Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 31-12-2014 à 23:03:45

2014 et mon téléphone

Mon téléphone (dans la maison, hein !) a sonné 95 fois en 2014. De ce nombre :

48 pour de la sollicitation. Au Canada, quand on est inscrit sur une liste, ces gens n'ont pas le droit de loger ce type d'appels. Cependant, la majorité écrasante provenait d'un robot américain. Quand je pense que ces gens veulent qu'on les aime...

 


 
 
posté le 31-12-2014 à 16:51:56

Jamais : Train

Je n'ai jamais pris le train de ma vie. Rien de trop grave, j'imagine, sauf que j'ai souvent l'impression que je suis seul au monde dans ce cas ! Pourtant, j'aime les trains, les chansons les concernant, les photographies, etc. Je dois cependant avouer que je voyage peu, que mes rares déplacements se limitent à Montréal et à Québec. Comme j'habite entre ces deux villes et que l'autocar est moins coûteux...

 


 
 
posté le 31-12-2014 à 01:37:28

Secrets de romancier

Le public des salons du livre posait des questions qui étaient des clichés. Loin de moi l'idée de condamner les gens ; leurs questions étaient le résultat d'interventions d'auteurs, entendues à la télé ou à la radio, lues dans les revues et journaux. À force d'entendre les mêmes choses, je répondais toujours les mêmes trucs, afin d'attirer l'attention vers moi-même et mes romans. Où trouvez-vous votreinspiration ? Je n'en ai pas, madame : j'ai des idées. Vivez-vous devotre plume ? Très bien monsieur ! Deux mois par année (Celle-là, tout le monde la trouvait drôle.) Combien d'heures écrivez-vous parjour ? Dix à vingt minutes. (La vérité et les gens ne semblaient pas me croire.) Avez-vous déjà vécu l'angoisse de la page blanche ? Non madame, car j'écris sur du papier jaune. 

 


 
 
posté le 30-12-2014 à 16:00:08

Internet en français : Blogue

Sur un forum d'une autre plateforme, quelqu'un m'avait dit que j'étais abusif parce que j'écrivais Blogue. Comme je n'avais pas le goût de me lancer dans une discussion, je n'ai pas répondu que j'étais loin d'être le seul abusif, puisqu'il existe des milliers de blogues et qu'on voit rarement le mot anglais Blog au Québec. Ce qui me semble abusif est de laisser cette multitude de mots anglais devenir le langage informatique, alors que nous avons fait des efforts pour adapter cette culture à notre réalité de francophones. Blog, ça fait colonisé par l'Américain. J'ai aussi déjà vu Cybercarnet, peu utilisé, mais plutôt joli. Quant à notre plateforme, non seulement elle utilise le mot anglais, mais aussi la forme inversée anglophone : VEF Blog. M'ouais... Cherchez Blogue sur Internet. C'est un mot qu'il faut utiliser afin d'enrichir notre identité façonnée par une langue très riche et belle.

 


 
 
posté le 30-12-2014 à 03:40:15

Tu et vous

Dimanche soir, je suis passé chez mon dépanneur, où l'adolescente m'a demandé : "Voulez-vous un sac?" Je me suis senti vieux. Le lendemain, au supermarché, il y a une autre demoiselle qui me dit plutôt : "Veux-tu un sac?" Je me sens alors jeune. J'ai une étrange culture face au Tu et au Vous. D'abord, je suis à peu près le seul de ma génération qui vouvoyait ses parents. Je le fais toujours dans le cas de ma mère. Si je m'avisais de tutoyer maman, je me sentirais odieux. Par contre, je peux tutoyer des inconnus, tout en réservant le Vous à des gens qui me sont familiers. Le cas, par exemple, de mon premier éditeur. Jamais dit Tu même si je l'ai côtoyé pendant huit années. Idem pour le second éditeur, qui, de plus, était plus jeune et féminin que moi. Comme ce fut aussi le cas avec mes professeurs à l'université, j'imagine que lorsque je m'adresse à une autorité, le Vous est de mise. Tout ça est une question personnelle, n'est-ce pas ? L'important est de demeurer poli ; il y a des Vous insultants et des Tu courtois.

 


 
 
posté le 29-12-2014 à 23:58:31

Presse : Parti pour la gloire ?

Quelqu’un m’avait dit que Perles et chapelet avait droit à une critique dans La Presse. Vite, je me suis précipité pour acheter une copie et vu cette courte critique. Wow! Jusqu’alors, je n’avais eu droit qu’au journal du Saguenay, des papiers communautaires et des gnagnagnas Internet. La Presse, c’est un grand journal lu partout au Québec. Je me croyais parti pour la gloire! L’année suivante : rien. Or, Pierre Vennat écrivait aussi des livres, sur les guerres mondiales, et il était présent au salon de Montréal. Je prends le risque d’aller le rencontrer, avec L’Héritage de Jeanne entre les mains. Il y a des soldats sur la page couverture et j’ai cru que ça attirerait son attention. En effet! Il m’a posé des questions sur ces militaires, puis je lui ai rappelé sa critique de Perles et chapelet, en 1999. Voici à peu près sa réponse : « Oui, c’était bon, ce roman! Cependant, mon patron m’a reproché d’en avoir parlé. Tu comprends… Ton éditeur n’achète pas de publicité dans La Presse… » J’ai alors compris beaucoup de choses par cette simple remarque. Ce sera la seule fois où un de mes romans aura droit à quoi que ce soit dans un journal d’importance au Québec.

 


 
 
posté le 29-12-2014 à 18:36:27

Québécisme : Bécosse

Bécosse est un mot québécois pour désigner les latrines extérieures apparues vers la fin du 19e siècle. La mot est une déformation du terme anglais Backhouse, car ces petites cabines étaient habituellement situées derrière la maison. Loin de la maison, si possible ! Terme entier pendant longtemps, il est devenu péjoratif à mesure que ce service entrait dans les maisons. Il n'y a plus guère de bécosse aujourd'hui, mais le mot est encore utilisé pour désigner une salle de bains malpropre ou, tout simplement, une maison délabrée, mal entretenue. J'aime bien ce mot !

 


 
 
posté le 29-12-2014 à 13:51:07

Rencontre avec Jacques Michel

Jacques Michel est la première "personnalité publique" que j'ai rencontrée. Quand je travaillerai plus tard à la radio pro et que je participerai aux salons du livre, je rencontrerai d'autres "gens connus" et me rendrai compte qu'ils étaient tous comme moi et... Enfin... Peut-être pas tout à fait comme moi... mais vous voyez ce que je veux dire. Cependant, en janvier ou février 1974, quand on m'a demandé si je voulais réaliser une entrevue avec Jacques Michel pour la radio étudiante de mon cégep, je me suis senti mal à l'aise. Je me souviens que je l'attendais près de la porte d'entrée pour le guider vers notre petit local. Il portait un long manteau, un large chapeau et je crois que j'ai rougi. Si je me suis montré timide, lui ne l'était pas. Avec le recul, je sais qu'il a pu déceler mon inexpérience lui permettant de prendre le contrôle de l'entrevue et dire tout ce qu'il fallait sur son nouveau disque, C'que j'ai legoût de dire (Illustré ci-haut). À la fin de l'entrevue, j'étais content et moins rougissant. J'ai rencontré Jacques Michel une seconde fois, au début des années 1980 et noté la même attitude très franche, directe, chez cet homme articulé et sympathique.

 


 
 
posté le 29-12-2014 à 01:00:29

Charlie Chaplin

Je ne sais pas si je possède tous les films de Chaplin, mais si ce n'est pas le cas, il ne m'en manque que très peu. Je suis un admirateur depuis longtemps ! J'ai eu la chance, dans le cadre d'un ciné-club, de voir plusieurs de ses films en salle. C'était merveilleux de vivre ces images avec les réactions d'un public.

 


 
 
posté le 28-12-2014 à 23:05:34

Jamais : Cartes de crédit

Je n'ai jamais possédé de carte de crédit de ma vie. Conséquemment : n'ai point eu de dettes. Si je désire quelque chose et que je n'ai pas d'argent pour le payer, je m'en prive. Je ne vois pas pourquoi j'aurais cet objet tout de suite et débourser des intérêts et, en bref, le payer plus cher qu'il ne vaut. Je crois que les cartes de crédit ont été inventées pour inciter à dépenser davantage. Par contre, je comprends qu'elles peuvent rendre service en cas d'urgence. Par exemple : votre frigo rend l'âme et vous n'avez pas de fric pour en acheter un tout de suite. Alors, la carte empêche votre crème glacée de fondre.

 


 
 
posté le 28-12-2014 à 16:47:38

Je suis du café

Dans mon roman Horizons, quelqu'un fait remarquer à mon personnage Suzanne qu'elle boit beaucoup de café et elle répond : "Je ne bois pas de café : je suis du café." Ça me ressemble ! Je ne suis pas un dégustateur : plutôt un consommateur. Je l'avale. Je ne connais rien des expressos et de tous ces trucs exotiques : je bois du café ordinaire (sauf de l'instantané). Combien de tasses par jour ? Dépend de la journée ! Je me souviens que lors d'une journée de salon du livre, cela pouvait être une douzaine. Pour un jour de mon quotidien : certes cinq à sept. La nécessité quand j'écris : un café chaud ! Un roman terminé doit cacher 250 cafés, sinon davantage ! Sucre ? Non. Lait ? Oui. Noir ? Jamais. Secret : je ne les termine pas. Quand ils ne sont plus chauds, je les délaisse. Second secret : ça ne m'enlève pas le sommeil et je peux boire une tasse avant de me mettre au lit. Je les prends chez moi, au terrain de baseball, en attendant l'autobus,lors des visites chez ma mère et au parc, quand je m'y rends écrire. "Je suis du café". Bravo, Suzanne !

 


 
 
posté le 27-12-2014 à 18:32:20

Ma chatte Salomé

Depuis mes 20 ans, j'ai eu cinq chats : Salomé, Salomé II, Salomé III, Salomé IV et Salomé V. Telle une dynastie dans ma vie, mais je ne dis pas les chiffres, car ce serait trop impersonnel. Seul les deux premiers étaient des garçons. Je préfère les chattes depuis longtemps. La présente Salomé (Photo ci-haut) est née en mars 2000 et partage ma vie depuis juillet de la même année. C'est une chatte menue, discrète, qui miaule peu, ronronne à petites doses et est très peureuse. Même jeune, elle ne jouait pas beaucoup. Je crois que de tous mes chats, celui-ci est le plus près de mon propre caractère. Salomé aime les petits bonbons de chat, puis sortir tout autour de la maison. Chose qui étonne les passants : je la tiens en laisse. Considérant le sort atroce qu'avait subi Salomé IV dans un moment de liberté, je préfère la tenir en laisse. D'ailleurs, quand je sors l'objet du tiroir, Salomé a une réaction canine : elle arrive en trombe, heureuse. Autre caractéristique : elle est la seule de mes chats à n'avoir jamais capturé d'oiseau. Parfois, j'ai des pensées sombres, car à quatorze ans, hein... Les larmes sont atroces, quand je perds un chat et j'ai des frissons de penser que Salomé pourrait partir un jour prochain.

 


 
 
posté le 27-12-2014 à 15:17:42

Sentier de mon enfance

Au cours de mon enfance, j'habitais une zone urbaine et commerciale, au bout de laquelle il y avait une rue importante et très habitée, sauf une section, à cause de la présence proche d'une usine et de tours électriques. Près d'une vieille maison, il y avait une courte rue, au bout de laquelle on pouvait voir un sentier s'enfonçant dans un rare coin forestier de cette ville. Le sentier reliait mon quartier à un autre et a sans doute été tracé grâce à des gens désireux de prendre un raccourci.

 


 
 
posté le 27-12-2014 à 00:44:19

Facile, écrire un roman ?

"Moi aussi, j'écris des romans". Cette phrase, je l'ai entendue des centaines de fois lors de mes participations aux salons du livre du Québec. Toujours la phrase était dite sur un petit ton assuré, à la limite du hautain. Le dire à un romancier pro laissait sous-entendre que ce que je faisais était à la portée de tout le monde. Il y a environ six semaines, une femme que je connais comme une boulimique de lecture m'a fait le coup : "J'ai commencé à écrire un roman." Lire un roman, c'est une chose ; en écrire un n'a rien à voir avec la lecture. J'ai revu la femme il y a quelques jours, se précipitant vers moi, pour me dire que "Ce n'est pas facile." Elle cherchait des conseils, je crois bien, mais je lui ai fait remarquer que si je lui disais quelque chose, un autre auteur pourrait affirmer le contraire. Bon prince, je lui ai donné deux trois petits trucs : ne pas écrire un roman à l'aveuglette et préparer un plan ; arrêter d'écrire au moment où une idée surgit ; faire preuve de grande discipline. Il semble que ces trois conseils n'étaient pas ce qu'elle désirait entendre. Tout ça m'a fait un peu sourire. Jusqu'à la prochaine occasion où un pur inconnu m'abordera pour me dire, avec assurance : "Moi aussi, j'écris des romans."

 


 
 
posté le 27-12-2014 à 00:00:55

Ron Brand et moi

Des plus jeunes arrondissent les yeux quand je leur dis que j'ai vu les Expos de Montréal à l'oeuvre au Parc Jarry. Ils ont sans doute lu un article sur l'ambiance formidable et intime. D'accord : avec de bons billets, on pouvait entendre les joueurs respirer. Sauf que si votre billet dépassait le troisième but ou le premier, c'était difficile de voir ce qui se passait à l'avant-champ ou au marbre. De plus, les bancs de métal étaient glaciaux en septembre et brûlants au mois de juillet. J'ai cependant vu les Expos autour d'une douzaine de fois entre 1969 et 1976. Voici mon plus beau souvenir.

 


 
 
posté le 26-12-2014 à 16:30:01

Humour Inc.

Rire est le propre de l'être humain. C'est naturel. Sauf que très souvent, le rire est devenu superficiel, forcé, est un produit de consommation comme un autre, avec ses normes et ses conventions. Au Québec, au cours de ma jeunesse, il y avait des humoristes talentueux, sauf qu'à partir des années 1980, ils se sont multipliés de façon effarante et que la plupart n'étaient pas drôles du tout. On aurait dit que tout devait être drôle et j'ai claqué la porte, parce que tout ça m'ennuyait. Il y a quelques jours, je me suis frotté au fond du baril : une émission de radio qui fait des siennes depuis des années et qui s'appelle Les Grandes Gueules. Diffusée deux fois par jour, je crois. J'étais au dépanneur, attendant mon tour pour payer mon pain tranché et ces imbéciles se manifestaient avec des rires profondément forcés, un langage vulgaire, des timbres de voix idiots. Je me suis senti agressé ! Ces gens-là, dépourvus d'humour, forçaient la dose comme je ne l'ai jamais entendu. J'ai alors pensé à cette revue québécoise des années 1980 du nom de Croc et dont le slogan était : "C'est pas parce qu'on rit que c'est drôle." J'ai aussi pensé à un humoriste français dont le nom m'échappe et qui avait dit un truc du style : "Ce n'est pas donné au premier rigolo d'être drôle."  Ce n'est pas que je ne désire plus rire, mais s'il vous plaît, vous n'avez pas besoin de me prendre pour un crétin pour y arriver.
 


 
 
posté le 26-12-2014 à 12:57:47

Madame honorée

Une lectrice désirait se faire photographier en ma compagnie. À condition d’avoir une copie, hein!  Photo prise au salon du livre de Trois-Rivières  en 2001. La chose est-elle arrivée souvent ? À l’occasion ! C'était flatteur !

 


 
 
posté le 26-12-2014 à 12:52:15

Mouches

Trouvez-moi un seul être humain pouvant dire "J'aime les mouches" ! Impossible ! Comment aimer ces bestioles énervantes, qui se manifestent dans le seul but de nous faire craquer ? La pire situation : la mouche qui bourdonne près de nos oreilles quand je tente de dormir. Agggggrrrrr ! De plus, ces insectes sont d'une laideur à vomir ! Tout le monde ensemble, contre les mouches : Pouah ! Pouah ! Pouah ! 

 


 
 
posté le 25-12-2014 à 16:41:42

Achille Talon

Je vais vous avouer quelque chose de curieux : Achille Talon est l'une de mes BD favorites, même si je n'ai pas lu tous les albums. Je ne me demande pas trop pourquoi : quand les histoires sont passées de deux pages à des albums entiers, j'ai trouvé qu'Achille venait de perdre de son efficacité. Créé en 1963 par Greg pour la revue Pilote, le premier album est commercialisé en 1966. J'ai une nette tendance à beaucoup aimer les produits des années 1970, à cause de la démesure (une violence très drôle entre Achille et Lefuneste) et des références à l'univers de diverses drogues (mais si!). Un temps où les créateurs de BD ne devaient pas répondre à des impératifs de rectitude politique et ne se censuraient pas eux-mêmes. J'aime aussi le dessin de décor de Greg ; derrière les héros se déroulent des scènes tordues ou apparaissent des personnages uniques! J'aime aussi Talon parce qu'il n'y a rien s'adressant à des enfants. Bien que le dessin soit celui de l'univers enfantin, je ne vois pas comment un gamin de neuf ans pourrait comprendre les incroyables tirades intellectuelles d'Achile, ses références littéraires, philosophiques, jusqu'à l'actualité socio-politique du temps, sans oublier un vocabulaire particulièrement riche faisant honneur à la splendeur de la langue française. Mon personnage secondaire favori ? Le commerçant Vincent Poursan, dont les attitudes et les répliques me font hurler de rire. Greg est décédé en 1999 et, chose assez rare dans le domaine de la BD, il a permis que d'autres aventures d'Achile voient le jour. Je n'ai pas encore vu le résultat des nouveaux créateurs.

 


 
 
posté le 25-12-2014 à 13:51:56

Le bizarre de l'autobus

N'ayant pas d'autre choix, je suis un usager du transport en commun. J'ai passé une partie de ma vie dans les autobus, y ai vécu et vu tant de choses que je pourrais créer un roman se déroulant dans un seul véhicule. Il y a toutes sortes de gens inhabituels, dans ces véhicules. Voyageant seul, j'avoue faire du voyeurisme auditif. Je me choisis un sujet et j'écoute, tel un espion. Parmi les gens curieux croisés très souvent : un homme, sans doute au début de la quarantaine, qui parle beaucoup, toujours accompagné d'un handicapé différent. J'ai longtemps pensé qu'il était handicapé lui-même, à cause de cette manie de parler sans cesse (bien qu'il ait du vocabulaire et soit articulé). Cet homme m'a toujours intrigué, car je le vois à toute heure du jour.

 


 
 
posté le 25-12-2014 à 00:48:45

Québécisme : Quétaine

Quétaine : kitsch, craignos, clinquant, superficiel, mauvais goût. L'origine du mot est incertaine. La source que je connais le mieux est celle d'une famille anglophone du nom de Keaton, de Saint-Hyacinthe, qui avait l'habitude de consommer toute chose laide et superficielle. Mal prononcé, Keaton serait devenu quétaine. Une autre source parle d'une déformation du mot quêteux : mendiant. Quétaine désigne des objets, souvent des décorations à deux sous que l'on trouve dans les magasins à grande surface. Il désigne aussi des personnes adeptes de ces objets, ou ayant une attitude superficielle. Toute affirmation est cependant sujette à nos propres perceptions. Par exemple, pour ma génération, Mireille Mathieu était une chanteuse quétaine, alors que pour d'autres, c'était du grand art ! Quoi qu'il en soit, le terme est péjoratif. Existant depuis les années 1940, le mot est diffusé en masse grâce à une émission de télé de type comédie, Moi et l'autre, où la comédienne Dominique  Michel l'utilisait souvent.

 


 
 
posté le 24-12-2014 à 18:44:17

Lecture : Il était une fois les Expos

Deux livres (2010 et 2012) racontant en mille pages l'histoire de l'équipe de baseball des Expos de Montréal (1969 à 2004). Il va de soi que dès l'annonce de la parution du tome 1, je m'y suis précipité avec joie. Les Expos, c'est une grande partie de ma vie, un bonheur qui a grandi avec moi.

 


 
 
posté le 24-12-2014 à 17:00:39

Jamais : Avion

Je ne suis jamais monté à bord d'un avion. Rien d'exceptionnel car je suis loin d'être le seul. Je n'ai guère voyagé hors du Québec et, conséquemment, nul besoin de l'avion pour franchir des distances. Cependant, je suis passé très près de mon baptême de l'air en 2003, alors que j'étais un auteur invité par le salon du livre de l'Abtitibi-Témiscamingue, tenu à La Sarre. On me payait l'avion aller et retour ! Le hic est que le départ avait lieu tôt le matin à Montréal et le retour tard dans la même ville, si bien que j'aurais dû louer deux chambres d'hôtel dans la métropole. Bref, "l'avion gratuit" m'aurait coûté plus d'une centaine de dollars, sans oublier qu'il aurait fallu deux voyages en autocar entre Trois-Rivières et Montréal. J'ai donc jugé plus sage et économique de me rendre là-bas en auto, avec l'un de mes amis de la tournée. J'ai conséquemment téléphoné à La Sarre pour dire de donner les billets d'avion à une autre personne.

 


 
 
posté le 24-12-2014 à 00:29:58

Québécisme : Machines à boules

Machines à boules ! J'aime beaucoup ce mot. Il me fait sourire. En Europe francophone, ils utilisent un mot anglais (Évidemment...) Même si j'aime le mot, je n'ai jamais été attiré par ces appareils, que je trouvais criards et laids. J'ai tenté quelques parties au cours de mon adolescence, mais pas très souvent. Quant aux jeux vidéos informatiques, je n'ai jamais approché ces trucs de ma vie.

 


 
 
posté le 23-12-2014 à 20:26:37

Noël et Marie-Lou

Un extrait de mon roman de 2003, alors que Marie-Lou, quatre ans, nous fait part de sa perception de Noël, au début des années 1980.

 


 
 
posté le 23-12-2014 à 16:31:11

Machine à écrire

Quand j'étais petit, j'utilisais le jouet le plus étrange que l'on puisse imaginer entre les mains d'un garçon de huit ans : une machine à écrire. Un achat de mon père et je ne sais trop pourquoi j'ai été attiré par l'objet. Quoi qu'il en soit, à douze ans, je tapais aussi rapidement qu'une secrétaire d'expérience. Avec un seul doigt ! À l'adolescence, à mon école, je me suis inscrit à un cours de maniement de la machine. Il y avait 28 filles et moi ! Je crois que j'avais, à ce jour, fait trépasser trois appareils. Le temps de l'électrique venu, elles ne duraient pas très longtemps non plus. Évidemment, avec cette expérience, je ne regardais plus le clavier. Mon premier ordinateur ? En 1993, mais la machine à écrire a survécu deux ou trois autres années, car je n'avais pas de traitement de texte dans l'ordi. Par contre, mon habitude de démollir les claviers persiste : je les change deux fois par année. Je frappe fort ! Un souvenir d'enfance, hein...

 


 
 
posté le 23-12-2014 à 12:35:13

Les trésors des référents

Ayant été actif pendant quelques années sur une autre plateforme, il y avait une fonction absente ici : nous pouvions voir ce que les gens avaient écrit dans leur moteur de recherche avant d'arriver sur un de nos blogues. Il y avait parfois de grandes surprises...

 


 
 
posté le 23-12-2014 à 12:28:55

Vous dites ?

Voici des perles de fautes d'orthographe croisées dans la liste des référents de mes anciens blogues. Des gens avaient écrit tout ceci et arrivaient sur un de mes lieux. 

Insandie de Trois-Rivière : Curieux incendie et il semble que trois rivières ne suffisent pas pour mettre le cours d'eau au pluriel.

 


 
 
posté le 23-12-2014 à 01:24:57

La lectrice qui riait

Dernier dimanche de mai 2001 : me voilà à Ville-Marie, participant au salon du livre de l'Abitibi-Témiscamingue, celui qui deviendra mon favori de tous les temps. Le salon n'ouvre qu'à midi et les auteurs sont invités à un repas, dont je me suis toujours très bien passé, peu intéressé à entendre des blablablas et à manger des trucs qui me donneront des indigestions. Comme je me suis levé tôt et que la température est agréable, je décide d'aller perdre du temps dans un superbe parc, avec vue sur le magnifique lac Témiscamingue. Le parc est en pente. Après quelques minutes de marche, je m'installe sur un banc du premier pallier et décide de lire un peu. Soudain, j'entends un rire féminin accentué, sortant du néant. Je regarde derrière moi et au troisième pallier, je vois une femme en train de lire. Je passe outre quand, dix minutes plus tard, elle recommence. Je regarde à nouveau. Une troisième fois puis, plus rien : elle était disparue. Je me suis alors demandé ce qu'elle pouvait lire pour provoquer tant d'amusement. Je n'ai jamais oublié ces rires solitaires, tranchant le silence de ce lieu bucolique.

 


 
 
posté le 22-12-2014 à 23:07:02

Le secret des signets

Ceci est une partie d’une grande feuille cartonnée où on pouvait aussi croiser la page recto du roman. Nous voyons une partie du verso, et, à gauche, le signet. Des cartons semblables étaient imprimés au même nombre que le tirage du livre. L’imprimeur, au moment de l’assemblage, n’avait qu’à couper aux bons endroits. Je ne sais pas trop précisément ce que représentent les couleurs, au sommet. Peut-être des repères pour l’imprimeur. Voilà donc d’où viennent les signets !

 


 
 
posté le 22-12-2014 à 18:37:41

Chez madame Fiset

Le Carrousel était un petit restaurant de quartier, situé dans le coin de mon enfance. Je me souviens que ma grande soeur Mireille m'y avait emmené pour manger des frites, quand j'étais petit. Sans doute qu'à ce moment-là, Thérèse Fiset était derrière le comptoir et dans sa cuisine. C'est ainsi que je l'ai connue, à l'adolescence, alors que je me rendais perdre mon temps au Carrousel avec des amis. Nous commandions une frite, un hot-dog, un café, et on parlait beaucoup. Ados sages, sauf dans le cas de Christian, qui aimait mettre le même disque brisé au juke-box afin de se lever et donner un coup de poing dans la machine. Madame Fiset est devenue peu à peu familière avec nous et bien que des années nous séparaient, nous ressentions de la sympathie mutuelle. Mes visites chez madame Fiset se sont poursuivies jusqu'aux premières années de ma vie adulte. J'aimais le lieu, héritage d'un monde ancien, avec la patronne qui nous recevait, préparait les repas, puis le juke-box, les bancs tourniquets, sans oublier l'enseigne au néon de la facade, représentant un carrousel. Le restaurant a dû fermer ses portes vers la fin des années 1980 à cause des lois gouvernementales exigeant une section pour fumeurs, séparée de ceux qui ne fumaient pas, ce qui était impossible dans un lieu aussi petit. J'ai souvent croisé madame Fiset par la suite. L'âge de la retraite était venue. Il y a quelques années, lors d'un salon du livre de Trois-Rivières, son ancienne employée est venue me saluer, me disant comme elle se souvenait de moi et de ma bande. Le local existe toujours, vide, amputé de moitié, parce que le dépanneur voisin y avait installé un étalage de films, là où madame Fiset préparait ses frites. Il y a une dizaine d'années, à La Sarre, en Abitibi, je suis entré par hasard dans un petit restaurant, Chez Lucie, avec des bancs tourniquets et la patronne Lucie qui préparait les frites à deux pas de nous. J'ai alors pensé à madame Fiset et à tous ces lieux charmants disparus, remplacés par d'horribles chaînes américaines. La photo ci-haut n'est pas celle du Carrousel, mais cela lui ressemble un peu.

 


 
 
posté le 22-12-2014 à 16:38:24

Dans ma baignoire

Un de mes immenses plaisir de la vie : prendre un bain ! Une dizaine de fois par semaine, ce qui sous-entend qu'il y a des journées où je m'y plonge deux fois­. Je peux y demeurer une demi-heure, sans bouger. Je crois que l'habitude a été prise au cours de mon enfance. Je me souviens que j'installais mon transistor et que j'écoutais les Beatles en voguant entre deux bulles. La première chose que je regarde en entrant dans un hôtel ? La baignoire ! Ma chatte Salomé adore quand j'entre dans la baignoire. Elle saute sur le rebord, regarde, puis je sors un bras, qu'elle lèche, même si l'eau est beaucoup plus chaude que dans sa gamelle. Au cours de l'été, je laisse l'eau de mon bain de 22 heures et j'y retourne avant de me coucher, ce qui active mon sommeil.

 


 
 
posté le 22-12-2014 à 16:31:06

Internet en français

Un autre mot qui me donne des frissons chaque fois que je le vois sur un site européen : Newsletter !  La France recommande l'emploi du mot qui est d'usage au Québec : Infolettre. C'est le calque du mot anglais, mais au moins, infolettre est davantage harmonieux et rend hommage à la beauté de notre langue. Si vous croyez que je fabule, tapez Infolettre sur votre moteur de recherche. Vous verrez.

 


 
 
posté le 22-12-2014 à 02:37:35

Et le gagnant est...

Je crois que les classements font partie de l'univers du sport. Point. Le présent article vous parle de mon aversion pour les Oscars, Félix, Césars, Grammy, peu importe le nom que l'on donne à ces statuettes. J'ai toujours trouvé cette idée très futile, vaine, agaçante. Je n'ai jamais lu un article m'entretenant de ces machins, ni vu à la télé quoi que ce soit de relatif à ces attributions. Je sais que les gens en sont friands et ne ratent jamais une occasion de spécifier que tel chanteur a gagné un trophée, ce qui, à leurs yeux, le rend meilleur que celui qui ne s'est rien mérité. Quand j'étais jeune, j'avais un chien qui faisait la belle et je lui donnais un biscuit pour le récompenser, ce qui ne faisait pas de lui le chien le plus merveilleux de l'univers.

 


 
 
posté le 22-12-2014 à 01:24:10

Sollicitation téléphonique

Le téléphone est de plus en plus un objet hideux. L'ignoble portable, les horribles répondeurs dans les lieux publics, puis la sollicitation téléphonique. Il ne peut exister aucun être humain sur cette planète pour aimer ce type d'appels. Impensable! Au Canada, nous pouvons nous inscrire à une liste d'interdiction. Depuis que je l'ai fait, ces appels ont baissé de 90 %, mais il demeure des entreprises qui s'en lavent les mains, particulièrement celles qui proviennent des États-Unis, qui, de plus, ne respectent pas ma langue.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 23:16:29

Québécisme : Avoir du front tout l'tour d'la tête

Une expression que mon père utilisait, entièrement, ou en raccourci : "T'as du front !" Le point d'exclamation a sa raison d'être, car l'expression est négative. Voici des synonymes : être audacieux, impoli, sans-gêne, effronté. Sous toute réserve, je crois que le "Front" provient de effronté. "T'as du front tout le tour de la tête de m'insulter après les services que je t'ai rendus !" Pffff...  

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 18:42:08

Internet en français

Une langue demeure vivante quand elle s'adapte à des mots étrangers et fait preuve de créativité et d'imagination, pour que ce nouveau mot respecte la culture linguistique des peuples concernés. J'avoue que je me sens très fier du Québec, ayant donné le bon exemple en suggérant des mots français pour remplacer le langage informatique anglophone.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 18:02:04

Naufrage

D'abord : un titre typique d'un éditeur. Avoir écrit "Le naufrage de l'Essex" n'aurait pas été vendeur, mais indiquer Moby Dick le devient. Une traduction d'un livre américain de Nathaniel Philbrick, publié en 2000 par Lattes.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 16:52:41

Hal Laycoe et moi

Cette carte de hockey de Hal Laycoe (Bruins de Boston) faisait partie de la collection de mon frère alors que je n'étais pas né. J'ai grandi en regardant ce frère se passionner pour les cartes de hockey et de baseball, tout comme j'étais intrigué de voir les cousins, à Noël, s'échanger des cartes ou s'amuser en se servant de ces objets pour pousser des billes. Je ne sais trop pourquoi de toutes les cartes de Daniel, celle de Hal Laycoe me fascinait. Peut-être parce qu'il était le seul joueur à porter des lunettes et qu'elle était la seule à présenter cet uniforme du Boston (Les Bruins allaient changer de couleurs peu après).

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 16:15:46

Yoko Tsuno

J'ai découvert les aventures de Yoko Tsuno avec un certain retard, dans la seconde moitié des années 1980, alors que le premier album datait de 1972. J'ai eu un coup de foudre pour cette belle héroïne intelligente et casse-cou, faisant tout de même preuve d'une certaine humanité (sourires, larmes, colères, etc.) J'ai alors pensé que Yoko était une version féminine de Tintin, sans savoir que le créateur Roger Leloup (de Belgique, bien sûr) avait fait partie de l'équipe de Hergé. Comme chez le Maître, les décors sont importants pour Leloup. Les paysages extra-terrestres des aventures de Yoko avec les Vinéens sont extraordinaires! Petite différence avec Tintin : je doute que de jeunes enfants puissent apprécier Yoko ; il s'agit bel et bien d'une bande dessinée pour les ados et les adultes. Les albums avec les Vinéens me paraissent lourds et surchargés ; je leur préfère les aventures terriennes. Quoi qu'il en soit, Yoko Tsuno est une bande dessinée que j'adore et de grande qualité.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 12:50:23

La barbe

Je déteste me raser ! C'est une tâche désagréable et pénible. Ne vous fiez pas aux pubs miracles sur la douceur de telle lame, la magie de telle mousse ou les quatre étoiles de tel rasoir électrique : ça tire, c'est agaçant et, une fois sur dix, ça coupe. Jusqu'à l'âge de 30 ans, j'étais quasi imberbe. Heureux Mario ! Puis ça s'est mis à pousser, cette horreur ! Aujourd'hui, je me rase une fois par semaine, d'où mon air négligé qui a fait hurler les éditeurs auxquels je me suis frotté. Ceci me permet cependant d'être confondu à ces braves gens que sont les itinérants. Deux semaines me suffisent et je porte une barbe. Mais ça aussi, c'est désagréable et ma chatte n'aime pas ça. La photo ci-haut : Louis-Olivier Taillon, premier ministre du Québec à la fin du 19e siècle. Le seul de ce modèle, je crois !

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 12:41:36

Jamais : James Bond

Je n'ai jamais vu de film de James Bond de ma vie. Je sais de quoi il s'agit, mais j'ai toujours trouvé ces éléments ridicules : l'agent secret avec le noeud papillon, les armes, les belles filles, bla bla bla. Surfait. Déjà vu des photos extraites de ces films : elles me paraissent tout autant ridicules. De façon générale, les seuls films de détective que j'ai vus datent des années 1930. Pas de roman non plus, pas de série télé. Tout ça ne m'attire profondément pas.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 04:24:03

Zoothérapie

Chaque semaine, une femme visite la résidence de ma mère en compagnie de ses animaux, souvent les mêmes : un petit perroquet, un second de plus grande taille, un chien sourd, (qui se nomme Décibel !) sans oublier un cheval miniature. Ma mère, très réceptive et affectueuse, a parfois droit à une séance privée, dont elle me parle sans cesse au cours de ma visite  suivante. Je rate rarement une occasion de voir ces scènes touchantes de vétérans, parfois malades, renaître à la vie, le temps de caresser un des animaux. C'est quelque chose qui me touche beaucoup. Photo du haut : ma mère avec Délima.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 04:13:46

Québécisme : Traversier

Il y a deux années environ, je ne pensais pas que le mot Traversier puisse être typique du Québec. Je l'ai appris lors d'une discussion sur le forum d'une autre plate-forme, alors qu'un français me confirmait n'avoir jamais entendu le mot de sa vie, affirmation répétée par d'autres personnes. J'ai répondu que je n'avais jamais entendu Ferry au Québec. J'avais même proposé un lien Internet vers une "Association des traversiers du Québec." Donnez-moi le choix entre le mot anglais Ferry et le québécisme Traversier, et je choisis ce dernier, car il est en français. C'est un beau mot, harmonieux, délicieux, débordant d'images, alors que Ferry, hein...

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 04:05:48

Pourquoi j'aime l'histoire

Avec le recul, on comprend certaines choses : l'Exposition universelle Terre des hommes, tenue à Montréal en 1967, m'avait beaucoup touchée. J'avais douze ans et les visites répétées avaient fait éclater mes frontières d'un quartier vers les cultures d'autres peuples, vers leur passé. À dix-sept ans, mon professeur d'histoire, Alain Dion, vivait tellement son truc que ses cours étaient des spectacles d'émotions et de passion. Ces deux éléments ont fait en sorte que mes lectures étaient essentiellement des livres d'histoire. À ce moment-là, je ne croyais pas devenir historien.

 


 
 
posté le 21-12-2014 à 04:00:57

Votre fin, mon début

Vous voici à la fin de tout le bazar. Cependant, moi, j'en suis au début. Le monde à l'envers. Est-ce que ceci signifie que la fin de quoi que ce soit devient le début d'autre chose ? Ou est-ce que le début est une fin en soi ? Logiquement, je ne devrais pas lancer ceci, car j'ai déjà deux blogues ailleurs sur cette plateforme. Tout aussi logiquement, pour mon début, je devrais vous présenter ce qui va se passer ici. Cependant, je ne peux le faire, car vous le savez déjà, alors que je l'ignore en partie. Tout ceci est confus. Alors : fin.