Peu de choses notables au cours de 2018. Il n'y a pas eu de publication et je me sens très déçu des démarches d'avril dernier. Il me semble qu'un romancier ayant déjà onze romans publiés, des présences dans les bibliothèques devrait être considéré davantage qu'un débutant. Il est cependant vrai qu'un débutant est plus facile à manipuler. Une réponse d'une éditrice m'expliquant ce que devait être un 'roman historique'. Encore des marchands de saucisses!
Voici un extrait de circonstance de mon roman Contes d'asphalte, publié en 2001. Mon pesonnage. le petit Martin, plein d'imagination, s'apprête à vivre la parade du père No, organisée par le grand magasin à rayons Fortin. Je souligne que les éléments de la parade sont réels. Je les avais croisés dans un article du journal local, décrivant l'événement. Martin a alors six ans et nous sommes en 1955.
Ma grande soeur m'a fait parvenir ces photos de sa crèche de Noël. Alors, je vous les présente.
Il y en a une centaine dans ce livre de plus de 450 pages. L'avantage est que chaque article est court (5 pages maximum) rendant la lecture facile. Parfois, il y a des métiers proposés qui manquent quelque peu de sources... Par contre, les sources présentes sont en général riches et nombreuses. On ajoute des photos, des illustrations, des peintures. L'auteure s'est surtout concentrée sur des tâches disparues, de la Nouvelle-France jusqu'au Québec des années 1940, avec une concentration sur le 19e siècle. C'est agréable à lire. Une façon simple de connaître des épisodes oubliés de la vie sociale de lointaines époques.
Il ne faut plus s'attendre à des explosions de joie pour une telle fête. Maman a ralenti ses activités, ces deux dernières années, puis elle passe beaucoup de temps au lit, a du mal à marcher. Cependant, elle semblait contente de nous voir tous à la fois : mes deux soeurs et leurs époux, et moi-même.
J'avoue me sentir très agacé et que je considère ce qui arrive comme une niaiserie nuisible. Ma première publication date de 1996 et il y en a eu dix autres depuis, en ne comptant pas les quatre collectifs. Or, depuis peu, il n'y a pas un autre romancier portant mon nom : il y en a deux. L'un a écrit deux romans se déroulant au Klondyke et l'autre un roman jeunesse, à compte d'auteur, ayant eu droit à des présences à la télé d'État parce que son bouquin est inspiré d'un fait réel. Ils ont certes le droit de s'appeler Mario Bergeron, sauf qu'ils s'infiltrent dans mes plate-bandes. À ce que je sache, ce ne sont pas ces deux hommes qui se rendaient dans les salons du livre lointains, à mes frais, dans l'espoir de faire connaître mes créations.