Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 24-02-2019 à 00:22:20

De choses et d'autres

ROMAN : Il semble bien que je vais atteindre la douzaine dans la sphère de mes romans publiés. Après des échanges en zig-zag, mon éditeur 2015-16 a décidé d'y aller pour un troisième Mario B pour sa maison. Cependant, avec cet homme, il y a toujours des revirements de situation. Le texte choisi est Grand-Regard et la Lumière, dont je vous ai souvent parlé. Attendons que la nouvelle soit officialisée avant de présenter les détails.

GRIPPE : Depuis une dizaine, j'ai la grippe. Cela arrive une fois par hiver. Dans mon cas, c'est souvent violent et dure longtemps. Mouche! Éternue! Crache! Mal de tête! Perte de sommeil, d'appétit! À propos, saviez-vous qu'au Québec, les hystériques hygiéniques du gouvernement ont orné les toilettes publiques d'un texte (avec illustrations) pour nous expliquer comment éternuer ? Aussi : comment se laver les mains ? Paternalistes stupides ! Écoutez le fichier audio : Christine Tassan et les Imposteures vont vous expliquer ce qu'est la grippe.

 


 
 
posté le 15-02-2019 à 12:36:05

L'hiver québécois

Mario Peluso : C'est beau
Christine Tassan et les Imposteures : Maudit hiver
 


 
 
posté le 13-02-2019 à 09:47:50

Curieux noms de joueurs de baseball

TRACE COQUILLETTE : Une petite coquille, en somme...

 


 
 
posté le 09-02-2019 à 16:02:58

Travailler en Histoire

CENSURE DU CINÉMA

J'étais alors à la maîtrise. Un historien du cinéma m'a demandé de collaborer à un livre sur l'histoire de la censure du cinéma au Québec. Une partie du travail a pû être fait à Trois-Rivières. À l'étape suivante, je devais me rendre à Montréal à un bureau d'archives, où tous les documents de cet organisme étaient entreposés. Le hic est que le prof ne me payait pas le transport. Je partais le matin en covoiturage et retournais chez moi en autocar, vers 19 heures. Ajoutons un repas, des petites dépenses. Documents fascinants! Le problème est que rendu à la maison, il ne me restait que des miettes du salaire qu'on m'accordait. J'ai donc abandonné. Je sais que le livre a été publié et que mon nom y figure comme collaborateur, mais je ne l'ai pas acheté, car trop coûteux.

 


 
 
posté le 06-02-2019 à 17:56:36

Université : De choses et d'autres

CÉRÉMONIE DE REMISE DE DIPLÔME : Avec le décorum, la toge, la photo avec le machin sur la tête. Oui, j'y ai participé, mais seulement au bacc. C'était long, ennuyant et prétentieux. Détesté chaque instant et refusé de m'y prêter pour la maîtrise et le doctorat. Dans ce dernier cas, le grand patron n'était pas content de ma décision. Quant aux trois diplômes, non ils ne sont pas encadrés et accrochés à un mur. Ils sont demeurés dans leurs enveloppes. Photo : avec mes parents, lors de la cérémonie, en avril 1996. Notez comme j'ai l'air d'avoir hâte de ficher le camp...

PRÊTS ET BOURSES : C'est avec ces sommes que j'ai dû vivre de 1993 à 2006. Supérieur au 'dernier recours', mais pas la fortune. Il s'agissait d'être prudent dans mes dépenses. Vrai que certains aspects du quotidien coûtaient moins cher. Il n'y avait pas de P&B pendant l'été. Après les études, le Ministère de l'Éducation m'envoyait des factures pour que je rembourse les prêts. Après trois échecs, ils m'ont téléphoné pour savoir ce qui se passait. J'ai expliqué : dernier recours, mon âge, mon handicap. Peu après, ils ont donné un autre coup de fil pour m'annoncer que ma dette n'existait plus. Heureux d'apprendre que ces gens avaient de l'humanité. Je ne peux en dire autant d'Emploi-Québec...

 


 
 
posté le 03-02-2019 à 11:18:04

Université : Doctorat

Mon temps au doctorat : 2001 à 2006, alors qu'en réalité, j'avais terminé en 2004. Le but consistait à présenter une recherche historique inédite, supervisé par un directeur de thèse, le même type qu'à la maîtrise, flanqué de trois autres profs de l'UQTR et d'un autre de l'extérieur.

Mon sujet : l'histoire et les discours relatifs à l'Exposition agricole de Trois-Rivières, de 1895 à l'an 2000. Vous connaissez maintenant le refrain : de retour aux microfilms, pour prendre tout en note, mais pas seulement dans les journaux de la ville, mais aussi ceux de la région, de Québec, de Montréal, des Bois-Francs. Bien sûr : des centaines de lectures. Comme l'Expo avait trois volets (Agriculture, commerce et industrie, amusements), je devais connaître ce qui se passait simultanément dans ces domaines.