Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 30-06-2015 à 01:55:05

On est verts et on en est fiers

Pénétrer au stade de baseball de Trois-Rivières, il y a dix années, c'était une machine à remonter le temps et tout le monde se serait cru en 1975, à l'époque de la liberté et du partage. Tout était un peu brisé, mais voilà ce qui rendait l'endroit sympathique. En entrant, on voyait des photos anciennes de joueurs. Le plancher était usé par le va-et-vient incessant du public et il y avait le casse-croûte tout juste en face. Un ami montréalais m'avait dit : "Tu entres là-dedans et ça sent le baseball !" Vrai ! J'avais ressenti la même chose en un certain début de saison.

 


 
 
posté le 28-06-2015 à 00:07:00

Maman canard

Il semble qu'en 2015, les canards du parc du Moulin ne seront pas au rendez-vous, sinon en septembre, comme l'an dernier. Auparavant, dès le début de mai, il y en avait une centaine, présents jusqu'à ce que la glace se forme sur l'étang.

 


 
 
posté le 26-06-2015 à 12:53:09

Charlie Brown : 1965-1968

La BD de Peanuts atteint ses premières heures de gloire au cours de cette période, à cause des dessins animés produits pour le cinéma et la télévision. La BD demeure présente chaque jour dans de nombreux journaux, alors que des albums de compilations apparaissent sur le marché, sans oublier des traductions dans diverses langues. Ces années sont marquées par le chien Snoopy et ses folies.

 


 
 
posté le 25-06-2015 à 14:05:00

Le petit bureau de poste de mon quartier

Je désirais, en premier lieu, vous raconter un souvenir d'enfance à propos d'un petit bureau de poste qu'il y avait dans mon quartier. Puis, je me suis rappelé que j'évoquais le tout dans mon roman de 1998, Le Petit Train du bonheur (Non coupable, pour ce titre). Voici donc l'extrait de ce roman, conforme à mon souvenir.

 


 
 
posté le 23-06-2015 à 23:20:55

Fête nationale du Québec

Aujourd'hui, 24 juin, c'est la fête nationale du Québec. Je m'en fiche. Tout de même, voici quelques renseignements encyclopédiques avec une touche Mario B.

 


 
 
posté le 22-06-2015 à 01:10:11

Vivre au Canada

Le coq chante au lever du soleil. Sale bête ! Je paresserais un peu, mais il fait si froid... Je me lève et dépose des bûches dans mon poêle. Je prépare mon premier repas : des crêpes avec du sirop d'érable. Délicieux ! Je regarde à l'extérieur. Ma porte est bloquée par deux mètres de neige. Je me chausse de mes bottes en peau de loup, enfile mon manteau en poil d'ours, sans oublier les gants en poil de renard et ma tuque en poil de laine, sors pour enlever la neige, tout en sifflant gaiement une chanson de Félix Leclerc. J'y pense... plus de cartouches pour ma carabine et la cruche de sirop d'érable est presque vide. Il vaut mieux faire ces courses tout de suite. Mes raquettes ? Où sont mes raquettes ? Les voici !

 


 
 
posté le 17-06-2015 à 16:08:23

Charlie Brown : 1961-1964

Deux volumes pour les bandes de la première moitié des années 1960.

Soulignons l'arrivée, en mars 1961, de Freida, la petite avec ses cheveux "qui frisent naturellement" et qui deviendra la hantise de Snoopy, désireuse de voir le chien chasser le lapin.

 


 
 
posté le 16-06-2015 à 00:03:26

Le coq partisan

Avec mes histoires de roman, j'ai omis de parler de quelque chose que j'ai vu pour la première fois de ma vie, mercredi dernier. En effet, au terrain de baseball, un partisan de l'équipe adverse s'est présenté avec un coq. Un bébé, avec ses gamelles pour son eau et ses graines. Il a vite attiré l'attention... Son propriétaire a roulé 150 km avec le cher petit pour assister à la rencontre, bien que notre coq semblait davantage intéressé à bouffer. L'homme m'a raconté que son coq était gentil. D'ailleurs, quand il se déplaçait, il tenait le coq dans ses mains. En presque quarante années de baseball, je n'avais jamais vu une telle chose.

 


 
 
posté le 14-06-2015 à 20:17:24

Maman et mon roman

Jeudi le 11 juin 2015, après avoir reçu mon nouveau roman, je me suis empressé de téléphoner ma soeur Mireille pour savoir si elle se rendait voir notre mère. C'était le cas. Dans mon esprit, et cela depuis le premier jour, maman doit devenir la première personne à voir mon nouveau livre.

 


 
 
posté le 12-06-2015 à 01:26:43

Enfin, mon dixième roman !

Jeudi le 11 juin 2015 : 8 heures 30 AM (Ouch...), je reçois mon nouveau roman, mon dixième ! Je pense surtout que voilà deux mois, je n'avais même pas d'éditeur. Tout s'est passé si rapidement, beaucoup plus supersonique que les neuf autres fois. L'habitude ? Non ! Une joie sans cesse nouvelle. Par contre, voici une tradition que je respecte :

 


 
 
posté le 08-06-2015 à 00:32:04

Parc de l'Expo

Voilà longtemps que je n'ai présenté un coin de ma ville. Voici une vue aérienne du parc de l'Exposition. Par Exposition, je signifie une expo agricole, avec attractions foraines et qui existe depuis 1896. Avant cette date, le terrain était un rendez-vous pour des festivités, comme un feu d'artifice. Notez la piste de course, à droite. Elle était là depuis la décennie 1830, mais n'avait pas cette forme. Les installations que l'on voit sur cette photo datent de la décennie 1930 et avaient été construites par les chômeurs de la grande dépression. À gauche : le stade de baseball, où j'ai passé une partie de ma vie. Tout juste en haut : une piscine qui fut, à ce moment-là, la plus vaste du Québec.  On y a déjà tenu des courses de canots ! À droite du stade : les installations actuelles pour les exposants commerciaux et agricoles, puis une glace artificielle pour le hockey. Les forains ont l'habitude d'installer leurs manêges face à ces bâtiments.

 


 
 
posté le 06-06-2015 à 16:19:12

Charlie Brown : 1959-1960

Alors que la BD fête sa dixième année d'existence, des éléments importants arrivent au cours de 1959-1960 et qui feront partie de l'univers des Peanuts pendant longtemps.

Avant tout, soulignons l'arrivée d'un nouveau personnage que j'aime beaucoup : Sally, la petite soeur de Charlie Brown. À la manière de Linus et de Schroeder, elle est bébé lorsqu'on la voit pour la première fois, en août 1959. Cependant, sa naissance est soulignée avec enthousiasme par Charlie quelques semaines avant.

 


 
 
posté le 06-06-2015 à 00:45:30

Québécisme : Char

Un dérivé du char de l'Antiquité romaine, devenu en français une charrette, mais que les aïeux ont rebaptisée "char" pour d'abord identifier les locomotives et leurs wagons, selon qu'ils étaient petits (trajet régional) ou gros (trajet trans-canadien.) J'ai déjà entendu mon grand-père parler de "prendre les gros chars", mais pas mon père, qui était déjà à l'ère de l'automobile. Je ne sais pas si les ancêtres ont aussi pensé que les autos ressemblaient à des locomotives, mais je puis vous assurer que les Québécois de toutes souches parlent encore de nos jours de leurs bagnoles comme de chars. "Attention, un char de police!", "L'an prochain, je vais changer de char", "As-tu vu ce beau char ?", etc. On croise cependant peu le terme à l'écrit, sauf dans les "romans du terroir", mais j'ai déjà vu une pub des années 1920 titrant "Arrivée des chars neufs."

 


 
 
posté le 04-06-2015 à 16:25:34

Le père Noël passe à nouveau

Mon nouvel éditeur a tenu promesse : je vais recevoir sous peu un contrat pour un deuxième roman, qui pourrait être publié cette année. Dès le départ, il m'avait parlé de plusieurs. Son choix s'est porté sur Lepain de Guillaume, roman qui se déroule au 17e siècle, en Nouvelle-France. Il a été créé voilà quinze années ! Je ne sais pas quels sont ses plans de mise en chantier pour ce livre, mais j'imagine que j'aurai des nouvelles au cours de l'été. Quoi qu'il en soit, j'ai recommencé une autre relecture.

 


 
 
posté le 03-06-2015 à 00:20:01

Le langage des canards

Coin Coin Coin : "J'ai faim ! T'as une miche de pain à me donner ?"

Koin Koin Koin : Même signification, mais de la part d'un canard germanique.

 


 
 
posté le 01-06-2015 à 01:25:05

Déménagement

Voici dix années que j'habite le même lieu. Au Québec, la date butoir pour les déménagements, c'est à dire la fin des bails, est le premier juillet. Branle-bas de combat partout dans la ville ! La samba des maux de dos et le mambo des bobos aux doigts ! Pour ma part, je n'ai vécu le "grand dérangement" que quatre fois. Je me souviens de celui de 2005, car il fut le plus facile. Pour la première fois, j'avais eu droit à des déménageurs pros, qui ne lambinaiennt jamais. C'était un samedi. Ce qui m'avait étonné, est que la même journée, vers 23 heures, tout était placé. J'étais épuisé ! Je m'étais levé tôt le dimanche matin et il fallait penser à remplir le frigo. Il y avait un supermarché à quinze minutes de marche et, franchissant le trajet, j'avais alors pensé que je le ferais des centaines et des centaines de fois au cours des années suivantes. Au début de l'après-midi, je m'étais rendu chercher ma chatte, gardée par ma mère, et j'avais cru que Salomé serait prise de panique. Elle avait fureté toutes les pièces, tout senti, la queue très droite, donnant des petits coups de temps à autres, avant de se coucher sur le plancher du salon, avec l'air de dire qu'elle acceptait le lieu. Je me sens très bien là où je demeure et c'est le meilleur logement où j'ai habité, sauf que le coin est envahi par des chiens très bruyants...