C'était une activité de jeunesse. Il n'y avait qu'à consulter une revue française pour trouver une petite annonce d'une personne désirant échanger avec une autre. Comme ma grande soeur le faisait avec plaisir au cours des années 1960, j'ai pris la relève avec la décennie suivante, cela jusqu'au début des 1980. Essentiellement des filles. Je ne me souviens pas avoir écrit à un homme. Elles étaient surtout françaises, mais aussi d'Algérie, du Viet-Nam. C'était agréable d'ouvrir la boîte aux lettres, de trouver une enveloppe, de s'empresser de lire. J'ai gardé un certain nombre de ces enveloppes, comme celle que vous voyez ci-haut.
Voici le moment de l'année où chacun s'apprête à lancer aux déchets un ami utile de la dernière année : le calendrier. On y croise souvent un témoignage de notre vie, sous la forme d'un X dans une case, d'une note du type : "Rendez-vous chez le dentiste à 10 heures", "Début des vacances", "Pique-nique avec la famille", etc.
Je viens de terminer une série d'articles sur la musique de Noël au fil des décennies. Je vous invite à partager ces présents musicaux. Il y a de tout : les classiques, le jazz, le blues, le rock, chanson pour enfants, d'autres pour rigoler, deux disques incontournables, dont le plus beau CD de Noël de tous les temps. Les années 1970-60-50, puis des pièces beaucoup plus anciennes, dont une de 1905. Alors si vous désirez entendre le belge Julos Beaucarne transformer un monologue du québécois Yvon Deschamps, si vous réclamez un Noël à gogo, si vous n'avez pas entendu La Charlotte prie Notre-Dame depuis plusieurs décennies, il faut passer sur mon blogue musical. Ce spécial 25 s'étend sur trois pages.
Dimanche le 20 décembre 2015, en soirée : il neige. Ce qu'il faut pour couvrir les pelouses, les rues, les trottoirs. Pourtant, on ne peut dire qu'il en est tombé pour la peine. Mardi dernier, il y avait eu chute de neige, mais c'était facile de deviner qu'elle serait disparue le lendemain. Je ne me souviens pas avoir vécu un décembre sans neige. Habituellement, elle est présente pour demeurer dès le milieu de novembre. Il est possible que cette chute dominicale disparaisse aussi lundi. Je ne sais trop... Quoi qu'il en soit, quand je l'ai vue tomber, j'étais content. Enfin ! Et ce spectacle si charmant me fait toujours penser à cette jolie chanson de Mario Péluso : C'est beau. Photo ci-haut : Petit Mario dans la neige.
Un livre de 2001, publié par Septentrion : La vie quotidienne dans la Vallée du Saint-Laurent 1790-1835, 135 pages.
Je sais d'où l'expression vient : du hockey. Précisément de la télédiffusion de rencontres de hockey. Bien sûr, les animateurs ne disaient pas qu'un tel joueur niaisait avec le puck. Ils devaient utiliser une expression comme : "Il écoule du temps avec la rondelle." De là à ce que nos bons canayens frança' de jadis transforment en Niaiser avec le puck, il n'y avait qu'un pas. (Un puck, bonnes gens, est une rondelle de hockey.)
Après le bonheur de recevoir un nouveau roman (Voir l'article suivant. Si, si, il y a plusieurs articles par page et plusieurs pages) un second bonheur est de donner le premier exemplaire à ma mère. Il y a toujours des réactions émotives étonnantes. En ce mardi, elle a embrassé le livre, l'a caressé plusieurs fois et, il va de soi, l'a montré à tout le monde de la résidence.
Mes copies sont arrivées en ce lundi 14 décembre, autour de 14 heures. Vous savez quoi ? C'est une sensation toujours fantastique. J'ai poursuivi la tradition : enfermer le premier livre que je touche dans un plastique étanche et le placer avec les autres. Un roman qui n'aura jamais été feuilleté ! Puis, seconde tradition : respirer l'intérieur ! Un livre qui arrive de chez un imprimeur a une odeur unique !
Il y avait quatre étapes lors de l'année scolaire, ponctuées d'examens, sans oublier celui de la fin d'année, qui concernait tout ce qui avait été acquis au cours de tous ces mois.
Je sais très bien que tous les enfants d'âge pré-scolaire, en tout temps, avaient hâte de fréquenter l'école. Pour les gamins, c'est le passage entre être petit et devenir grand. Dans les familles avec plusieurs membres, l'enfant regardait avec envie le frère ou la soeur avec ses livres scolaires, puis avec tous les amis rencontrés grâce à l'école. Apprendre à lire et à compter, c'était un grand événement !
J'imagine qu'à l'image d'autres garçons de ma première année, entrer dans une classe sans la Grenier était synonyme de débuter véritablement l'école. Je ne me souviens pas du nom de cette blonde enseignante, mais je jure sur mon honneur qu'elle était un ange. C'est normal, car j'avais passé l'année précédente avec le diable.
Je suis à la droite, au bout de la première rangée. Le frère directeur est au centre et, comme dans le cas de la photo précédente, je ne sais pas qui est l'autre religieux. L'institutrice était mademoiselle Bellemarre. Joie ! Marcel était dans ma classe, ce qui n'est pas arrivé souvent. (Troisième à partir de la gauche, près de la "Mademoiselle.")
Vous pouvez me voir sur la première rangée, partiellement caché par le frère directeur. Il s'agissait d'un nouveau responsable. Je ne me souviens pas des noms des ces religieux. Comme j'étais un garçon tranquille, je n'ai jamais eu à me frotter à ces grands patrons. Peu de choses à raconter sur cette étape, sinon une véritable histoire.
Sur la première rangée, à partir de la gauche, le troisième écolier : Len Sawyer, qui allait devenir un grand ami d'adolescence. À ses côtés, Gilles Gladu, un pince-sans-rire turbulent, que j'ai évoqué dans mon roman Contes d'asphalte, comme l'ennemi de mon personnage Martin. "Maudit Gladu sale!", c'est lui ! Peu de souvenirs de la maîtresse Denise Montplaisir, sinon qu'elle était jolie.
Je l'aimais, voilà tout ! J'en était dingue et mon petit coeur battait à chaque journée. Je voulais l'épouser, quand je serais vieux, à quatorze ans. Huguette Alain était l'idéal féminin et rougissait tout le temps, ce qui était singulier, pour une maîtresse d'école. Je ne l'ai jamais oubliée et dans mon roman Contes d'asphalte, mon personnage Martin porte la même passion pour madamoiselle Huguette, décrite tout autant rougissante.
1967-68 a été la dernière année où le cours primaire comptait sept étapes. Il sera réduit à six en 68-69. Considérant que j'ai doublé ma première année au séminaire, quand je suis arrivé à l'école polyvalente publique, à l'automne 1971, j'étais âgé de deux années de plus que tous les autres. Le séminaire étant un lieu masculin, je n'ai donc croisé de filles dans mes classes qu'en 1971.
Précisons tout de suite un fait culturel. Au Québec, et à peu près partout dans le monde, il y a trois repas par jour : Le déjeuner (Matin) le dîner (midi) et le souper (autour de 17 à 18 heures) Si on mange plus tard le soir, ce n'est pas un repas, mais de la gourmandise. Donc, mon déjeuner, c'est votre petit déjeuner.
De passage dans une librairie en ce lundi 30 novembre, on m'a informé que mon prochain roman, dont la sortie est prévue pour le début de janvier, est disponible en format numérique. Ah ben ça alors ! On ne m'avait pas signalé la chose... C'est la première fois qu'un tel truc m'arrive. Cela ne me fait pas changer d'idée : je ne crois pas en ce format informatique, qui, de plus, sabre dans le droit d'auteur. Quoi qu'il en soit, j'ai regardé sur les sites de différentes librairies et, en effet, Le Pain de Guillaume existe sans papier. Je l'ai feuilleté, constaté que le livre aura 401 pages. Je dois dire que l'effet euphorique, par cette voie, n'est pas du tout présent. Je suis tout de même très content! N'est-elle pas belle, ma Jeanne du roman ?