Avant tout ça, la France répondait à des clichés et des stéréotypes, comme dans le cas de tous les pays. Ne rigolez pas : j'en ai croisé ici (et sur les autres plateformes) à propos de notre hiver et de notre accent (Tous les pays francophones ont des accents et aucun n'est supérieur à un autre). J'ai aussi appris que les Français sont susceptibles quand il est question de fromage. Bien sûr, ils ne connaissent ni le baseball ni le hockey, mais je serais allergique à leur football (Soccer, en Amérique). Ils ne connaissent pas non plus la musique québécoise, même dans le cas de dinosaures type Claude Dubois.
J'ai toujours cru que pour un Québécois, fouler le sol du pays de nos ancêtres représente un devoir. Ainsi, en juillet 1996, je me décide : voyage d'agrément à Paris pour me frotter à la France profonde. Avant le départ, j'achète l'objet essentiel pour toute bonne visite à Paris : Un petit dictionnaire Anglais/Français. Il s'agissait aussi de mon baptême de l'air. Pas du tout aimé... Trop long et monotone.