C'est bien de la musique qu'il y a là-bas. Pas de TuTube. La musique, c'est fait pour écouter, et non pour regarder. Tous les styles sont abordés, sauf le classique et le zizique de variété (avec violons). Dans la colonne de droite, il y a des liens menant vers des styles. Les mots-clefs sont des décennies, ce qui vous permet d'écouter des chansons issues de périodes précises. Je parcours toutes les époques, de 1900 à aujourd'hui. La plupart des articles présentent une chanson, mais il y en a avec plusieurs, surtout quand je fais un article thématique. Par exemple, il y a quelques semaines, j'avais présenté l'histoire de la musique de la Nouvelle-Orléans et il y avait dix chansons par article. Jusqu'à ce jour, il y a plus de mille pièces musicales.
Bien sûr, j'étais au courant de cette idée d'envoyer les chômeurs sur des terres de colonisation en Abitibi et au Tèmiscamingue. Par la voie du journal, cet aspect a pris un nom : Montbeillard, village de colonisation né en 1932 et en grande partie habité par les malchanceux de Trois-Rivières. Outre les articles de propagande, les colons installés là-bas donnaient un autre visage à la situation, comme, par exemple, ce groupe d'hommes et de femmes réclamant de l'aide aux gens de Trois-Rivières, parce qu'ils manquaient de tout. Il y avait aussi une longue lettre mordante d'une institutrice, affirmant que la colonisation de ce lieu était une cruelle utopie.
Dans la nuit du dimanche à lundi, il est tombé un peu de neige, mais pas assez pour qu'elle demeure. Par contre, le lundi soir et jusqu'au début de la nuit, nous en avons assez pour espérer que cette fois sera la bonne. Évidemment, vers 20 heures 30, je suis sorti pour en profiter. C'est si beau! Quand je pense que j'en aurai pour des semaines de paix, à ne pas entendre les maniaques et leurs bidules laids pour tondre la pelouse, à n'être agressé par aucun chien stupide qui aboie sans cesse, et surtout à ne pas voir de champignons mobiles passer dans les rues. Évidemment... je ne pourrai plus me rendre au parc pour écrire... Le seul désavantage de la plus belle de toutes les saisons. Bravo! Bravo!
Le but premier des auteures Geneviève Auger et Raymonde Lamothe était d'analyser l'image de la femme sur la publicité journalistique, du début du siècle jusqu'à la décennie 1970. Abordant les années de la Seconde Guerre mondiale, elles ont été surprises de voir les femmes socialement actives. Ceci les a incitées à chercher un peu plus. Voici donc la vie des femmes québécoises, et en partie canadiennes, au cours du conflit.
Un article du dernier été confessait que ma soeur et moi pensions que notre mère vivait les derniers instants de sa vie, qu'elle ne serait plus parmi nous dès le début de l'automne. Elle était amorphe, passait ses journées au lit, ne mangeait presque plus. Pour notre plus grande joie, maman est toujours parmi nous. Elle a repris des forces, s'est remise à parler et même à chanter! Malgré le froid de cette saison, nous avons pu sortir avec elle pour de légères promenades. Cependant, elle n'est plus tout à fait comme il y a une année. Le temps fait son oeuvre et puisse le nôtre lui apporter du bonheur. Ma mère aura 92 ans dans trois semaines.
Elle a été fondée en 1634, avant Montréal. À l'origine : un poste de traite avec palissades, servant au troc avec les Amérindiens. Le lieu était connu sous ce nom bien avant. Au 16e siècle, l'explorateur Jacques Cartier, passant tout près, note : "Parbleu! Une rivière!" Deux minutes plus tard, son second lui dit : "Diantre, capitaine : une deuxième rivière!" Le même temps a alerté un matelot : "Regardez, messires, une troisième rivière!" C'est ainsi que Cartier baptisa l'ensemble Trois-Rivières, même si ce paresseux n'a pas pris le temps de s'arrêter pour constater qu'il n'y avait qu'une seule rivière, séparée en delta de trois parties à son embouchure.
Je n'ai mis les pieds à Amos qu'une seule fois, pendant cinq journées et une matinée. Un des points communs avec les autres villes abitibiennes est la largeur des rues, comme illustré par la photo. Un historien de là-bas m'a expliqué pourquoi. Ces villes, à l'origine, étaient érigées en pleine forêt. Au cas où un incendie forestier atteignait la ville, le vent aurait du mal à pousser les flammes de l'autre côté de rues si larges. Il y a une conséquence, que l'on voit aussi sur la photo : les automobiles se stationnent de biais à même la rue.
Chicoutimi est le chef lieu de deux régions voisines du nom de Saguenay-Lac-Saint-Jean. Cette capitale est entourée de deux villes d'importance : La Baie et Jonquière. Or, depuis 2002, ce trio ne vit que sous une bannière, appelée Saguenay, comme la rivière. J'avais trouvé idiote cette idée de faire disparaître des noms aussi charmants, mais la femme des salons du livre m'a expliqué pourquoi un seul nom des trois villes ne fonctionnerait pas : les voisins ne l'accepteraient pas. J'ai alors compris, sachant comme les gens de cette région sont susceptibles et pointilleux. Elle me racontait que les citoyens de Chicoutimi n'aimaient pas ceux de La Baie, lesquels détestaient ceux de Jonquière, etc. Je suis persuadé que ces citoyens continuent à utiliser les noms d'origine et ne doivent pas désigner le trio comme le nom de la rivière.
Avec Boston, la ville de Québec est la plus ancienne d'Amérique du Nord. Dès l'époque de la Nouvelle-France, elle tenait lieu de capitale de la colonie. Dans les récits des explorateurs, elle est souvent orthographiée comme Kébek, qui est un mot amérindien signifiant "Passage étroit". On croise aussi le mot Stadaconé.
Montréal est la plus grande ville du Québec, avec autour de 1 million et demi de population. Le nom est une contraction de celui de la montagne qu'on y trouve : Mont Royal. À l'époque de la Nouvelle-France, son nom était Ville-Marie, mais l'on parlait déjà de l'île de Montréal (Puisque la ville est située sur une île immense).
Le but était de rendre facile l'accès à Terre des Hommes, l'exposition universelle, tenue en 1967. Depuis, le parcours a été allongé en tous sens, pour atteindre l'extrémité ouest de l'île de Montréal. J'ai exprimé ma première impression par la voie de mon personnage Maurice, dans mon roman Momo et l'Expo. Le grand événement n'intéressait pas mon héros : il voulait rouler sous terre. Sourire figé, coup de tête vers ses parents, l'air de dire : "Ouais, c'est pas mal." L'initiation au métro de Montréal est aussi évoquée dans mon roman publié Les fleurs de Lyse, alors que le personnage Baraque craint surtout qu'un gratte-ciel ne lui tombe sur la tête.