Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 12-07-2015 à 23:28:45

Mario disco mobile

 

Il n'y a jamais eu de "Raison sociale" ni de publicité pour ce service, mais je l'ai fait souvent, entre 1975 et 1985, tout simplement parce que j'avais le matériel et beaucoup de disques de tous les styles. Cela se faisait "de bouche à oreille", par la voie de personnes que je connaissais. Il y a eu des fêtes étudiantes, des célébrations de Noêl, du Premier de l'an, un 25e anniversaire de mariage, une fête de la Saint-Jean, tant de choses !

 

La plupart du temps, j'étais le disco et mon copain Gilles était le mobile. Il me relayait quand je voulais prendre une pause. En premier lieu, nous nous étions donné le nom de "Sofa Disco" et je n'avais qu'une platine. Comment y arriver, dans un tel cas ? J'avais mon gros magnéto à rubans, avec des bobines remplies de succès populaires. Cependant, cela limitait l'improvisation ! Je n'avais pas le choix de faire entendre ce qu'il y avait sur le ruban, même quand les gens ne dansaient pas ! Il y avait aussi des conditions pénibles, particulièrement lors de fêtes étudiantes. Il fallait installer nos trucs loin des jeunes, car, parfois, ils dansaient avec tant de vigueur que l'aiguille sautait sur le disque !

 

La photo, la seule, date de décembre 1980. Sans doute une fête familiale pour célébrer l'arrivée du 25. Mon matériel était à son zénith : deux platines, la table de mixage (que je possède toujours, d'ailleurs), l'ampli et les enceintes sonores, qu'on ne voit pas. La lampe me servait à éclairer les tables pour préparer mes enchaînements, car dans la plupart des salles, c'était sombre. Sous la table, on peut voir deux caisses pleines de microsillons. Il y avait sans doute des boîtes pour les 45 tours, à ma portée. Le garçon avec la moustache était Christian, qui me servait d'animateur, de temps à autres.

 

J'ai dû faire ceci une dernière fois vers 1987, car je me souviens que j'avais refusé de me plonger là-dedans à nouveau, mais qu'un homme, ancien confrère de travail, avait insisté. C'était pour un anniversaire de mariage. De façon générale, j'en avais marre de brancher et débrancher, de choisir les disques, etc.

 

Deux tâches voisines : en 1975, j'avais été le DJ pour une fête étudiante, avec un concours de danse de 24 heures. Je disposais du matériel de la radio étudiante. Je crois que trois couples avaient réussi à danser une journée entière, mais peu de gens avaient pensé que le type de la musique avait aussi fait tourner des disques pendant tout ce temps. Je me souviens que vers les petites heures du matin, les danseurs me criaient : "Un slow ! Mets un slow !" Ça leur permettait de se reposer !

 

La seconde tâche : mon rêve absolu était de devenir DJ dans un bar. C'est arrivé en 1982, dans une brasserie du nom de Le Gosier. Le rêve est devenu un cauchemar et j'ai tout arrêté après trois dimanches. J'en avais plein le dos des gars saouls qui s'accrochaient à ma cabine pour réclamer des chansons.

 

 

Tags: #musique
 


Commentaires

 

1. jakin  le 13-07-2015 à 12:19:04  (site)

Bonsoir Mario, c'est tout de même une belle expérience musicale....

2. MarioMusique  le 13-07-2015 à 12:42:12  (site)

Il y a certes eu du plaisir, mais en dernier lieu, j'étais très las...

3. lulette  le 19-07-2015 à 01:46:03  (site)

Tu avais les cheveux courts !
J'ai fait cette activité une fois avec deux copains, j'ai trouvé ça amusant mais j'ai aussi compris tout de suite que je ne le referais pas : trop de machineries, de demandes persos pendant la soirée, tout ça...
Encore un joli souvenir à lire, en tout cas !

4. MarioMusique  le 19-07-2015 à 02:50:43  (site)

Les demandes spéciales, c'était pénible, surtout de la part de gars saouls. Je me souviens lors d'une fête étudiante, un type me demandait du "Progressif", alors que tout le monde était là pour danser le disco sur les succès du moment. Pas le temps de faire entendre Pink Floyd, hein!

 
 
 
posté le 11-07-2015 à 01:05:30

Le langage du blogueur

VEF est ma cinquième plateforme et j'ai constaté que les gens s'exprimaient de cinq façons différentes. Il y a cependant des points communs. Aujourd'hui, je désire me pencher poliment sur la zone de commentaires des visiteurs.

 

 

 

Voici un cas. Votre nom est Richard et vous êtes un spécialiste des chevaux. Vous avez beaucoup de connaissances des différentes espèces et vous les communiquez par des articles bien préparés, avec photos. Votre plus récent article est le fruit de lectures diverses et vous avez passé quarante minutes à tout condenser. Voici quelques types de réponses que les visiteurs peuvent vous laisser.

 

 

 

 

 

PAS LU L'ARTICLE

Cette personne donne la preuve qu'elle n'a pas lu l'article, mais regardé les photos, car elle répète ce qui a été dit dans le texte.

Savais-tu, Richard, que le duc Roberto Grabarkewitz avait un imposant élevage de cette race de chevaux et qu'il a ainsi propagé la race en Normandie ?

 

 

 

 

 

PHOTO DU JOUR

Félicitations pour la photo du jour.

Ce visiteur inconnu ne reviendra pas sur votre blogue, à moins d'avoir de nouveau la photo du jour.

 

 

 

COMMENTAIRE VIDE

Je ne sais pas trop pourquoi des visiteurs ne disent rien, mais font accompagner leur envoi par une photo de paysage, de z'enfants ou de petits chiens blancs frisés. Exemple :

Bravo Richard. C'est intéressant.

 

 

 

 

LE COMMENTAIRE PUBLICITAIRE

Nul ne sait si ce visiteur a lu le texte ou regardé les photos, car il profite surtout de sa présence pour tenter d'attirer Richard vers son propre blogue. Exemple :

Félicitations, Richard. Je pense que tu devrais aimer mon plus récent article, sur les gens qui écrivent sur du papier et tuent ainsi les gentils arbres. Je t'invite à ne pas le rater.

 

 

 

 

 

LE COMMENTAIRE AU QUOTIDIEN

De nouveau : cette personne a-t-elle pris connaissance de l'effort de Richard ? Voici :

Beaux chevaux ! Tu sais, samedi dernier, avec mon mari, je me suis rendue en randonnée dans un beau coin de pays. Nous avions préparé un panier de pique-nique pour les enfants, qui se sont bien amusés. Puis, sur le chemin du retour, nous avons mangé dans un restaurant se spécialisant en poulet. C'était délicieux !

 

 

 

 

 

 

SIGNER LE COMMENTAIRE ?

Un cas exclusif aux femmes. Ne jamais signer votre véritable prénom, mais bien un dérivé répétitif et enfantin du dit prénom.

Par exemple, si vous êtes Christine, vous signez : Cricri. Si vous êtes Manon, vous devenez Mama. Votre prénom est Lauraine ? Signez Laulau (ou Lolo). Par contre, si vous êtes Caroline, ne signez pas.

 

 

 

REMERCIEMENT

Il ne faut pas remercier Richard. Le langage du blogueur veut que l'usager termine le message par :

Bisou, bisoux, bizoos, bibi, bysou, bisoubisoubisou, bisoooouuuu.

 

Tags: #internet
 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 11-07-2015 à 06:37:59  (site)

Je ne me trouve pas .
Bisous.
Nini.

2. jakin  le 11-07-2015 à 12:24:11  (site)

Bonsoir Mario, Tu joues à l'Ethnologue sur la Toile....Cette recherche empirique ne m'est jamais venu à l'esprit quand j'étais en activité ? Mais il faut le souligner, elle parait très marquante pour comprendre l'évolution de l'individu dans notre société virtuelle....

3. MarioB  le 11-07-2015 à 12:41:53  (site)

Les bisous de Nini, maintenant ! Ah! Ah!

Armand, il suffit d'observer... Cette douce moquerie est basée sur des faits réels.

4. lulette  le 19-07-2015 à 01:55:21  (site)

Hi hi, bien vu ! Je me retrouve un peu dans la catégorie de celle qui en profite pour raconter ses trucs... Mais c'est toujours en rapport avec ce que tu as écrit et parce que tes anecdotes me plaisent et me parlent !
Sur aminus, il y en a une qui joue à a maîtresse : elle distribue des bons points à tout le monde (oui, elle visite tout le monde !), avec des commentaires comme "bien", "intéressant", "génial", "oh c'est vert"... C'est un moyen de ramener tout le monde sur son blog, puisque finalement, c'est surtout l'échange de commentaires qui est le plus pratiqué ici ou ailleurs (et ça me navre !)... elle a pas idée comme elle m'énerve (car elle ne lit jamais les réponses à ses commentaires), hi hi
C'est marrant que tu écrives cet article car ça fait quelque temps que j'ai envie d'en écrire un sur le même sujet, ou presque.

5. MarioMusique  le 19-07-2015 à 02:52:53  (site)

Un article inspiré sur ce que récolte Jakin. Il a souvent des réponses semblables. C'est une moquerie, mais pas une critique. Les gens ont le droit de s'exprimer comme ils le désirent.

6. lulette  le 19-07-2015 à 02:59:40  (site)

Oui... et non, en tant que "propriétaire" du blog, c'est toi qui as ensuite la liberté de gérer les commentaires comme tu l'entends. Ainsi, je ne réponds jamais à cette blogueuse mais je ne la bannis pas. D'autres modèrent les commentaires, ou empêchent de pouvoir poster des images, etc. Mais il est certain que la variété des commentaires participe d'un certain plaisir à bloguer Sourire

7. MarioMusique  le 19-07-2015 à 03:16:30  (site)

Les seuls commentaires que j'efface, ce sont ceux avec des images. Mais je n'en ai pas souvent. C'est arrivé chez Ekla, il y a quelques semaines.

 
 
 
posté le 08-07-2015 à 18:44:07

Plume et Cassonade à St-Jean-de-Matha

 

 

C'était au cours de l'été 1978 et l'idée de se rendre à St-Jean-de-Matha pour applaudir Plume Latraverse et Stephen "Cassonade" Faulkner avait été improvisée. Pas de billets en poche ! Avec Dino et sa blonde, Gilles est passé me prendre dans sa première automobile, une Lada usagée baptisée Gougoutte et qui avait une portière qu'on devait attacher avec une corde pour la tenir fermée. St-Jean-de-Matha était une petite ville du nord, à près de deux heures de route de chez moi. Je n'avais jamais entendu ce nom de ma vie.

En cours de route, la pluie s'en mêle. Rien pour arrêter Gougoutte! Déjà la bière et les joints circulaient dans le véhicule et on s'amusait à gueuler les chansons de Plume, alors que Faulkner venait à peine de lancer son premier microsillon. Comme tout le monde de ma génération, nous avions eu un coup de foudre pour le sympathique Pommes de route, le seul disque avec le nom de Plume et Cassonade en vedette. Nous espérions entendre ces chansons en spectacle.

À l'approche de notre destination : surprise ! La petite route était profondément pleine de voitures de jeunes tentant de se rendre sur le site. Attendre que cela se calme... Dino, grimpé sur le toît de Gougoutte, nous informait qu'il y en avait des milles et des milles de bagnoles immobiles. Les piétons dépassaient facilement les autos. Des échanges et des rires fusaient de toutes parts entre les malheureux bloqués. Au fond de l'horizon, on entendait la musique. Le plus sage était d'abandonner Gougoutte et de poursuivre à pieds.

Longue marche et re-pluie ! Quand enfin nous sommes arrivés sur le site, tout ça ressemblait à Woodstock : plus de coût d'entrée, des jeunes écrasés partout sur le sol humide, le liquide et la fumée circulant sans cesse entre inconnus. Je pense que la musique n'avait plus d'importance. Le rassemblement, le moment primait avant tout. J'avais l'impression que la jeunesse entière du Québec s'était donné rendez-vous dans ce coin perdu, alors que les organisateurs devaient attendre mille personnes. D'autres gars nous disaient que dans l'autre sens de la route, c'était la confusion totale et qu'on comptait davantage d'autos abandonnées que de conducteurs.

Avec beaucoup de retard, Faulkner s'est pointé sur scène avec ses musiciens, pour jouer les pièces de son 33 tours. Pas de Plume ; il avait fait sa part bien avant. J'étais saoul ou autre chose, mais je me souviens surtout que tout le monde l'était tout autant que moi. Chacun parlait à chacune. Ouaip ! C'était notre petit Woodstock.

Avec le recul, je crois que Plume et Cassonade à St-Jean-de-Matha symbolisaient la fin de ma jeune génération. J'avais déjà 22 ans et devais faire figure de vieillard parmi cette faune. Tout le monde est rentré dans le rang à partir de 1979 et la musique québécoise, si importante pour nous, est entrée dans une phase de déclin. Je ne voudrais pas croiser quiconque présent à St-Jean-de-Matha. J'aurais peur de voir la dégénération de ma génération.

J'ai souvent pensé à ce rendez-vous manqué, surtout quand il m'arrive d'écouter Pommes de route ou le premier disque de Faulkner. L'an dernier, j'ai écrit un roman intitulé Manon,  se déroulant en 2044, alors qu'une vieille femme de ma génération vit dans un foyer. Elle garde dans son coeur la rencontre avec l'homme de sa vie et ce moment précieux qu'elle avait vécu à St-Jean-de-Matha.

Illustration ci-haut : La pochette de Pommes de route (1975). Plume Latraverse (à gauche) et Stephen Faulkner (à droite) sont toujours actifs de nos jours, mais pas ensemble. La chanson :  Jonquière, chantée par Plume sur une musique de Cassonade, présent au piano et aux harmonies vocales.

Tags: #musique
 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 09-07-2015 à 06:10:25  (site)

Très belle histoire : j'aime ! :-)

2. jakin  le 09-07-2015 à 12:28:41  (site)

Bonsoir Mario, Belle sonorité, cela ressemble beaucoup à ce que l'on entendait aussi sur le plateau du Larzac en France après les années poste 68, les premiers baba-cool....

3. MarioB  le 09-07-2015 à 13:32:10  (site)

Merci, aimable Nikole.
Oui, Armand, il y avait cet aspect sur ce disque, mais aussi du blues. Faulkner, en solo, proposait du country-rock. Ce sont deux artistes qui m'ont accompagné de mon adolescence à aujourd'hui.

4. lulette  le 19-07-2015 à 02:01:25  (site)

Très jolie guitare dans ce morceau qui sonne bien "seventies", j'aime, surtout pour illustrer ce chouette souvenir ! Maintenant je sais que le Québec a eu son Woodstock Sourire

5. MarioMusique  le 19-07-2015 à 02:55:48  (site)

Au début de la chanson, Plume dit "Assis au Boc pas loin de la porte". Le Boc était une brasserie de la ville de Jonquière et lors de mon passage là-bas, lors de salons du livre, le lieu existait encore. Le fils de mon éditeur parlait du "Boc de la chanson de Plume."
C'était vraiment très improvisé, cette sortie ! Je me souviens que j'avais les chaussettes imbibées d'eau !

 
 
 
posté le 07-07-2015 à 01:44:47

Attention à la fausse balle !

 

Depuis que je fréquente les terrains et stades de baseball, je n'ai jamais été atteint par une fausse balle et... Bon! Je dois expliquer aux Européens : une fausse balle n'est pas le contraire d'une vraie balle, mais une balle cognée hors-jeu par le frappeur. Elle file hors des lignes de démarcation ou... dans les estrades, chez les spectateurs.

Il y a une dizaine d'années, j'ai passé près d'être atteint. La balle avait été frappée très solidement et j'ai eu le temps de la voir filer comme une dingue vers moi, de m'enlever de sa trajectoire. Elle a arrêté sa course sur le banc voisin. Je vous assure que ça arrive supersonique en maudit !

En ce lundi 6 juin 2015, je me rends au terrain pour voir, pour la première fois, une équipe de calibre inférieur que celle que j'ai l'habitude d'encourager. Il y a eu une fausse balle en ma direction, mais comme elle a été frappée vers les hauteurs, je ne l'ai jamais vue arriver, mais je me suis retiré quand un homme a crié : "Attention, monsieur!" Très près de m'atteindre au pied ! Oufff... Dangereux, le rôle de spectateur.

Au fait, ces jeunes joueurs, de 13 à 15 ans, m'ont étonné par la petitesse de certains. L'équipe adverse était particulièrement moche. Non seulement ils comettaient des erreurs d'exécution, mais aussi des erreurs de base incroyables. L'équipe de Trois-Rivières en a disposé facilement. Ah, j'oubliais : il y a une fille dans l'équipe de Trois-Rivières. Ce n'est pas interdit, mais tout simplement rare.

Tags: #balle
 


Commentaires

 

1. Florentin  le 07-07-2015 à 09:31:05  (site)

Salut, Mario ! Le terrain que fréquente habituellement mon petit-fils est entouré de grillages haut montés. Ce qui limite les occasions de recevoir des fausses balles ! Et heureusement, une balle de base ball, ça pèse lourd et, si tu y ajoutes la vitesse, ça doit faire mal quand tu la reçois dans l'oeil !

2. MarioB  le 07-07-2015 à 11:36:10  (site)

Entièrement entouré de grillage ? On ne voit pas ça ici. Derrière le marbre, oui, mais pas partout.
Une balle, c'est très dur ! La fausse balle d'il y a une dizaine d'années, on aurait dit un bolide qui fonçait sur moi. Un copain qui m'accompagnait parfois avait dit que je me plaçais à l'endroit idéal pour recevoir une fausse balle, mais ce n'est arrivé qu'une seule fois.

 
 
 
posté le 05-07-2015 à 01:12:22

Petit Mario à l'école

 

 

J'ai toujours en ma possession deux bulletins scolaires des jours de mon enfance : ceux des années 1967-68 et celui que je vous présente, de 1966-67 alors que j'étais en sixième année du cours primaire, avec mademoiselle Huguette Alain comme enseignante. J'en étais amoureux ! Elle ressemblait à Cléôpatre, avec son toupet. Je l'ai tant aimée que je l'ai évoquée dans mon roman Contes d'asphalte.

J'étais un élève discret, souvent dans la lune. Comme dans le cas de beaucoup d'enfants de jadis, et même pour ceux d'aujourd'hui, la seule chose qu'on ne nous enseignait pas à l'école était : comment étudier. Personne ne m'a jamais montré. Les notes, à gauche, ne laissaient pas deviner mon avenir. En français, en rédaction, j'avais obtenu quatre C. Pas de quoi être publié ! La note globale était cependant de 78 %. 73 % en arithmétique ? Quel miracle ! Notez la section "Autres matières" : j'ai débuté avec un F (moins de 50 %) et au bulletin suivant, j'avais un B (80 à 90 %) Quel bond prodigieux ! Je me demande ce qu'était cette science mystérieuse... Moche en religion, cependant.

À droite : les jugements de mon amour relativement à ma petite personne. Pour lui plaire, je suis passé de peu sociable aux jeux à "Bien". J'ai aussi débuté comme mauvais étudiant pour terminer "Assez bien." Rien d'autre ? Pas de baiser, madamoiselle Huguette ?

À l'endos : j'apprends que j'avais raté deux journées d'école. Il y avait aussi un espace avec les signatures de mon père. Nous étions tenus de faire signer les bulletins et de les rapporter à l'école, afin de prouver à la direction que nos parents étaient au courant. La terreur de beaucoup d'enfants. Pas mon cas : mon père s'en fichait.

Pour mieux voir, cliquez pour agrandir.

Tags: #École
 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 05-07-2015 à 03:39:41  (site)

C'est drôle ce que tu nous montres là, parce que pas plus tard qu'hier je suis tombée sur mes bulletins de 3e (dans des vieux papiers, et sans chercher, comme d'hab ... ah, la stupéfaction, par ailleurs, de retrouver dans une boîte oubliée de papiers de ses parents !!! mais c'est une autre histoire)
Toujours très intéressant la lecture de bulletins, quand on sait ce que l'élève est devenu ensuite ... très intéressant -d'autant que parfois les souvenirs ne cadrent pas avec ce qu'on dit de soi).
en revanche pour le consulter ton bulletin, c'est coton : parce que si on clique ça ouvre à peine plus grand ! :-(

2. Nikole-Krop  le 05-07-2015 à 03:40:45  (site)

(Ah manque des majuscules et y'a des petites coquilles: pardon ...)

3. MarioB  le 05-07-2015 à 12:21:20  (site)

En effet, ce n'est pas tellement plus grand quand on clique dessus ! Je ne m'étais pas rendu compte.

J'ai une boîte, chez moi, remplie de trucs de mon enfance et de mon adolescence.

4. Florentin  le 07-07-2015 à 09:38:41  (site)

Je n'ai pas gardé de bulletins de notes avant la fin de mes études secondaires. Tout simplement, parce que je n'y ai pas pensé ! Je me souviens seulement d'être progressivement passé du statut d'élève très moyen à celui de bon élève. Question de motivation grandissante sans doute ...

édité le 07-07-2015 à 15:39:14

5. MarioB  le 07-07-2015 à 11:38:01  (site)

J'ai une tendance à conserver certains trucs. À l'adolescence, j'étais un étudiant médiocre et rien, profondément rien, ne laissait présager que j'obtiendrais un jour un diplôme doctoral.

6. lulette  le 19-07-2015 à 02:06:58  (site)

Ah j'aime ce genre de documents, pour ce qu'en dit Nikole, notamment ! Pour moi, c'est mon père qui s'est chargé d'archiver tout ça pour nous. Me concernant, ce qui revenait souvent était "trop de bavardages", et "brillante mais n'exploite pas ses capacités", et au fond, ça n'a pas changé !

7. MarioMusique  le 19-07-2015 à 02:57:41  (site)

Je crois que j'en ai de mon adolescence aussi, alors que je récoltais 21 % en math's !!!

 
 
 
posté le 03-07-2015 à 20:07:56

Écrasez ce piéton que je ne saurais voir !

 

Vendredi le 3 juillet 2015, vers 13.15 heures, j'attends qu'il y ait moins de voitures pour traverser le boulevard Sainte-Madeleine, étant installé dans la zone pour piétons quand, très soudainement, une auto, stationnée tout près, fonce à vive allure en ma direction ! J'ai eu le temps de courir vers le trottoir, trébucher et me blesser, pendant que le conducteur a pousuivi sa route, sans arrêter. Un type aurait voulu me frapper qu'il n'aurait pas écrit un meilleur scénario.

Un genou erraflé, l'intérieur de ma main droite, puis le coude du bras gauche. Du sang partout ! Rien dans mon sac à dos pour assécher le tout. Je traverse vers le petit centre commercial, avance vers une caissière du supermarché pour lui demander si elle n'aurait pas un papier mouchoir à me donner, un essuie-tout. Vous savez ce qu'elle m'a répondu ? Elle m'a indiqué le numéro de la rangée pour en acheter. Je suis demeuré bouche-bée, mais un employé, tout près, a répondu à ma demande.

Comme je me rendais à la maison de retraite de ma mère, l'infirmière du lieu a désinfecté et placé ce qu'il fallait pour que la poussière ne s'infiltre pas sur ces blessures.

Il y a des journées, comme celles-là...

 

 


Commentaires

 

1. Nikole-Krop  le 04-07-2015 à 03:35:17  (site)

Monde de gougniafiers impolis !
C'est la civilisation RAFTA (Rien A Foutre Des Autres) !
Bonne journée Mario !

2. MarioB  le 04-07-2015 à 12:55:18  (site)

Si j'avais eu dix ans de plus, je ne suis pas certain que j'aurais pu me jeter si rapidement vers le trottoir.

3. Florentin  le 07-07-2015 à 09:42:18  (site)

Il y a effectivement des jours où on ferait mieux de rester couché ...

4. MarioB  le 07-07-2015 à 11:38:42  (site)

Le hic est qu'on ne connaît pas ces journées !

5. lulette  le 19-07-2015 à 02:08:45  (site)

C'est la réaction de la caissière qui me choque le plus, curieusement !

6. MarioMusique  le 19-07-2015 à 02:58:42  (site)

En effet !

 
 
 
posté le 03-07-2015 à 01:42:55

Les journaux de jadis

 

J'ai passé une partie de ma vie à manipuler des microfilms d'anciens journaux. Pour mes recherches universitaires en histoire, pour mes romans et pour mon simple plaisir. J'y croisais tout le temps des découvertes étonnantes, fascinantes. Les journaux ont commencé à prendre la forme qu'on leur connaît à partir de la décennie 1910. Avant, c'était ardu à consulter. Il y avait peu de gros titres, pas de photos, quelques illustrations. Les articles, souvent des entrefilets, étaient étalés en plusieurs colonnes, pêle-mêle. Pour s'arracher les prunelles des yeux sur un écran, c'était idéal. Pour des découvertes, des instantanés de la vie de gens de ce lointain passé, je vous invite à quelques nouvelles glanées ça et là dans la copie du journal Le Trifluvien, édition du mardi 29 octobre 1907.

 

 

 

 

 

 

Vendredi dernier, une épingle à cheveux montée en or, avec diamants, a été perdue. Prière de la rapporter au bureau du Trifluvien. Récompense promise. La dame attend encore...

Requête d'un certain nombre de contribuables demandant la pose d'une lumière à arc sur la rue des Forges entre les rues Royale et St-Olivier. J'ai vérifié : Cela a été fait !

Monsieur Philippe Bellefeuille vient de vendre ses glacières. Il a l'intention d'ouvrir une buanderie à vapeur. Une bonne idée, non ?

Ouverture de l'école des arts. Les personnes qui désirent suivre ces cours sont priées de donner leurs noms à l'Académie de la Salle. On nous souligne que les frères des écoles chrétiennes agiront comme professeurs.

Pour cause de départ, on désire vendre un magnifique piano Heintzman très peu d'usure, aussi poêle de cuisine et meubles divers. 226 St-Maurice. Vous noterez qu'il n'y avait pas de numéro de téléphone.

Mercredi et jeudi, à l'Hôtel de ville, Monsieur Lacouture donnera deux représentations de vues animées pour le bénéfice de la Société Saint-Jean-Baptiste. Trois-Rivières n'aura de salle de cinéma qu'en 1909.

Nous vous invitons à venir visiter notre assortiment de chaussures Invictus, qui sont reconnues comme la meilleure marque sur le marché. Guilbert et Magny, 152 Notre-Dame. Publicité dans les faits divers !

Le projet de nivellement de la rue Champlain a été abandonné pour cette année, le Comité des Chemins ayant fait rapport que ces travaux pouvaient être ajournés au printemps prochain. Tous pareils, ces fonctionnaires !

Poisson et Beaudet, les deux évadés de notre prison, sont toujours en liberté. Verrouillez vos portes !

 


Commentaires

 

1. elena13  le 03-07-2015 à 09:05:38  (site)

Merci pour l'histoire des journaux !!!

2. MarioB  le 03-07-2015 à 12:31:36  (site)

Merci.

3. Nikole-Krop  le 04-07-2015 à 03:37:00  (site)

Chouette !
Quel décalage avec les titres d'aujourd'hui ...

4. MarioB  le 04-07-2015 à 12:54:04  (site)

En général, il y avait un gros titre (un seul) par journal.
Le Trifluvien était surtout au service de la ville de Trois-Rivières.

5. lulette  le 19-07-2015 à 02:12:15  (site)

Comment tu sais que la dame attend encore ? Rire
J'aime beaucoup quand tu nous présentes ce genre de florilèges.

6. MarioMusique  le 19-07-2015 à 03:00:02  (site)

Je pourrais le faire souvent, car je possède encore les photocopies de vieux journaux dont je me suis servi pour ma thèse de doctorat.

 
 
 
posté le 01-07-2015 à 18:40:50

La vie musicale en Nouvelle-France

 

 

Depuis toujours, 75 % de mes lectures sont des livres d'histoire. J'aurais pu en avoir ras-le-bol suite à mon doctorat, mais ce ne fut pas le cas. Le livre suivant est le plus mauvais que j'ai croisé, en histoire.

 

 

Il m'a été donné lors d'un salon du livre, en mai 2003, parce qu'il avait été endommagé dans le transport. Je l'ai feuilleté, pensant "Oh... Je crois que je n'aimerai pas ça..." De ce fait, je ne l'ai lu que cette année, au compte-gouttes. Il a passé une décennie dans ma bibliothèque, sans que je ne l'ouvre.

 

 

Le sujet, pourtant, avait tout pour m'intéresser : la musique à l'époque de la Nouvelle-France. Cependant, 281 des 446 pages sont consacrées à la musique dans les communautés religieuses. Beaucoup trop ! D'autant plus que les auteurs se répètent sans cesse. Par exemple, ils parlent de la musique dans toutes les communautés, une à la fois, alors que de façon générale, ces hommes et femmes faisaient la même chose. Il aurait fallu synthétiser un peu plus. J'ajoute que les deux signataires ont souvent le défaut de parler trop de la technique musicale. Si vous n'êtes pas musicien, il y a 100 % de chances que ces passages soient de la science-fiction pour vous. Enfin, ils ont utilisé toutes les sources d'époque, alors que certaines étaient d'un mince intérêt.

 

 

La partie "Musique chez le peuple" est davantage intéressante. Comme en France, il y avait des bals chez les "gens de bien". On pouvait aussi compter sur des professeurs de musique et de danse. Il y a un répertoire des instruments et livres de musique en vogue dans la colonie, les mêmes qu'en France. Le répertoire est aussi commun. J'ai apprécié la présence d'instruments chez diverses personnes. De quelle façon les auteurs ont-ils pu trouver cela ? Par les inventaires après décès. Les notaires étaient tenus de prendre en note ce que les disparus possédaient dans leurs habitations. Alors, on croisait des tambours, claveçins, luth, etc.

 

 

Un extrait qui m'a fait sourire. Une religieuse parle du chant de cette charmante façon :

 

 

Au choeur : lentement, posément et gravement.

À l'hôpital : vite, c'est-à-dire fermement.

Au parloir : légèrement et comme en passant.

À la récréation : gaiement et gracieusement.

 

 

L'illustration de la page couverture est particulière : c'est un morceau de guitare, découvert lors de fouilles, au cours des années 1990, sur un site qui était, au 18e siècle, un pavillon de repos pour des séminaristes. Un lointain ancêtre y avait gravé une demoiselle jouant du violon. Cliquez pour agrandir et mieux voir.

 

 

 

 

Référence : La vie musicale en Nouvelle-France, par Élisabeth Gallat-Morin et Jean-Pierre Pinson, Éditions du Septentrion, 2003.

Tags: #histoire
 


Commentaires

 

1. lulette  le 19-07-2015 à 02:15:31  (site)

En effet, "Musique chez le peuple" semble être la partie plus intéressante. Je pense qu'il aurait fallu un CD d'accompagnement pour que le lecteur rentre réellement dans le sujet, non ?

2. MarioMusique  le 19-07-2015 à 03:01:33  (site)

Il y a un ensemble musical qui se consacre à cette musique. Je crois qu'ils portent le nom de Violons du Roy.

 
 
 
posté le 30-06-2015 à 01:55:05

On est verts et on en est fiers

 

Pénétrer au stade de baseball de Trois-Rivières, il y a dix années, c'était une machine à remonter le temps et tout le monde se serait cru en 1975, à l'époque de la liberté et du partage. Tout était un peu brisé, mais voilà ce qui rendait l'endroit sympathique. En entrant, on voyait des photos anciennes de joueurs. Le plancher était usé par le va-et-vient incessant du public et il y avait le casse-croûte tout juste en face. Un ami montréalais m'avait dit : "Tu entres là-dedans et ça sent le baseball !" Vrai ! J'avais ressenti la même chose en un certain début de saison.

 

 

Après l'échec catastrophique de la Ligue canadienne de baseball en 2003, j'avais adopté l'équipe senior dès l'année suivante. Je ne vous dirai pas leur nom, tant c'était laid, mais on les surnommait les Verts, à cause de l'uniforme des joueurs. "On est verts et on en est fiers!" comme le disait un partisan. Un coup de foudre, une histoire d'amitié, d'émotions. J'ai raté très peu de rencontres entre 2004 et 2008. Je m'y rendais à vélo (une heure à pédaler) et, à l'occasion, je retournais chez moi sous la pluie. J'ai eu très froid ou très chaud. Mon aspect félin m'ordonnait de m'installer toujours à la même place : sur un siège face au troisième but. Rapidement, les joueurs ont remarqué le gars avec des lunettes, particulièrement mon habitude d'écrire un bout de roman avant le début de la rencontre. Le gérant Pierre Hamel me saluait ainsi : "Salut, le poète !" même si je lui répétais que j'écrivais des romans.

 

 

Comme je participais activement au forum du site de la ligue, les joueurs ont fini par connaître mon identité et me saluaient par mon prénom. Certains faisaient preuve d'une gentille amitié, entre autres Shany Carle, Steven Bélanger et Sébastien Dessureault. Sébastien est même venu me reconduire à la maison alors qu'un torrent avait interrompu une joute. Son père, écrivain amateur et sympathique, venait souvent parler avec moi. Il est depuis décédé et cela m'avait peiné. Des joueurs des équipes adverses me saluaient à l'occasion, en me demandant si j'étais le gars qui écrivait sur le forum. Je faisais partie des meubles et j'avais l'impression que ces hommes, plus jeunes que moi, étaient des amis. Quand l'équipe a enfin gagné un championnat en 2008, après deux échecs en finale en 2006 et 2007, j'ai vécu cette victoire avec la même sensibilité que les joueurs. Me rendant féliciter Sébastien, l'homme m'avait étreint, moi le partisan numéro 1. J'étais d'autant plus ému que je me doutais que c'était la fin, sachant qu'au cours de l'hiver, le stade serait rénové à coups de millions de dollars.

 

 

 

Le lieu n'étant pas prêt pour le début de la saison 2009, j'ai suivi l'équipe, avec l'aide d'un copain, vers une petite ville du nord. Quand je suis retourné au stade, en juillet, tout était gris. Les photos anciennes de joueurs avaient fait place à des signes d'interdictions. L'annonceur maison rappelait ces interdictions. J'ai assisté à une partie, puis j'ai fiché le camp au milieu d'une seconde, pour ne plus remettre les pieds dans ce lieu éclaboussé par la rectitude politique. On venait de tuer le coeur de ce vénérable stade.

 

 

 

Je me suis tourné vers les adolescents de niveau midget, évoluant sur un terrain en piteux état à trente minutes de marche de chez moi. Un calibre moins élevé que les seniors, mais j'ai vite trouvé ces jeunes intéressants et l'endroit chaleureux, malgré les bancs inconfortables et le mauvais café. En 2013, le sain stade de Trois-Rivières accueillait une équipe mineure pro, faisant en sorte que les seniors ont été chassés du lieu, se tournant vers mon parc. Joie ! J'allais revoir mes amis.

 

 

 

À la première occasion, en mai 2013, je tombe nez à nez avec le gérant Pierre Hamel, souriant, me tendant la main. "Salut, le poète !" Cette équipe, je l'aimais toujours, malgré le divorce. À la seconde rencontre, j'ai vite noté que chez plusieurs joueurs, le coeur n'y était plus. Sans que cela ne me surprenne, les Verts se sont fait hara-kiri après seulement deux semaines. Certains joueurs sont partis jouer dans d'autres villes, mais plusieurs ont accroché leurs gants. Cette année, la ligue senior accueille une nouvelle équipe à Shawinigan, dans ma région, et quelques joueurs de la bande de jadis font partie de la formation. Il faudrait que je trouve un moyen de me rendre là-bas...

 

Sur la photo, le gérant Pierre Hamel tente de calmer son fougueux Mathieu Bergeron (Numéro 20) qui semble dire sa façon de penser à un arbitre ou à un adversaire.

Tags: #baseball
 


Commentaires

 

1. elena13  le 30-06-2015 à 04:17:35  (site)

C'est vrai qu'on est fiers mais très très fiers !!!

2. MarioBergeron  le 30-06-2015 à 05:27:22  (site)

On était avant tout verts !

3. Florentin  le 30-06-2015 à 08:29:54  (site)

Salut, l'ami ! Je crois t'avoir déjà dit que l'un de mes petits-fils joue au base-ball. Mais, chez nous, c'est un sport qui reste confidentiel. Donc pas de grands stades m'as-tu vu. Le stade dans lequel il office se situe sur une des hauteurs de la ville et en bordure d'un bois. Il est pour le moins rudimentaire et on s'y sent chez nous, nous les supporters. Différence avec toi,quand j'y vais, j'ai le nez sur le grillage et je regarde. Je n'y vais jamais avec une feuille et un bout de crayon ! De coeur tout de même avec ton émotion. Florentin

4. MarioB  le 30-06-2015 à 13:21:29  (site)

Le stade de Trois-Rivières est joli, érigé au cours des années 30, mais le terrain que je fréquente, avec l'équipe ado, est quelque peu rudimentaire... Mais plus
convivial.

 
 
 
posté le 28-06-2015 à 00:07:00

Maman canard

 

Il semble qu'en 2015, les canards du parc du Moulin ne seront pas au rendez-vous, sinon en septembre, comme l'an dernier. Auparavant, dès le début de mai, il y en avait une centaine, présents jusqu'à ce que la glace se forme sur l'étang.

 

 

Ces dernières semaines, je n'ai vu que deux canards : un monsieur et une madame. Il semble que le mec ait accompli son travail car, en ce samedi 27 juin, j'ai vu quelque chose d'étonnant.

 

 

Dans l'étang, j'ai aperçu des petites bêtes qui nagaient. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait d'oiseaux, mais, en approchant, je me suis rendu compte que c'était des bébés canards. Je les ai observés, alors qu'ils se dirigaient vers l'îlot et leur mère, gardienne d'autres rejetons.

 

 

Puis madame a décidé de faire un peu d'exercice. Pas moins de huit canetons ont aussitôt plongé, pour la suivre, pas à pas, comme sur la photo. C'était profondément beau, surprenant. Je les ai observés pendant vingt minutes.

 

 

Quand la mère s'arrêtait, les petits se lançaient tête première à gauche et à droite, s'amusant comme des dingues. Mais quand la canne décidait de se remettre à nager, toute la bande oubliait leurs jeux pour se remettre à la suivre.

 

 

Tout ça est un petit peu banal, me direz-vous, mais moi, l'urbain, je ne suis pas habitué à ce genre de spectacle. À ma prochaine visite au parc, j'apporterai du pain pour la marmaille.

Tags: #parc
 


Commentaires

 

1. jakin  le 29-06-2015 à 12:13:59  (site)

Bonsoir Mario, La nature est toujours une ressource pour celui qui prend le temps d'observer....

2. MarioB  le 29-06-2015 à 12:59:30  (site)

Je demeure un peu loin de la nature...
Merci !

3. lulette  le 19-07-2015 à 02:21:01  (site)

Non, rien n'est banal, même pour moi qui vis en zone semi-rurale, je peux passer des heures à regarder les abeilles, le vol des chauve-souris, redécouvrir les moineaux, tout ça, car le spectacle de la nature est toujours beau, ou hypnotisant (comme regarder longuement les vagues ou un feu)

4. MarioMusique  le 19-07-2015 à 03:02:45  (site)

On voit moins de canards qu'avant et plus que rarement des petits.

 
 
 
 

Ajouter un commentaire

Pseudo : Réserve ton pseudo ici
Email :
Site :
Commentaire :

Smileys

 
 
 
Rappel article