Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 28-04-2017 à 01:43:47

La carte du gardien des Rangers

Autrefois, les cartes de hockey et de baseball s'adressaient aux enfants et se vendaient à très bas prix : cinq sous le paquet contenant quatre cartes et une délicieuse gomme à mâcher, cette dernière étant une excuse pour inciter les parents à donner l'argent à leurs petits. En Amérique, ces cartes étaient très populaires et on les trouvait partout. Les jeunes pouvaient jouer avec les cartes, découper les images, ou simplement rechercher leurs joueurs favoris ou ceux d'une équipe spécifique.

Ma passion pour les cartes de hockey a été un héritage de mon grand frère Daniel, qui en achetait au cours de sa propre enfance. Le temps de l'adolescence venu, il m'avait donné sa collection. Cependant, déjà, j'achetais des cartes, la plupart du temps sur le chemin des écoliers, dans un dépanneur de la rue Saint-Valère, qui voyait chaque jour des dizaines de garçons demander "Un paquet d'cartes, siouplait, madame." Ouvrir le paquet était fascinant, car nous ne savions pas ce qu'il y avait dedans. Enfin à l'école, en attendant la cloche ou pendant les récréations, les gars se réunissaient pour regarder les cartes ou pour se les échanger. "Je te donne deux Toronto et un Chicago contre ton Jean Béliveau."

 


 
 
posté le 26-04-2017 à 01:49:32

Le pont Laviolette

Le pont Laviolette, reliant Trois-Rivières à la rive sud du fleuve Saint-Laurent. C'est le plus long pont traversant le fleuve. Il a été construit en 1967 et quelques ouvriers sont morts lors de l'effondrement d'une partie. Laviolette est le nom du fondateur de Trois-Rivières. Ajoutons un peu de voile pour paraître estival.

 


 
 
posté le 23-04-2017 à 00:57:15

Ètat des choses

TERMINER UN ROMAN

Samedi le 22 avril, je termine la création du roman LesBaveux. Le tout m'a pris sept mois et trois semaines, ce qui est dans la norme. Je me sens très content de ce texte gentiment tapageur, sur une intense amitié des années 1970 qui renaît alors que les anciens jeunes approchent du moment de la retraite. J'ai aimé écrire ces courts dialogues de quatre lignes en joual profond. Cependant, il me reste trois chapitres à taper dans le fichier informatique.

 


 
 
posté le 16-04-2017 à 18:31:14

Le jazz a 100 ans

Louis Armstrong : Muskrat Ramble (1926)

Benny Goodman : Sing Sing Sing (1938)

 


 
 
posté le 14-04-2017 à 14:34:29

Pauvre Champlain...

Le Champlain était le cinéma de mon quartier. Il a ouvert ses portes en 1948 et présentait un fait alors inédit : la personne responsable était une femme. Gamin, j'y ai vécu les émotions des deux films de Tintin. La salle a fermé ses portes en 1981. Le vestibule a été comblé par un marchand voisin, la Mercerie de Luxe. Quant à la salle elle-même, elle est demeurée déserte pendant très longtemps, jusqu'au moment où un bar s'y établisse. Ce dernier a aussi fermé ses portes, si bien que le local était à l'abandon, peu entretenu.

Jeudi, en attendant l'autobus, tout près, j'ai vu quelque chose qui m'a ému : la section où se trouvaient les bancs s'est écroulée. J'ai demandé à une femme ce qui s'était passé et elle m'a résumé le contenu du journal. Depuis ces dernières années, la neige n'a pas été enlevée du toit, si bien que le poids avait fait courber l'ensemble. Ces dernières semaines, il y a eu beaucoup de pluie, créant ainsi de la glace sur le sommet. Boum! La photo ci-bas ne rend pas justice à ce que j'ai vu, alors qu'on a commencé à tout jeter au sol. Le cinéma de mon enfance ressemblait à un édifice bombardé. Sans doute que tout le reste (avec la porte d'entrée de l'ancien bar) subira le même sort. De voir ces ruines m'a peiné.

 


 
 
posté le 11-04-2017 à 13:44:04

Les qualités du coeur humain

Article participatif ! Aidez-moi à concevoir le plan de mon prochain roman en répondant à cette question : Quelles sont les qualités du coeur humain ?

 


 
 
posté le 09-04-2017 à 01:55:46

Les forains d'autrefois

J'ai trouvé dans ma montagne de vieux articles de journaux, dont je m'étais servi pour ma thèse de doctorat, un article qui m'a intrigué, relativement à l'aspect distractions de l'Exposition agricole de Trois-Rivières, en 1928. Il était alors rare d'avoir des descriptions des forains engagés, ce qui me laisse croire que ce texte avait été donné au journal Le Nouvelliste par la compagnie foraine Sheesley et que les gens du quotidien l'avaient simplement traduit.

 


 
 
posté le 06-04-2017 à 12:38:28

Québécismes : Sexe

Ma contribution olé-olé au langage québécois, avec de croustillantes vulgarités. Les politiquement corrects sont priés de passer outre. Les autres gens peuvent rigoler.

SEINS

 


 
 
posté le 03-04-2017 à 16:30:02

Quatrième claque sur la gueule

La quatrième claque sur la gueule est complétée : je n'ai plus d'éditeur. Gros-Nez le quêteux et Le pain deGuillaume n'ont pas atteint deux années d'existence. Manque de patience, le monsieur... Pas fait de promo, de plus. Pourtant, je n'ai pas le goût de mordre, car cet homme, des quatre que j'ai croisé, est celui qui a montré le plus grand respect pour ma plume. La mise en chantier jusqu'au jour de la publication a filé rondement, sans accroc. Je n'avais jamais rencontré une telle attitude bienveillante ailleurs.

Je ne sais pas si j'ai le goût de travailler pour préparer la cinquième claque sur la gueule. Envoyer un manuscrit, c'est coûteux et souvent vain, sachant que les 'comités de lecture' ne lisent pas la majorité des manuscrits reçûs. Ces gens demandent des documents papier. Pour le minimum qui accepte un texte par courriel, c'est davantage expéditif : une semaine et vous avez votre réponse négative, préparée d'avance, avec les formules d'usage.

 


 
 
posté le 01-04-2017 à 13:08:43

Lecture : Les fabuleux Royaux

Depuis quelques semaines, je suis sur une lancée de lectures relatives au baseball. Après un livre récent sur l'histoire des Expos de Montréal, voici celle, plus ancienne,  des Royaux de la même ville. C'est un livre fascinant et qu'en toute logique, je devrais posséder. Sauf qu'il est hors commerce. L'illustration ci-haut concerne la version d'origine, en anglais, mais je me suis frotté à la version française au moins quatre fois au cours de ma vie. Malheur à moi : la traduction laisse à désirer, avec beaucoup de coquilles, et des fautes grammaticales.

Ce qui est bien, avec ce type de livres, est qu'ils sont véritablement historiques. J'y reconnais une méthode de recherche et devine la patience que les auteurs ont pu avoir pour consulter tous les journaux d'époque, mais vraiment tous. C'est ainsi que William Brown a pu nous offrir des descriptions précises de certaines rencontres, la plupart de championnats. Il y a aussi des commentaires des joueurs, de leur gérant, de la direction de l'équipe. Brown y ajoute une mise en contexte rigoureuse. Ceci nous procure une lecture vivante, excitante, qui nous tient sur le qui-vive.