015 à 02:04:53 (site)
Ah ha ! Avoir connaissance des prévisions météo t'aurait bien servi, là ! (smiley clin d'oeil)
Bon, j'ai du mal avec le baseball, j'ai assisté à des matches, mais j'y comprends pas grand chose en fait, et je m'y ennuie plutôt ; j'ai découvert le rugby cet hiver, ça c'est fun !! (smiley très content)
4. MarioMusique le 25-05-2015 à 10:19:58 (site)
C'est un sport qui grandit avec soi. Un sport où il y a une mise en place, des silences. En réalité, c'est très intello !
Je viens de terminer le tome 2 de l'intégrale de la bande dessinée de Charlie Brown. J'ai noté plusieurs éléments.
D'abord, le dessin ressemble petit à petit à ce que nous connaîtrons plus tard, sauf dans le cas de Snoopy, qui n'a pas encore sa forme définitive.
Lucy, fillette dans le tome précédent, prend de plus en plus de place et fait preuve de son caractère insupportable qui fera sa renommée. Elle jette parfois dans l'ombre Patty et Violette, si présentes au cours de la période 1950-1952.
Le personnage terne Shermy s'efface. Schulz le remplace, en juillet 1954, par Pig-Pen. Vous savez, ce petit garçon très sale, qui déplace de la poussière à chacun de ses pas ? Je l'apprécie, Pig-Pen, bien que je sache qu'il deviendra marginal à son tour au cours des années 1960.
Linus est encore un bébé et ne sait pas parler. Cependant, on le voit pour la première fois, en mai 1954, avec sa couverture et suçant son pouce. Une année auparavant, on note une autre première : Lucy amoureuse de Schroeder. Enfin, en avril 1953, Charlie Brown fait ses débuts comme lanceur de sa minable équipe de baseball.
Ce qui m'a le plus étonné est illustré ci-haut (Mai 1954). Tout le monde sait qu'on ne voit pas d'adultes dans la bande dessinée de Peanuts. Voici une exception, qui dure le temps de trois bandes. Lucy doit participer à un tournoi de golf où il n'y a que des grands. On les voit de loin et c'est difficile de distinguer leurs visages. Par contre, cette forêt de jambes adultes semble donner la frousse à Lucy et Charlie. Dans une autre bande, on peut voir une main de femme au-dessus d'un comptoir de commerce.
Soyez assurés que je vous parlerai du tome 3 !
1. johnmarcel le 14-05-2015 à 01:27:29 (site)
Charlie Brown et les Peanuts j'en ai lu pas mal quand j'étais en Angleterre... j'en ai quelques bons souvenirs trop nombreux pour être énumérés... comme vous connaissez, le plus simple et de se dire qu'on a les mêmes souvenirs...
2. MarioMusique le 14-05-2015 à 03:46:58 (site)
Comme indiqué dans un article plus loin, il y a l'intégrale de cette BD à ma bibliothèque et j'ai décidé de tout lire. Je fais part à mesure.
Merci.
Voici la plus récente photographie de ma sale gueule, destinée à orner l'endos de mon roman à venir. Je commence à accuser mon âge (La soixantaine cette année, mes enfants!), surtout à cause de la perte de cheveux. Cependant, je dois avouer que ceci me ressemble plus ou moins.
Vous avez visité un photographe pro, ces dernières années ? C'est incroyable de voir la panoplie de trucages qu'ils peuvent se permettre à l'ordinateur pour transformer une photo !
Par exemple, il a camouflé le trou que j'ai dans le front, à gauche, suite à un incident sanguin survenu en mars. Il a aussi grossi mon oeil droit, plus petit que son voisin. Il a entièrement enlevé la balafre que j'ai sur la joue droite, suite à une bagarre au poignard entreprise par un politiquement correct parce que j'avais allumé une cigarette dans son entourage. J'ai aussi une autre balafre dans le front, suite à un combat de boxe contre Pieter Grabarkewitz, au cours de mon adolescence. Le magicien a réussi à effacer la goutte de bave qui est sans cesse au coin de ma lèvre inférieure droite. Que dire des morsures de petit chien blanc frisé que je porte dans mon cou ? Disparues ! Mon nez, qui a tendance à s'enfuir vers la gauche, est maintenant tout à fait dans le droit chemin. Disparue aussi la teinte mauve qui orne ma joue gauche. De plus, il m'a inventé trois dents pour remplacer les vides qu'on découvre quand je souris. Bravo, monsieur le photographe Daniel Jalbert !
1. jakin le 11-05-2015 à 09:37:35 (site)
Bonsoir Mario,
Ton propos est hilarant ! Mais est-ce que ton photographe talentueux peux réparer les individus comme les photos...Dans ce cas fait moi passer son adresse ?
2. MarioMusique le 11-05-2015 à 14:37:35 (site)
Hein ? Quoi ? J'ai écrit quelque chose de drôle ?
3. Nikole-Krop le 12-05-2015 à 06:19:32 (site)
:-))))
Quant à moi, si je t'avais pris en photo, je t'aurais lacéré davantage ! :-))))
4. MarioBergeron le 12-05-2015 à 13:31:11 (site)
Bou hou hou ! Bou hou hou !
5. nyxie le 13-05-2015 à 03:40:07 (site)
A te lire on croirait que tu es un affreux Jojo ! tu es un personnage très sympathique avec un grand front, signe d'intelligence, comme Einstein.. pour moi je préfère ta petite photo, tu sais, celle où tu dédicaces ton livre, pour l'endos de ton roman je trouve que ça irait très bien.
Bonne journée multicolore...
}
6. MarioB le 13-05-2015 à 05:21:51 (site)
C'est une photo domestique et pour un livre, les éditeurs préfèrent une photo de qualité pro.
Commentaires
1. Nacre le 24-05-2015 à 05:11:40 (site)
Bonjour Mario...Les conditions pour bien dormir n'étaient pas réunies dès le départ.Dès l'enfance.
Dormir dans le noir absolu (et silence) est capital pour bien dormir.Tant du point de vue de la qualité du sommeil que pour la santé.La lumière perturbe nos horloges biologiques qui sont réglées comme du papier à musique.
Quand la lumière baisse (a fortiori dans le noir complet/nuit noire) le taux de notre mélatonine augmente favorisant ainsi nos rythmes de sommeil.
La lumière est un perturbateur du sommeil:c'est un facteur qui peut aussi générer un état dépressif ou anxieux.Le manque de sommeil constitue une porte ouverte à l'obésité et au diabète,etc.Les travailleurs de nuit sont souvent en surcharge pondérale (sans vouloir généraliser bien sûr)
Un dérèglement physiologique du cycle réparateur en entraîne un autre et ainsi de suite.Le sommeil est capital pour se régénérer et recharger nos batteries.
"La nuit m'appartient" dites vous..vraiment?
"Le combat de ma vie:dormir" vous dites aussi.
Vous avez pris le parti de laisser les choses en état afin de consacrer le temps dévolu au sommeil en travaux d'écriture?
La crainte de ne pas s'endormir peut devenir effectivement une phobie.
Un truc sain et naturel:manger des laitues le soir.
Son suc est très riche en lactucarium qui favorise l'endormissement.
Si j'ose:Bonne nuit à vous..enfin pas tout de suite attendez ce soi pour ce faire. :-D
2. MarioMusique le 24-05-2015 à 16:38:37 (site)
Merci pour ces renseignements, mais je crois que la plupart ne me concernent pas. Dès l'instant où tu l'acceptes, qu'il s'agit de ma façon de vivre, je crois que ces écueils sont évités.
Pour rien au monde je ne voudrais dormir la nuit, car je sais que je raterais la plus belle partie de la journée. Cependant, en été, c'est difficile de trouver le sommeil, à cause du bruit, de la chaleur, du soleil que se lève tôt (4.15 AM, en juin). Au cours de l'hiver, je peux me coucher à 7 AM et il fait encore noir.
3. Nikole-Krop le 24-05-2015 à 17:05:21 (site)
Je m'endors avec une facilité déconcertante, mais je ne me couche que quand je tombe de sommeil. Et ce peut être à 3h du mat. Mais je ne dors vraiment bien que volets ouverts, donc pas dans le noir, et le plus souvent la fenêtre ouverte à la fraîcheur, et, le matin, au chant des oiseaux. J'ai aussi tendance, le soir ou la journée, à piquer facilement du nez, quand je ne travaille pas,s'entend. Tout ça pour dire que le sommeil et la veille sont vraiment affaire de personne.
J'ai toujours considéré que les moments les plus intéressants de la vie etaient la nuit et le matin. Mais alors, il faudrait pouvoir dormir, au mons un peu, l'après-midi.
la laitue ? Soit ! ... :-) L'alcool, parfois aussi ... :-)
4. MarioB le 24-05-2015 à 17:21:11 (site)
En effet : chaque personne a son propre sommeil. Merci Nikole.
En cas d'insomnie, je vais tenter la laitue !
5. lulette le 25-05-2015 à 02:30:30 (site)
Eh bien quasiment tout comme Nikole ! Mais je m'endors bien plus tôt qu'elle, sinon c'est l'angoisse pour le lendemain en cours !
Mais en effet, le tout petit matin est une belle période de la journée : le monde nous appartient davantage, puisque tous les autres dorment !
Je ne peux pas dormir dans une pièce où la porte, la fenêtre et les volets sont fermés !
Mais... je commence à connaître des moments d'insomnie, réveil entre 2 et 3 heures du mat', rendormissement environ une heure plus tard.
Alors vive la sieste les jours où je peux ! J'adore la sieste. As-tu tenté ?
6. Nacre le 25-05-2015 à 06:28:51 (site)
Bonjour Mario.Oui,nous sommes inégaux face au sommeil.Certains ont besoin de six heures,d'autres de 9 heures pour être en forme.Une infime partie de personnes n'ont besoin que de 6 heures.La durée moyenne se situe entre sept et huit heures pour les adultes..et 10 heures pour les enfants.En ce qui me concerne, je dors 7 heures d'affilée minimum par nuit voire 8 heures.Dans le noir,volets clos et fenêtre entrouverte été comme hiver/jamais de chauffage dans ma chambre.J'aime bien profiter également de mes soirées -mais sans grever (sauf exceptions) le temps de sommeil dont j'ai besoin- aussi des p'tits matins et journées d'autant plus après de bonnes nuits réparatrices.
Si vous ne voulez pas dormir la nuit,c'est votre droit le plus absolu.Je ne suis pas dogmatique.Simplement j'ai pris votre titre pour argent comptant même s'il est contradictoire avec la suite de votre propos.J'en fais état sur mon précédent commentaire.Si c'est un choix délibéré de ne pas dormir la nuit pourquoi l'assimiler à un combat? J'avoue être un tantinet perplexe.
Ne sachant pas si c'était du lard ou du cochon j'ai simplement voulu apporter mon aide à votre "combat" si réel combat il y avait (pour vaincre vos difficultés pour trouver le sommeil/insomnies/nuits hachées,etc.).
Néanmoins,au risque de vous déplaire mais sans vouloir vous offenser,je ne crois pas du tout que le fait d'essayer de moins dormir,volontairement ou non,évite certains écueils liées au manque de sommeil.Les personnes en manque de sommeil (que ce manque est volontaire et orchestré délibérément ne change rien à la donne) s'exposent à de nombreuses maladies diverses et variées.
Ceci dit..indéniablement chacun est libre de sa façon de vivre la nuit & le jour.
Très bon lundi à vous.
7. MarioMusique le 25-05-2015 à 10:14:34 (site)
Ça a ouvert la discussion !