Photo familiale : moi-même dans ma limousine, avec mes serviteurs. De gauche à droite : mes soeurs Lise et Mireille, mon frère Daniel. Voici des étapes de ma petite enfance.
Les enfants doivent s'initier à la musique et... p'tit gars! Ne mets pas tes doigts sur les disques! Garnement...
Les draveurs sont disparus, avec leur métier. Sauf qu'ils sont entrés dans la légende et on les voit évoqués dans des romans d'époque, peut-être des films, sans oublier ces hommes rudes qui racontent via des spectacles, où ils imitent les faits et gestes de ces héros de l'histoire du Québec.
Je croise souvent monsieur Ernest, car il habite le même quartier que moi. On se salue, mais rien de plus. Le voyant sur un banc du boulevard, en ce dimanche après-midi, j'ai décidé de faire un pas davantage substantiel. Je lui ai tendu la main et l'ai remercié. Il s'est demandé pourquoi. "Pour l'enseignement du français." Alors, il a bondi, très souriant, visiblement flatté par cette surprise. "Un garçon de 14 ans ne remercie pas un prof. Un homme de plus de 60 ans peut se le permettre. Il n'est jamais trop tard." Je crois que je l'ai comblé, avec ce geste et ces paroles. Quel sourire généreux!
AVRIL 1977 : Je me balade rue des Forges et regarde les portes des commerces, sans signes d'interdictions. En fin de soirée, je rejoins Gilles et Ti-Chris au Rio pour vider les bouteilles de bière et remplir les cendriers, au son de Led Zeppelin, Offenbach, Deep Purple et Pink Floyd. Ensuite...