À beaucoup de points de vue, je prolongeais des activités de mon enfance, comme jouer au hockey dans la rue ou au baseball dans des champs d'infortune. En réalité, j'étais une extension du conservatisme de mes parents. Je me souviens que j'étais outré face aux gars qui portaient les cheveux très longs et que la "Musique underground", c'était du boucan, alors que les chansons du palmarès représentaient à mes yeux le summum musical. D'ailleurs, je n'achetais que des 45 tours.
Du roman initial, je suis passé à un second, troisième et ça n'a pas cessé. Il y a eu aussi le théâtre amateur, les premières sorties dans des bars et brasseries (Alors que je n'avais pas l'âge requis), à la conquête de mes nuits, aux décisions spontanées, aux moments pleins d'imprévus, au disque de rock hebdomadaire, à tout ce que je pouvais croquer, tout ce qui s'offrait à moi, incluant les interdits.