Cependant, il y a des bons points attachants : les photos de ces livres ne sont pas des clichés officiels, mais proviennent de collections privées des habitants, ce qui leur confère un aspect unique (et hors foyer.) Il y a aussi souvent un reportage avec le doyen.
Je n'ai mis les pieds à Amos qu'une seule fois, pendant cinq journées et une matinée. Un des points communs avec les autres villes abitibiennes est la largeur des rues, comme illustré par la photo. Un historien de là-bas m'a expliqué pourquoi. Ces villes, à l'origine, étaient érigées en pleine forêt. Au cas où un incendie forestier atteignait la ville, le vent aurait du mal à pousser les flammes de l'autre côté de rues si larges. Il y a une conséquence, que l'on voit aussi sur la photo : les automobiles se stationnent de biais à même la rue.
L'avantage de ce livre est qu'il a été écrit au bon moment. En effet, l'auteur Lafleur a recueilli des témoignages de ces colons de jadis, à peu près tous dans la soixantaine au moment de travailler à cet ouvrage.