Je viens de terminer une série de neuf articles avec des chansons interprétées en duo par un homme et une femme. C'est un peu l'histoire populaire de cette forme d'expression, cela des années 1940 jusqu'à aujourd'hui. Il y a quatre chansons par article, mêlant les pièces en français et anglophones, dans des styles divers. Ceci est distrayant, vous rappelera des souvenirs et vous permettra de faire de jolies découvertes. Bien sûr, il s'agit de musique à écouter (ce qui est essentiel) et non à regarder (ce qui est superflu).
Je possède un véritable téléphone, et non un jouet mobile qui lance des rayons dans l'atmosphère et nous prépare patiemment une catastrophe qui se manifestera dans une vingtaine d'années. Mon téléphone n'a pas de répondeur et ni de cadran d'affichage.
Mardi le 24 novembre, vers 20 heures, le téléphone sonne. J'ose répondre. C'était une jeune femme qui parlait rapidement, semblant lire un texte déposé devant son regard. Elle était de l'Université Laval, institution du réseau contrôlé par le gouvernement du Québec. Elle me parle d'une enquête sur les habitudes alimentaires des Québécois. Bon... Et pourquoi pas ? Si c'est pour l'université, hein...
Un ouvrage sur les premiers séjours de Samuel de Champlain en Nouvelle-France. Ces récits, du début du 17e siècle, étaient des compte-rendus de voyages et d'explorations destinés au roi de France.
Un Québécisme qui n'est guère utilisé de nos jours, mais qui fut courant pendant de très nombreuses années. Je l'ai déjà croisé dans des journaux du 19e siècle, dans des livres d'époque. Habitant était le synonyme de paysan. Cultivateur ou éleveur, toute personne demeurant sur une ferme, à la campagne. Pourquoi ? Sans aucun doute parce que le Québec de jadis était rural. Il y avait plus de citoyens vivant à la campagne que dans les villes. Donc, ils étaient les habitants majoritaires.
J'aime la musique pop avec la base musicale rock, même si la musique n'en est pas. Pop est un terme sans doute démodé, mais il représente pour moi une vaste palette musicale de différents styles.
CLASSIQUE J'ai toujours détesté la forme et la perception : plus d'un violon, ça me fait pousser des boutons et j'ai horreur quand on désigne le style de "Vraie musique", "Grande musique" (ce qui sous-entend qu'il y en a de la petite). C'est de la musique bourgeoise et boursoufflée.
Je suis né le 14 octobre 1955, autour de midi. Peut-être que cette photo a été prise le même jour, peut-être le lendemain. Me voilà dans les bras de ma maman Lucienne ! Le poupon était la joie de mon frère Daniel et de ma soeur Lise. L'aînée, Mireille, est absente, ce qui me laisse croire que c'est elle qui a pris la photo, conseillée par mon père.
Ma chatte Salomé a quinze ans et demi. Depuis septembre, elle donne des grands signes de vieillissement. Pendant presque deux semaines, elle n'a rien mangé, si bien qu'elle a perdu du poids. Elle n'a pas entièrement retrouvé son appétit, bien que j'ai tenté des alternatives, comme changer la marque de bouffe et ajouter de l'eau dans son plat de nourriture. De plus, elle rejette les bonbons après les avoir mis dans sa bouche, indication que sa dentition ne lui permet plus de croquer.
La pièce est un salon, mais ce qui s'y trouve a peu à voir avec cette fonction. Cette pièce est près d'une porte coulissante donnant sur un balcon. Ma chatte adore et, l'automne et le printemps venu, je me permets une brise. L'ordinateur principal est celui où il y a une pile de disques devant. Ce sont ceux que je viens d'écouter et que je n'ai pas rangés. Pourquoi le second ordinateur ? Pour les téléchargements, un point c'est tout. Derrière la lampe se cache une stupidité de téléphone. L'imprimante est à droite, sur un autre meuble, mais on n'en voit que l'extrémité. Mon fond d'écran est un chat.
Henry David Thoreau était un penseur américain du 19e siècle et aussi un amant de la nature. En 1850, il passe dix jours au Québec, arrivant à Montréal pour se diriger vers Québec et ses environs. Ce récit de voyage a été publié après son décès et traduit au Québec en 1996, par Adrien Thério, publié chez Stanké. (116 pages.)
Je me souviens avoir fait une telle chose, mais une seule fois dans ma vie : commencer un nouveau roman alors que le précédent n'est pas terminé. Cependant, il achève! Je dois dire qu'il ne n'enthousiasme guère... L'idée de débuter une nouvelle aventure est motivée par la température. Il commence à faire froid pour fréquenter le parc. Autour de dix degrés, parfois moins, et mon stylo devient plus difficile à tenir. Dans une semaine, peut-être, il y aura beaucoup de pluis ou de la neige et je ne pourrai plus me rendre "à mon bureau d'écrivain du parc du Moulin" et j'ai pensé que le lieu était excellent pour commercer un roman. Alors, je vais valser sur deux fronts pendant une douzaine de jours.
Chez moi, il y a une pièce qui me sert de bureau de travail. En réalité, ce serait plus juste de la désigner comme un entrepôt de disques. Un mur complet, du plancher jusqu'au presque plafond, présente la plus grande partie de ces disques. C'est la photo que vous voyez (Elle est incomplète). Ce n'est pas tout ! Sur le mur opposé, il y a aussi des tablettes semblables, mais moins longues. Vous en voulez encore ? Il y en a pour la peine dans mon salon et un certain nombre dans ma... chambre à coucher. Je sais que ces murs de disques font sursauter les visiteurs, les incitant à poser la grande question : "Hé, tu dois avoir tel disque, hein !"
J'ai créé mon premier roman à l'âge de 16 ans. Il portait d'ailleurs le titre Le récit de nos seize ans. Il s'agissait des aventures d'un jeune couple, Bucky et Jenny, en 1956, dans la ville industrielle de Manchester, au New Hampshire, où je venais de séjourner. Au-delà du mot Fin écrit à la dernière page, j'allais créer un monstre qui, petit à petit, fera de moi un écrivain. Comme je trouvais les personnages sympathiques, j'ai poursuivi de façon informelle et improvisée, sous le titre de Jenny de Manchester. J'allais le faire jusqu'au milieu des années 1990, alors que le roman adopte un troisième titre : Horizons. Grâce à ces improvisations, j'ai appris quelques trucs dont je me servirai pour mes romans publiés. De plus, volontairement ou pas, certains personnages des romans commercialisés sont des variations de ceux croisés dans Récit/Jenny/Horizons.