Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

#abitibi
posté le 18-08-2017 à 01:19:07

Monographie de Ville-Marie

Ce type de livre porte le nom de monographie. Il en existe des milliers partout dans le monde. L'excuse pour leur publication est toujours un anniversaire de fondation. La plupart du temps, le livre est financé par des commerçants ou des entreprises du lieu. Il est sous la gouverne d'un comité et écrit par l'intello du village ou de la petite ville, qui n'a aucune formation d'historien. En général, le livre s'adresse aux citoyens du lieu en vedette. Dans le cadre de mes études, j'en ai parcouru plusieurs et n'en ai trouvé qu'un vraiment passionnant. On y croise beaucoup de futile, comme, par exemple, les noms des marguillers de la paroisse en 1932 ou ceux des membres de la fanfare de 1911.

Cependant, il y a des bons points attachants : les photos de ces livres ne sont pas des clichés officiels, mais proviennent de collections privées des habitants, ce qui leur confère un aspect unique (et hors foyer.) Il y a aussi souvent un reportage avec le doyen.

 


 
 
posté le 12-11-2016 à 16:28:12

Amos

Le salon du livre de l'Abitibi-Témiscamingue est tenu dans cinq villes, en rotation. J'ai séjourné dans chacune d'entre elles, vu des points communs me faisant penser que les lieux de cette région nordique sont quelque peu différents des autres coins du Québec. Hors La Sarre, qui ressemble à un gros village de film western, les quatre autres municipalités m'ont charmé, surtout Amos et Ville-Marie. Je garde cette dernière pour une autre occasion.

Je n'ai mis les pieds à Amos qu'une seule fois, pendant cinq journées et une matinée. Un des points communs avec les autres villes abitibiennes est la largeur des rues, comme illustré par la photo. Un historien de là-bas m'a expliqué pourquoi. Ces villes, à l'origine, étaient érigées en pleine forêt. Au cas où un incendie forestier atteignait la ville, le vent aurait du mal à pousser les flammes de l'autre côté de rues si larges. Il y a une conséquence, que l'on voit aussi sur la photo : les automobiles se stationnent de biais à même la rue.

 


 
 
posté le 25-08-2016 à 01:47:27

Lecture : Normand Lafleur

Ce livre de 1976 est hors commerce depuis longtemps et je suis content de le posséder. Je l'ai lu plusieurs fois, car ce sujet me passionne. Je vais d'abord parler du titre : "Les premiers colons". Faux! Il est surtout question de la seconde vague de colonisation, celle de la grande dépression des années 1930. "Abitibi-Témiscamingue". En partie faux : il est peu question du Témiscamingue.

L'avantage de ce livre est qu'il a été écrit au bon moment. En effet, l'auteur Lafleur a recueilli des témoignages de ces colons de jadis, à peu près tous dans la soixantaine au moment de travailler à cet ouvrage.

 


 
 
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