Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 28-09-2016 à 23:36:16

Lecture : Au temps des isles

Ce qui est bien, avec l'Histoire, est qu'une vie ne suffirait pas pour faire le tour de la question. Autre fait que j'adore : on peut sans cesse être étonné, ravi. Quand je passe à la bibliothèque, je me lance les yeux fermés dans le secteur historique et tend la main en haut, en bas, face à moi, à droite, à gauche, ce qui m'aiguille sur un choix immédiat ou un autre qui prend plusieurs minutes. En mettant la main sur ce livre, j'ai pensé : "Ah, mais c'est une bonne idée de connaître ceci!"

Car je n'y connais rien, sinon des généralités, comme ces Antilles françaises produisaient du café, du coton, du tabac, du sucre, de l'indigo, tant de choses, et que cette industrie a rendu des commerçants très riches. Je sais aussi que cette société coloniale était basée sur l'esclavage.

 


 
 
posté le 27-09-2016 à 20:09:03

Cartes de souhaits

Il y a des gens qui jettent tout et d'autres qui conservent tout. J'imagine que je fais partie de la dernière catégorie. Il y a chez moi une grosse boîte pleine de trucs touchant toutes les époques de ma vie, dont la petite enfance. Je vous ai déjà présenté un de mes bulletins scolaires. Je crois bien que tout ce qui est là-dedans aurait dû logiquement engraisser une poubelle, dont ce sous-objet : une plus petite boîte contenant 129 cartes de souhaits. Pourquoi est-ce que j'ai gardé ça ? Pourquoi, de Noël en anniversaire, je déposais les cartes reçues dans cette boîte ? 'Sais pas, mais son exploration m'a amusée.

 


 
 
posté le 22-09-2016 à 00:12:47

Mes photos ratées (1)

Avec le numérique, on décide tout de suite : "Non. Pas bon". Avec le film de jadis, c'était : "J'espère qu'elles seront bonnes". Souhait jamais tout à fait réalisé : il y en avait toujours une hors-foyer, mal fichue et encore plus immonde. Beaucoup de gens les jetaient, d'autres les gardaient. C'était mon cas. Comme première étape : des ratées de mon enfance.

 


 
 
posté le 21-09-2016 à 02:14:49

Mes photos ratées (2)

Gilles qui photographie Mario qui est en train de le photographier. Raté de A à Z.

 


 
 
posté le 16-09-2016 à 13:40:53

Amusons-nous

Tout le monde connaît et aime l'idée : trouver des erreurs dans les journaux, des gros titres étonnants quand lus hors contexte ou des bizarreries étranges. Celles que je vous propose proviennent de la revue québécoise Croc, qui en publiait une pleine page à chaque mois, gardant ce qui a été soumis par le public pour des compilations, que je possède toujours et que j'aime parcourir de temps à autres. Voici !

Le chien est acquitté parce qu'il n'avait pas d'antécédents violents.

 


 
 
posté le 14-09-2016 à 10:49:13

Coup de foudre musical et automobile

Steve Forbert : Romeo's Tune
Vaya Con Dios : What's A Woman
Fastball : The Way
Dire Straits : Sultans Of Swing
 


 
 
posté le 12-09-2016 à 00:43:41

Ce ne fut pas formidable (Bis)

L'informatique permet quelque chose qui n'existait pas, une trentaine d'années. Les textes que vous voyez dans un roman publié ont été tapés par l'auteur. Les corrections de base se font à même le fichier qu'il y a dans l'ordinateur du romancier, envoyé par courriel à l'équipe de l'éditeur. Le travail terminé, ils transforment le tout avec un logiciel de mise en page, pour donner au texte l'apparence qu'il aura dans le livre. C'est ce qu'on appelle la "copie montée."

Ce fut le cas pour mon roman Ce sera formidable, publié en 2009. Sauf que trois années plus tard, lors d'un changement d'ordinateur, le texte du fichier de ce roman était devenu illisible, je ne peux expliquer pourquoi. J'avais tenté de réparer le tout, en vain. Résultat : je n'avais pas ce roman chez moi. J'ai alors demandé à l'éditeur de me faire parvenir leur fichier, mais comme il avait été transformé pour leur copie montée, rien n'allait chez moi.

 


 
 
posté le 10-09-2016 à 23:38:11

Pouah ! Cravate

Je déteste les cravates ! Je ne peux imaginer un ornement plus ridicule. On dirait la corde d'un pendu. Une horreur petite en son sommet et large à sa base, se ballotant sur un bedon.

Je pourrais pointer comme moment de départ de mon aversion mes trois années au séminaire Saint-Joseph, alors que nous étions obligés de porter la cravate, que 95 % des élèves enfouissaient dans leurs poches, à la fin de chaque journée, mais déjà, enfant, je n'en portais pas.

 


 
 
posté le 07-09-2016 à 12:30:49

Le passé et l'histoire qui m'habitent

Je sais tout de ma ville. Je l'habite depuis 1635. Relativement à mon enfance et à ma jeunesse, les lieux disparus existent encore. Je ne les imagine pas en souvenirs ; je les vois. Je vois aussi ce que je n'ai connu que par des photos.

Quand je me rendais au stade de baseball, je passais par le petit chemin de gravier situé entre le boulevard du Carmel et la piscine municipale. Je savais que je marchais dans le champ extérieur du premier terrain de baseball de la ville. D'ailleurs, la piscine a été creusée dans le même champ extérieur et là où étaient jadis les estrades, il n'y a plus que du ciment, de l'asphalte. Pourtant, je savais que je traversais ce terrain.

 


 
 
posté le 05-09-2016 à 14:54:51

Terminer un roman et en commencer un autre

Le 1 septembre, je termine la création d'un roman intitulé : Louis Roy : Mon espoir, ma vie, ma carrière. J'avais débuté à la fin d'avril. Quatre mois pour un texte de 300 pages, je puis vous assurer que c'est plus rapide que ma norme. De ce fait, je me suis beaucoup amusé, même si j'ai dévié de mon intention première, celle de proposer une parodie des livres autobiographiques.

Louis Roy est un personnage fictif qui, dès son plus jeune âge, désire rendre les gens heureux par la voie de chansons, de comédie, inspiré par son grand-père, un homme sans cesse de bonne humeur qui fait rire ses semblables. Même enfant, Louis ne pense qu'à une future carrière artistique. À force d'entêtement et de travail, il y arrivera à l'âge de dix-huit ans, début d'une carrière qui durera cinquante années.

 


 
 
posté le 01-09-2016 à 00:05:59

L'île Saint-Quentin

L'île Saint-Quentin est située dans le delta de la rivière Saint-Maurice, se jetant dans le fleuve Saint-Laurent. L'Histoire nous raconte que l'explorateur français Jacques Cartier s'y est arrêté pour planter une croix. On dit aussi que l'île s'avançait davantage dans le fleuve, à l'époque de la Nouvelle-France.

Le petit garçon que j'étais adorait ce lieu, car on pouvait s'y baigner. Les premières années, il fallait traverser en barque de la Saint-Christophe jusqu'à sa voisine. Quand un pont fut bâti, ce fut une fête pour tous les gens de Trois-Rivières. Hors l'eau du fleuve et ses vagues, il y avait aussi un kiosque de glaces, des balançoires et glissoires, puis les radios transistors qui faisaient entendre le dernier succès des Beatles. La Saint-Quentin, c'était le Paradis, pour Mario B !