Ma passion pour les cartes de hockey a été un héritage de mon grand frère Daniel, qui en achetait au cours de sa propre enfance. Le temps de l'adolescence venu, il m'avait donné sa collection. Cependant, déjà, j'achetais des cartes, la plupart du temps sur le chemin des écoliers, dans un dépanneur de la rue Saint-Valère, qui voyait chaque jour des dizaines de garçons demander "Un paquet d'cartes, siouplait, madame." Ouvrir le paquet était fascinant, car nous ne savions pas ce qu'il y avait dedans. Enfin à l'école, en attendant la cloche ou pendant les récréations, les gars se réunissaient pour regarder les cartes ou pour se les échanger. "Je te donne deux Toronto et un Chicago contre ton Jean Béliveau."
Le pont Laviolette, reliant Trois-Rivières à la rive sud du fleuve Saint-Laurent. C'est le plus long pont traversant le fleuve. Il a été construit en 1967 et quelques ouvriers sont morts lors de l'effondrement d'une partie. Laviolette est le nom du fondateur de Trois-Rivières. Ajoutons un peu de voile pour paraître estival.
Samedi le 22 avril, je termine la création du roman LesBaveux. Le tout m'a pris sept mois et trois semaines, ce qui est dans la norme. Je me sens très content de ce texte gentiment tapageur, sur une intense amitié des années 1970 qui renaît alors que les anciens jeunes approchent du moment de la retraite. J'ai aimé écrire ces courts dialogues de quatre lignes en joual profond. Cependant, il me reste trois chapitres à taper dans le fichier informatique.
Benny Goodman : Sing Sing Sing (1938)
Jeudi, en attendant l'autobus, tout près, j'ai vu quelque chose qui m'a ému : la section où se trouvaient les bancs s'est écroulée. J'ai demandé à une femme ce qui s'était passé et elle m'a résumé le contenu du journal. Depuis ces dernières années, la neige n'a pas été enlevée du toit, si bien que le poids avait fait courber l'ensemble. Ces dernières semaines, il y a eu beaucoup de pluie, créant ainsi de la glace sur le sommet. Boum! La photo ci-bas ne rend pas justice à ce que j'ai vu, alors qu'on a commencé à tout jeter au sol. Le cinéma de mon enfance ressemblait à un édifice bombardé. Sans doute que tout le reste (avec la porte d'entrée de l'ancien bar) subira le même sort. De voir ces ruines m'a peiné.
Article participatif ! Aidez-moi à concevoir le plan de mon prochain roman en répondant à cette question : Quelles sont les qualités du coeur humain ?
J'ai trouvé dans ma montagne de vieux articles de journaux, dont je m'étais servi pour ma thèse de doctorat, un article qui m'a intrigué, relativement à l'aspect distractions de l'Exposition agricole de Trois-Rivières, en 1928. Il était alors rare d'avoir des descriptions des forains engagés, ce qui me laisse croire que ce texte avait été donné au journal Le Nouvelliste par la compagnie foraine Sheesley et que les gens du quotidien l'avaient simplement traduit.
SEINS
Je ne sais pas si j'ai le goût de travailler pour préparer la cinquième claque sur la gueule. Envoyer un manuscrit, c'est coûteux et souvent vain, sachant que les 'comités de lecture' ne lisent pas la majorité des manuscrits reçûs. Ces gens demandent des documents papier. Pour le minimum qui accepte un texte par courriel, c'est davantage expéditif : une semaine et vous avez votre réponse négative, préparée d'avance, avec les formules d'usage.
Ce qui est bien, avec ce type de livres, est qu'ils sont véritablement historiques. J'y reconnais une méthode de recherche et devine la patience que les auteurs ont pu avoir pour consulter tous les journaux d'époque, mais vraiment tous. C'est ainsi que William Brown a pu nous offrir des descriptions précises de certaines rencontres, la plupart de championnats. Il y a aussi des commentaires des joueurs, de leur gérant, de la direction de l'équipe. Brown y ajoute une mise en contexte rigoureuse. Ceci nous procure une lecture vivante, excitante, qui nous tient sur le qui-vive.