Au cours de mon enfance, j’avais une maman, un papa et un magasin. La première me donnait parfois de l’affection, le second n’a jamais joué avec moi et le trosième a été le cauchemar de mes premiers pas dans la vie. Oh, pas que je désire ici condamner les efforts de réussite de mon père. Il a travaillé fort pour y arriver. D’ailleurs, il ne faisait que cela, puis regardait la télé. C’était un commerce de vente de peinture, né en 1960 et qui, d’un petit local, allait se rallonger sans cesse dans tous les sens, coupant ma cour de jeux en deux sections.
Mon frère désirait que je devienne commis, mais j'avais refusé. Ma destination : l'entrepôt. J'avais tout de même accepté certaines responsabilités autres, comme le bilan de vente de chaque journée (Voir la photo dans le prochain article), un inventaire hebdomadaire, puis la rédaction d'un journal destiné au personnel.