Voici ces neuf salons. Entre parenthèses, j'indique le nombre de mes présences :
J'ai subi une hyper nuit d'insomnie, ne dormant qu'autour de deux heures trente minutes, ce qui n'était pas idéal pour être présent à ma séance de 10 heures à midi. J'ai cependant pu m'y rendre pour celle de 14 à 16 heures, sachant que ma bonne amie Internet se déplacerait pour me rencontrer.
Les salons du livre, j'ai cessé d'aimer ça il y a longtemps, de ne plus y croire comme outil de promotion. Ce sont des leurres et des manifestations publiques pas profondément au service des livres et de leurs créateurs. Savez qui est le président d'honneur du présent salon ? Le chanteur Daniel Lavoie. Pourquoi diable ? Je ne fais pas le lien entre un musicien et un créateur littéraire. Daniel Lavoie prend la place d'un auteur, un point c'est tout.
Mon horaire : 12 à 14 heures + 17.30 à 19.30. J'ai pu allonger jusqu'à 15.30 la première partie, parce que l'auteur devant me succéder ne s'est pas présenté. C'était la journée des écoliers adolescents. Très bruyants. Certains gentils, mais, en général, un cauchemar pour les oreilles.
Cela implique aussi qu'il faut manger à des heures différentes. En ce jeudi : à 16 heures, car ma présence était réclamée là-bas à 18 heures. Il fallait prendre l'autobus de 17 heures. Autre particularité : il fait encore froid et je ne tiens pas à me présenter au salon avec mes bottes et mon manteau d'hiver. Alors, j'étais vêtu automnal pour une température autour de moins 7 degrés.
Ces événements sont devenus tant et tant répétitifs et axés sur le vedettariat télévisuel et, de plus, me connaissant, il est facile de prévoir ce qui va se passer.
Achaler, c'est : contrarier, embêter, déranger, etc. Comme exemple, l'illustration ci-haut : le capitaine est achalé par un sparadrap. Cela peut aussi être une personne qui arrive à un mauvais moment et se met à vous parler sans cesse.
Pour trouver la photo ci-haut, j'ai dû passer par le caca médiatique. Curieux, j'ai regardé de biais les articles, voyant ce que j'avais deviné : c'était une catastrophe, "la pire tempête depuis des années", sans oublier de nommer tous les dangers face à la situation. Personne pour écrire que c'était joli, joyeux, merveilleux ? Pourquoi ces affreux jojos seraient positifs, n'est-ce pas ? En fait, cette tempête, j'en entends parler depuis une semaine, car la areuareuvision en a sans doute parlé négativement depuis tout ce temps et, il va de soi, les gens répètent ce que ce Maître leur confirme.
Depuis juillet dernier, c'est l'homme du sous-sol, spécialiste en drames matrimoniaux. Ne souriez pas : ce gars est un violent dangereux. Ses hurlements ressemblent à des égosillements, grognés à puissance maximale, avec des coups de poings dans les murs et des portes qui claquent très fort. Au fait : elle lui donne la réplique sur le même ton. Les locataires, moi le premier, ont carrément peur, car ce gars a tout ce qu'il faut pour arriver un jour avec l'arme essentielle pour régler la question.
Depuis quelques jours, je m'amuse à fouiller dans la montagne de photocopies de journaux anciens que j'avais accumulés pour ma recherche pour ma thèse de doctorat en histoire. J'aurais dû tout jeter ceci, car je n'en ai plus besoin, mais certains documents présentent des trucs étonnants. Ainsi, dans le cadre de l'Exposition agricole de Trois-Rivières, les visiteurs avaient pu découvrir une invention prodigieuse : la radio. Voici de quelle façon le journal Le Bien Public, présentait l'événement, dans sa copie du 8 août 1922.
Comme dans une autre ville minière de cette région, Schefferville, les liens unissant la population étaient très étroits. Ne vivant pas dans une région socialement développée, les habitants n'avaient qu'eux-mêmes.
Je sais qu'il existe de la bouffe diète, mais j'ai toujours pensé que c'était un attrape-nigaud destiné aux maîtres. La vétérinaire m'a recommandé la chose. En fait, même avec ce conseil, je pense encore que c'est un attrape-nigaud, mais je vais le faire, car un chat obèse peut rencontrer beaucoup de problèmes en prenant de l'âge. Pourtant, je ne remplis jamais son plat : qu'une poignée. Je vais doser un peu plus, progressivement.