Un article sur la maison familiale, où j'ai passé mon enfance, mon adolescence et une partie de ma vie adulte. Curieux de constater que dans mes albums photo, on n'en trouve aucune de la maison complète. J'ai donc fait un zoom moche et hors-foyer sur une photo que je présente deux articles plus loin.
Quelle est ma motivation pour consacrer un article au restaurant L'Orange ? Elle est relative à l'article précédent (qui est le suivant, pour vous). J'ai passé une longue partie de ma vie avec ce lieu face à mes yeux. De plus, j'ai trouvé sur Internet cette photo formidable de la première année d'existence de L'Orange, en 1954. Bien sûr, l'ornement était de couleur orangée. On servait, en ce très petit lieu, la bouffe éclair de base : frites, hot-dogs, hamburgers, Coca Cola. N'oublions pas que la rue Fusey faisait alors partie de la route nationale et qu'une présentation aussi singulière était apte à inciter les voyageurs à arrêter.
Avant tout, je vais régler le cas du nom : il se prononce Fusée. C'était celui du premier curé de la paroisse. Je doute qu'il puisse exister une autre rue Fusey, au Québec. Je l'ai parcourue des milliers de fois, puisque j'ai habité ce coin plus de la moitié de ma vie. Aujourd'hui, je suis ailleurs, mais quand le hasard me mène sur la rue Fusey, j'ai l'impression de marcher sur les traces fantômes du petit Mario, de l'ado chevelu et de l'adulte.
Jeudi, un homme fait le truc et me demande où trouver l'Hôpital Cloutier. Alors, j'ai pointé du doigt. Il était tout juste devant! Amusant, mais je me souviens que la chose m'était déjà arrivée il y a longtemps, alors que nous étions une bande d'amis cherchant à nous rendre au parc d'amusement Belmont, dans le nord de Montréal. Notre conducteur demande à un passant qui, comme moi, pointe du doigt. On a vu une grande roue!
Je m'ennuie tant de toi, de tes beaux cheveux, de tes oreilles, de ta bouche, de tout ton être. Tu me manques tant! Je sais que j'ai eu tort. Je le reconnais. Me pardonneras-tu ? Mon coeur bat toujours en pensant à notre amour. Car tu n'as pas oublié! Tu ne peux avoir oublié ces instants précieux entre nous deux. Dis que tu n'as pas oublié !
L'île Saint-Quentin fait partie du delta de la rivière Saint-Maurice, se jetant dans le fleuve Saint-Laurent. Pour les gens de Trois-Rivières, ce lieu est synonyme de maints plaisirs, en toute saison. Au cours de l'hiver, il y a cette glissoire pour les petits, ainsi que d'autres jeux. Chose particulière : la route qui ceinture l'île est arrosée et devient ainsi une longue patinoire. On peut en voir un petit bout sur la photo, à gauche. À droite : le fleuve.
J'ai participé à deux de ces marches : en 1974 et en 1975. Le trajet était d'environ trente kilomètres. Le départ avait lieu à 8.30 le matin et le tout se terminait autour de la fin de l'après-midi. Ce trajet était constitué d'une vingtaine d'étapes où des gens étampaient notre petit carton 'feuille de route'. Au cours des deux semaines suivantes, après avoir récolté l'argent de nos commanditaires, nous le remettions à des gens de l'organisation qui tenaient kiosque dans nos écoles.
Ouvrir une boîte de conserves de soupe poulet et nouilles. Jeter dans un chaudron. Mettre sur le feu, position maximum. Jouer avec le chat pendant huit minutes. Retirer du feu. Lancer dans un bol. Manger. Hmmmm : délicieux!
J'ai cherché à refiler la bouteille à ma soeur, qui n'apprécie pas non plus. Essai auprès des voisines du bas : pouah de nouveau et, ces chanceuses, ont eu droit à une boîte de chocolats pour la même raison. En ce mercredi, il y avait l'aide alimentaire et j'ai pensé qu'il y aurait là une pesonne qui accepterait. Mais c'était fermé. Las, je suis retourné chez moi avec mes sacs vides et la bouteille.
Ce disque est disparu lors de mes grands ménages du printemps et je ne sais trop pourquoi je ne l'avais jamais oublié. Il fallait Internet et ses passionnés pour éclairer la situation, voici une quinzaine d'années, croisant un site d'un homme dont la passion était les chansons sportives. Il m'a tout raconté !
Exemple : "Cet homme est un nono" ou "Cet homme est nono". Au féminin, on dit Nonoune, mais j'ai déjà croisé Nonote : "Sa soeur est une nounoune."
Quand j'étais petit, les stylos n'étaient pas jetables. Quand il n'y avait plus d'encre, nous n'avions qu'à remplacer le machin par un plein. Si déjà je les utilisais à la maison, à l'école, c'était interdit. Les gentils écoliers devaient se servir d'un crayon à mine de plomb. Cependant, en septième année du primaire, on nous permettait le stylo. Progrès de courte durée, car en entrant au séminaire, l'année suivante, on nous ordonnait d'avoir recours à une plume et un pot d'encre.
Avez-vous passé l'une de ces fêtes en compagnie de votre famille ?
Le chat vient de me griffer.