2020 fut une bonne année pour moi. La raison principale : j'ai pu me passer de l'aide de dernier recours du gouvernement du Québec, qui avait l'habitude de me chiper la moitié de la somme octroyée par le Conseil des Arts du Canada, pour la présence de mes romans dans les bibliothèques publiques. Somme très en dessous du seuil de pauvreté, mais quelle frustration de perdre ces dollars, résultat de tant de passion et de travail de ma part. J'ai donc vécu, hélas, grâce à l'héritage de mes défunts parents.