De passage dans une librairie en ce lundi 30 novembre, on m'a informé que mon prochain roman, dont la sortie est prévue pour le début de janvier, est disponible en format numérique. Ah ben ça alors ! On ne m'avait pas signalé la chose... C'est la première fois qu'un tel truc m'arrive. Cela ne me fait pas changer d'idée : je ne crois pas en ce format informatique, qui, de plus, sabre dans le droit d'auteur. Quoi qu'il en soit, j'ai regardé sur les sites de différentes librairies et, en effet, Le Pain de Guillaume existe sans papier. Je l'ai feuilleté, constaté que le livre aura 401 pages. Je dois dire que l'effet euphorique, par cette voie, n'est pas du tout présent. Je suis tout de même très content! N'est-elle pas belle, ma Jeanne du roman ?
Je viens de terminer une série de neuf articles avec des chansons interprétées en duo par un homme et une femme. C'est un peu l'histoire populaire de cette forme d'expression, cela des années 1940 jusqu'à aujourd'hui. Il y a quatre chansons par article, mêlant les pièces en français et anglophones, dans des styles divers. Ceci est distrayant, vous rappelera des souvenirs et vous permettra de faire de jolies découvertes. Bien sûr, il s'agit de musique à écouter (ce qui est essentiel) et non à regarder (ce qui est superflu).
Ce site présente des chansons de tous les genres, pour toutes les époques couvrant les années 1900 à 2015. Dans la colonne de droite, vous pourrez cerner les approches, et aussi vous guider en vous servant des mots clefs, qui sont des décennies, vous permettant d'explorer les moments qui vous attirent.
La référence est :
http://mariomusique.vefblog.net/
J'espère que le tout vous plaira et que nous pourrons échanger. En ce qui concerne le fichier audio du présent article, je ne vous dis pas ce que c'est. Vous reconnaîtrez facilement l'homme, mais qui est la femme ? Hmmm ?
1. jakin le 30-11-2015 à 11:31:09 (site)
Bonsoir Mario, Le chanteur c'est Adamo, et la chanteuse me semble être Diane Tell au tout début...mais je n'en suis pas sûr ?
2. MarioB le 30-11-2015 à 13:09:49 (site)
Très bien pour le garçon, mais la fille n'est pas Diane Tell. Réponse un peu plus tard.
Je possède un véritable téléphone, et non un jouet mobile qui lance des rayons dans l'atmosphère et nous prépare patiemment une catastrophe qui se manifestera dans une vingtaine d'années. Mon téléphone n'a pas de répondeur et ni de cadran d'affichage.
Au Canada, il est possible de s'inscrire gratuitemenr sur une liste empêchant la sollicitation téléphonique commerciale. Les marchands ne respectant pas les numéros de téléphone de cette liste sont mis à l'amende. Sont exclus de cette liste : les organisations humanitaires, à but non-lucratif, les enquêteurs parainnés par des organismes gouvernementaux et, curieusement, les journaux ont le droit de téléphoner pour tenter de vous abonner à leur publication.
Je dois avouer que cette liste fonctionne au poil et depuis que je suis inscrit, les appels de sollicitation ont profondément diminué. Le hic est que nous avons la frontière américaine en plein visage et ces chers yankees ne se privent pas de lancer leurs robots vers nos chaumières pour nous vendre leurs babioles. Tu réponds et un robot te parle en anglais. Une véritable pollution qui me met en colère à chaque occasion.
Cependant, il existe des petits trucs pour diminuer leur fréquence, ou celle de tout autre organisme. Cela fonctionne, mais pas à 100 %.
IGNORER L'APPEL : Vous décrochez et quelqu'un désire vous refiler un machin. Déposez le récepteur au loin et ignorez-le. Vous constaterez rapidement que la personne va se rendre compte qu'elle parle dans le vide et qu'elle raccrochera rapidement. Faites-le trois fois de suite et votre nom sera rayé de leur liste.
LA PETITE ÉTOILE : *. S'adresse surtout aux robots. Quand la machine se met en marche, appuyez sans cesse et rapidement sur l'étoile, pendant deux ou trois minutes. Le robot ne décode pas ce signal et croit que l'appareil de l'usager est brisé. Cela fonctionne, mais il faut de la patience. Le problème est qu'après un mois, le robot va de nouveau lancer ses appels. Vous recommencez.
LA SOLUTION ? Que ce soit interdit par une loi. Un point, c'est tout.
Vous connaissez d'autres solutions ?
1. jakin le 27-11-2015 à 12:17:04 (site)
Bonsoir Mario, je ne réponds qu'aux appels de personnes que je connais, mais pour cela il faut avoir un téléphone qui indique les numéros d'appels....
3. Florentin le 28-11-2015 à 11:55:53 (site)
En France, on peut, par exemple demander son inscription sur la "liste rouge". Nos numéros ne sont alors écrits sur aucun annuaire téléphonique officiel, ni communiqués aux demandeurs. C'est un filtre efficace, mais pas à 100%. Il y a tellement d'autres moyens d'avoir communication de nos numéros ...
5. Nikole-Krop le 29-11-2015 à 14:10:19 (site)
Je pensais avoir laissé un mail qui parlait des téléphones, un des jours passés, et on dirait bien que non ...
Mardi le 24 novembre, vers 20 heures, le téléphone sonne. J'ose répondre. C'était une jeune femme qui parlait rapidement, semblant lire un texte déposé devant son regard. Elle était de l'Université Laval, institution du réseau contrôlé par le gouvernement du Québec. Elle me parle d'une enquête sur les habitudes alimentaires des Québécois. Bon... Et pourquoi pas ? Si c'est pour l'université, hein...
Lui donnant mon accord, je croyais qu'elle allait me poser une douzaine de questions et que ce serait tout. Eh non! L'enquête se ferait par Internet. Elle me demande tout de suite mon adresse de courriel. Et pourquoi je la donnerais à des gens que je ne connais pas ? Il semble, cependant, qu'elle n'a pas compris cette remarque et continuait son discours robotisé, pour me dire de quoi cette enquête était composée. Elle durerait trois mois et... j'ai alors sourcillé. Trois mois ? Par contre : une compensation monétaire de cinquante dollars. Dans ce cas... Je la laisse parler et je n'osais pas l'interrompre pour passer une remarque, alors que tout ceci commençait à avoir drôlement l'odeur gouvernementale et non celle d'une université. J'ai cependant sursauté quand elle a dit que l'enquête se terminerait par une prise de sang. Eh oh ! Un petit instant ! Poser des questions pour savoir ce que je bouffe, ça va, mais à quoi peut servir une prise de sang dans ce processus ? Parano peut-être, mais j'étais certain qu'il s'agissait d'une autre stratégie "Big Brother" gouvernemental pour savoir ce qui se passe dans nos maisons.
Idée qui vous fait rigoler ? Je pourrais vous citer quelques autres occasions voisines laissant deviner que les citoyens sont de plus en plus fichés et, par ricochet, jugés. Cinquante dollars ou pas, j'ai dit à la demoiselle que je refusais. Je crois que cela l'a déçue, car elle pensait sans doute avoir un poisson au bout de son hameçon. Ça m'apprendra à répondre au téléphone.
1. jakin le 26-11-2015 à 10:57:59 (site)
Bonsoir Mario, je ne répond plus au téléphone le midi et le soir au moment des repas car c'est toujours pour nous proposer des sondages, des cadeaux pour aller dans certains magasins etc, etc...C'est de partout la même histoire...Sans conter notre ordinateur avec Google qui est le plus grand espion....
2. MarioB le 26-11-2015 à 13:07:58 (site)
C'est un peu la mème chose chez moi, mème si mon nom apparaît sur une liste d'interdiction de sollicitation téléphonique. Le matin, mon appareil est débranché. Je ne réponds pas quand je mange, je lis, j'écris ou quand j'écoute de la musique.
3. Florentin le 27-11-2015 à 09:49:03 (site)
Je suis aussi très méfiant en ce qui concerne les appels que je reçois. Le numéro des appelants s'inscrit sur l'écran. Si je ne le connais pas ou si c'est inscrit "numéro secret", je zappe. Charge à ce correspondant de laisser un message sur le répondeur ou pas. Je n'ai pas eu souvent de demandes concernant des enquêtes, mais on est inondés de communications commerciales. Une vraie plaie ! A plu. Florentin
4. MarioB le 27-11-2015 à 11:27:25 (site)
Il y a des petits trucs pour contourner le tout, mais ils ne fonctionnent pas à 100 %
Un ouvrage sur les premiers séjours de Samuel de Champlain en Nouvelle-France. Ces récits, du début du 17e siècle, étaient des compte-rendus de voyages et d'explorations destinés au roi de France.
Samuel de Champlain est considéré comme le père de la Nouvelle-France. Il a fondé Québec et de nombreux postes (indirectement : ma future ville de Trois-Rivières). Il a insisté pour que des colons français s'établissent en ces lieux du Nouveau-Monde. Le territoire du Québec et de l'Est Canadien a été découvert par l'explorateur Jacques Cartier, au 16e siècle. Cependant, il n'y a pas eu de tentaive de peuplement. Les Français se contentaient de venir au cours du printemps et de l'été, troquaient avec les Amérindiens, puis retournaient en France. Champlain poursuivra des objectis plus importants mais au moment de ce récit, il n'en est pas là.
Ce qui est très bien avec l'histoire de la Nouvelle-France est qu'il y a un début en toute chose. Qui a découvert l'Allemagne ? Qui fut la première infirmière de l'Italie ? Hmmm ? Par contre, au Canada, on peut répondre à toutes ces questions.
En même temps qu'il s'agit d'une tranche de notre histoire, il y a aussi celle de France et de ses mentalités. Champlain, avant tout navigateur, était un noble. Il voyageait donc dans ces conditions pénibles accompagné d'un laquais. Beaucoup de descriptions de la nature et surtout ses relations avec les peuples amérindiens, dont il se fera des amis, allant même jusqu'à participer à leurs guerres contre leurs ennemis. Ces alliances allaient marquer l'histoire de la Nouvelle-France. Bien qu'on sente parfois un peu de mépris chez de chrétien, Champlain agissait en fin psychologue. Les peuples amérindiens le respectaient beaucoup.
Voici un extrait d'une rencontre avec un peuple habitant alors une partie du territoire de la province de la Nouvelle-Écosse.
Nous vîmes en ce lieu quelque cinq à six cents sauvages qui étaient tous nus, hormis leur nature qu'ils couvrent d'une petite peau de faon ou de loup marin. Les femmes le font aussi, qui couvrent la leur comme les hommes de peaux ou de feuillages. Ils ont les cheveux bien peignés et entralacés en plusieurs façons, tant hommes que femmes, et sont bien proportionnés de leur corps, ayant le teint olivâtre. Ils se parent de plumes, de patenôtres de porcelaine, et autres jolivetés qu'ils accomodent fort proprement en façon de broderie.
Un second extrait, sur le mariage. Vous verrez que seule la femme avait le droit de choisir, mais que l'homme pouvait s'en défaire si elle était défectueuse.
Ils ont aussi une façon de mariage qui est que quand une fille est en l'âge de 14 ou 15 ans et qu'elle a plusieurs serviteurs, elle a compagnie avec tous ceux qui bon lui semble, puis au bout de 5 ou 6 ans, elle prend celui qui lui plaît pour son mari et ils vivent ensemble jusqu'à la fin de leur vie, sinon qu'après avoir demeuré quelque temps ensemble, et ils n'ont point d'enfants, l'homme se peut démarier, disant qu'elle ne vaut rien.
1. jakin le 23-11-2015 à 12:41:36 (site)
Bonsoir Mario, en fait dans ces temps reculés les femmes étaient comme les fameuses piles Wonder " ne s'usent que si l'on s'en sert ?"....
2. MarioBergeron le 23-11-2015 à 16:19:42 (site)
Cela m'a amusé, "Disant qu'elle ne vaut rien."
3. Florentin le 25-11-2015 à 09:40:45 (site)
Hic et nunc, il vaut mieux ne pas dire qu'une femme ne vaut rien, même si c'est le cas, on se fait aussitôt rembarrer par les ligues féministes. Ah le joli temps que celui de Champlain, si plein de "jolivetés" ...
édité le 25-11-2015 à 15:41:05
4. MarioBergeron le 25-11-2015 à 12:11:50 (site)
C'est bien, jolivetés, n'est-ce pas ?
Merci !
5. johnmarcel le 12-12-2016 à 14:08:48 (site)
Qui a découvert l'Allemagne ?
Les Celtes entre 800 et 300 avant Jésus-Christ...
6. MarioBergeron le 13-12-2016 à 00:43:06 (site)
Merci.
Un Québécisme qui n'est guère utilisé de nos jours, mais qui fut courant pendant de très nombreuses années. Je l'ai déjà croisé dans des journaux du 19e siècle, dans des livres d'époque. Habitant était le synonyme de paysan. Cultivateur ou éleveur, toute personne demeurant sur une ferme, à la campagne. Pourquoi ? Sans aucun doute parce que le Québec de jadis était rural. Il y avait plus de citoyens vivant à la campagne que dans les villes. Donc, ils étaient les habitants majoritaires.
Le terme, comme adjectif qualificatif, avait un aspect péjoratif, surtout lorsqu'utilisé par les gens de la ville. On disait que "Cet homme est habitant". Sans doute parce que les paysans ne fréquentaient pas longtemps l'école, qu'il y avait beaucoup d'analphabètes parmi eux. Ceci est encore de mise aujourd'hui et on dira : "Une vraie habitante, cette fille-là".
Le fichier audio. De 1931 : Nos braves habitants, où La Bolduc utilise le terme pour remplacer paysan, campagnard.
1. jakin le 20-11-2015 à 11:39:46 (site)
Bonsoir Mario, La rythmique de cette chanson populaire, ressemble beaucoup aux chants Sicilien de la même paysannerie....
2. MarioB le 20-11-2015 à 15:37:57 (site)
C'est vrai ? Madame Bolduc était une fille d'Irlandais, d'où la présence d'un certain folklore de ce pays dans sa musique. Les paroles de ses chansons sont un véritable journal des us et coutumes de son époque, avec souvent des références à la grande dépression, comme dans le cas de cette pièce.
3. Florentin le 21-11-2015 à 11:27:25 (site)
Salut Mario ! Si tu veux savoir comment on parle à Quebec, va donc sur mon site et clique sur "Axel" dans mes liens. Toi m^me, le Canadien, tu devrais te marrer !
4. MarioB le 21-11-2015 à 13:30:55 (site)
Florentin, l'on parle de différentes façons dans autant de régions du Québec, et c'est la même chose en France, au Sénégal ou en Haiti. Ce que la jeune fille du vidéo raconte sont des généralités souvent typiques de Montréal et ne saurait en aucun cas s'adresser à la population entière du Québec.
Par contre, cet Axel remplace des mots français par des mots anglais, et ceci, on ne le fait plus guère au Québec. C'est un langage écrit semblable à celui de la Louisiane et de l'Acadie et un grave danger pour le français.
Madame Bolduc est née d'un père Irlandais et d'une mère québécoise, de la région rurale de la Gaspésie, au moment où les enfants ne fréquentaient pas l'école longtemps et où la langue française n'était pas autant encadrée que de nos jours.
5. Nyxie le 22-11-2015 à 01:20:52 (site)
A chacun son ressenti, moi je trouve que cela ressemble à de la country !!
6. MarioB le 22-11-2015 à 01:39:46 (site)
Le folklore québécois allait certes développer un aspect cow-boy et si les chansons de madame Bolduc sont encore présentes de nos jours, elles le sont par le voie des artistes country.
La musique est la chose la plus importante de ma vie, cela depuis mon enfance. J'ai tant écouté de disques ! Pourtant, personne ne peut prétendre avoir fait le tour de la question. Au moment où l'on croit avoir cerné un courant, une pépite surgit pour nous étonner.
J'aime la musique pop avec la base musicale rock, même si la musique n'en est pas. Pop est un terme sans doute démodé, mais il représente pour moi une vaste palette musicale de différents styles.
ROCK & ROLL : Ma base ! Il y a eu des courants, des changements, des anges et des démons. À mes yeux, Elvis Presley, les Beatles, les Ramones, AC/DC, c'est la même musique, même si les médias leur ont accolé des étiquettes comme sur les petites bouteilles pharmaceutiques.
BLUES : Sans blues, point de rock. Des pionniers acoustiques des années 1920 et 1930, jusqu'au déferlement électrique des années 1950, de la récupération par des musiciens blancs au cours de la décennie suivante et aux artistes récents qui poursuivent les traditions du passé. C'est un syle qui me touche beaucoup, à cause de ses débordements, mais aussi ce que personne ne semble noter : un certain sens de l'humour.
R & B & SOUL : Pour la musique américaine, les Noirs ont ma priorité. Ce sont ces gens qui ont inventé et développé tout ce qui est émotion et passion dans la musique populaire. La scène R & B de 1946-1954 est sans l'ombre d'un doute la musique la plus juteuse de tous les temps, relayée par une autre forme de R & B, la musique soul, celle de l'âme, avec des années dorées : la décennie 1960. Dans ce créneau, ajoutons le courant de groupes d'harmonies vocales (1950-1963) avec des chansons que j'adore.
JAZZ : Une musique que je détestais lors de mon adolescence, à cause de machins genre Chick Corea, Al DiMeola que je trouvais prétentieux. Je n'ai d'ailleurs pas changé d'idée. Mon intérêt pour le jazz est né au début des années 1980 grâce à un disque de... Georges Brassens ! Alors, j'ai refait la route du début et découvert une musique extraordinaire. Le Be-Bop des années 1950, par exemple, avec des disques qui n'ont pas pris une ride. La scène jazz est toujours riche de nos jours, bien qu'à la manière du blues, il y a le continuation d'une tradition, d'une histoire.
FOLK : Englobons sous ce nom toute musique acoustique, dont celle de la francophonie. À ce propos : je suis attentif aux paroles de chansons. Qu'un anglophone chante I Love You sans cesse, je m'en lave les mains. Mais si un francophone me sert des banalités, je le refuse. Rien de plus beau que notre langue et de nombreux artistes du Québec et de France ont pondu des textes qui me font vibrer.
MUSIQUE PRÉ-ROCK : Il y a d'abord eu l'exploration du blues, du jazz, puis la découverte tardive (grâce à Internet) de toute cette musique charmante de l'ère du 78 tours, avec mon attachement profond pour la zizique des années 1920, décennie qui ressemble très étrangement aux 1960.
Ce qui compte : la sincérité, l'émotion, les mélodies, le savoir-faire et même les erreurs.
LE FICHIER AUDIO : Dame musique, par Bertrand Gosselin
1. Florentin le 19-11-2015 à 14:35:25 (site)
Je ne déteste pas non plus. Sauf le Rock. J'ai des goûts éclectiques...
Eh non ! Je n'aime pas tout ! On pourrait le croire, mais c'est faux. Voici mes catégories Pouah.
CLASSIQUE J'ai toujours détesté la forme et la perception : plus d'un violon, ça me fait pousser des boutons et j'ai horreur quand on désigne le style de "Vraie musique", "Grande musique" (ce qui sous-entend qu'il y en a de la petite). C'est de la musique bourgeoise et boursoufflée.
VARIÉTÉ Comment définir ? De la zizique sans âme, avec des violons (ah!) à profusion, des interprétations sans relief. Allons y pour des exemples : Sinatra, Mireille Mathieu, Ginette Reno. Ce que j'ai subi chaque jour lors de mon premier passage à la radio (1979-1984) mais il ne faut pas s'y méprendre : je n'aimais pas avant. Notez bien qu'il y a des rares exceptions.
COUNTRY Attention ! Il y a un petit pourcentage que j'apprécie : 2 %, la plupart du temps des chansons interprétées par des gens qui ne font pas partie de ce créneau. Par exemple : certains titres de Creedence, Stephen Faulkner au Québec. Dans les vrais disques de cow-boy yankees, il y a de la "Pedal steel guitar" qui fait Ouin Ouin Ouin Ouin. Je n'ai jamais entendu un instrument de musique aussi laid. Et puis, tout le monde porte des chapeaux. Pourquoi ? Est-ce que les chanteuses japonaises portent des kimonos et les Espagnols des sombreros ? Pffff...
RELIGIEUSE La foi, c'est bien pour certains individus. La chanter et la porter en étendard, c'est l'équivalent de proclamer : "Je possède la vérité et vous allez l'écouter." Il y en a dans tous les styles. Par exemple, je suis dingue de blues, mais présentez-moi un artiste de blues qui chante la Bible, comme Gary Davis, et je m'enfuis en hurlant.
RAP Ce n'est pas une question d'âge. Dès le Rappers Delight, en 1979, je trouvais ça idiot. C'est devenu de pire en pire. Boîte à rythme, exécutants avec des voix uniformément monotones, une montagne de gros mots et, pourquoi pas, voler une idée à d'autres? C'est agressant et d'un ennui profond, c'est... Pouah ! Pouah ! Pouah ! Vomir...
DANCE Je ne sais pas le nom qu'on donne... Rythmes automatisés avec des machines : rien d'autre. Pas de mélodie, de climat, de sentiment. Vide, vide, vide.
HEAVY MÉTAL Attention ! Ne pas confondre le style avec le hard-rock. Dans ce dernier cas, c'est bâti autour d'accords de guitare. Comme dans le cas de AC/DC. Le métal, c'était une version inspirée du punk, apparue au cours des années 1980. Pas de rythme appuyé, mais un magma sonore. Metallica, c'était une version du prog-rock et ces gars-là étaient (et sont) de très bons musiciens. Mais il est venu un temps où tout ça est devenu un grognement difforme et à ce moment-là, j'ai décroché.
LE FICHIER AUDIO : La musique, par Jean-Pierre Ferland
1. Florentin le 19-11-2015 à 14:32:50 (site)
Ouich ! Presque tout ce que j'aime ! Mais, bon, je m'accorde avec toi à propos du Rapp (qui n'est pas de la musique, mais du récitatif) et Heavy Metal A chacun ses goûts et c'est heureux ...
3. Nikole-Krop le 22-11-2015 à 02:19:59 (site)
Je serais bien en peine de dire de façon aussi générale (peut-être devrais-je m'atteler à cela un jour dans un billet) ce que je n'aime pas et ce que j'aime, parce que c'est moins lié à tel ou tel type de musique qu'à telle ou telle chanson en particulier, sauf peut-être pour le rap, que je déteste par la forme et le fond. Sinon, les variétés, ça dépend, la musique "classique", ça dépend, etc.
4. MarioB le 22-11-2015 à 02:28:12 (site)
Ah oui, cela dépend toujours, tu as bien raison. Si j'aime le rock, il y a dans le domaine des trucs que je n'aime pas du tout. Dans le jazz, par exemple, j'ai horreur de la forme du trio, car le bassiste est toujours excité et produit des sons agaçants.
5. johnmarcel le 04-11-2018 à 03:02:09 (site)
Ah zut alors !
Tu remarqueras que j'ai fait une petite recherche sur ton blog pour loger ce que je viens de voir sur les programmes de télé, et je voulais pas être hors-sujet, ou pas trop… bref aujourd'hui à 18h25 sur la seconde chaîne suisse-française est diffusé "les petites métalleuses de Java", de jeunes indonésiennes qui jouent du heavy metal…
T'aimes pas la télé, t'aimes pas le heavy metal, tu captes pas la télé suisse…
6. MarioB le 04-11-2018 à 16:17:14 (site)
J'aime le hard-rock, pas le métal. Il y a une nuance. Je n'ai pas de téléviseur depuis 1999 et je ne m'en servais pas beaucoup avant.
Je suis né le 14 octobre 1955, autour de midi. Peut-être que cette photo a été prise le même jour, peut-être le lendemain. Me voilà dans les bras de ma maman Lucienne ! Le poupon était la joie de mon frère Daniel et de ma soeur Lise. L'aînée, Mireille, est absente, ce qui me laisse croire que c'est elle qui a pris la photo, conseillée par mon père.
Observez un fait : ce n'est pas une chambre d'hôpital. Eh oui, je suis né dans la maison familiale, au 393 rue des Vétérans, à Cap-de-la-Madeleine. Cette habitation existe encore et je passe souvent dans ce coin. Je crois que même en 1955, ce n'était pas courant de naître hors d'un hôpital, sauf peut-être dans des régions rurales éloignées. Vous noterez, à droite, la statuette d'un personnage religieux.
1. jakin le 17-11-2015 à 10:17:45 (site)
Bonsoir Mario, Émouvant souvenir de se voir aux premiers jours de sa vie....
2. MarioB le 17-11-2015 à 12:38:27 (site)
Cette photo a passé des années chez une de mes soeurs et je ne l'ai vue pour la première fois que l'an dernier,
3. Nyxie le 19-11-2015 à 11:56:16 (site)
C'est une belle histoire aux doux souvenirs, donc tu pourrais être mon fils est-ce que tu le crois ? moi également je suis née à domicile, à 100 m d'où j'habite actuellement, je peux te dire que ma ville n'a plus du tout le même aspect, avant c'était une campagne paisible, maintenant elle est devenue une ville de 28000 âmes le calme n'y règne plus malheureusement.
Bonne soirée Mario
4. MarioB le 19-11-2015 à 12:09:31 (site)
Ma mère est un peu plus âgée, mais c'est la même génération. Elle avait alors 31 ans.
La maison a été agrandie, pour faire place à un logement adjacent. Il y a maintenant une rue qui passe à ses côtés et qui n'existait pas alors.
Merci.
Ma chatte Salomé a quinze ans et demi. Depuis septembre, elle donne des grands signes de vieillissement. Pendant presque deux semaines, elle n'a rien mangé, si bien qu'elle a perdu du poids. Elle n'a pas entièrement retrouvé son appétit, bien que j'ai tenté des alternatives, comme changer la marque de bouffe et ajouter de l'eau dans son plat de nourriture. De plus, elle rejette les bonbons après les avoir mis dans sa bouche, indication que sa dentition ne lui permet plus de croquer.
Pourtant, elle ne donne pas l'impression d'être malade. Elle grimpe encore sur mon lit ou près de mon clavier d'ordinateur. Quand la température le permet, je la sors et elle est folle de joie.
Jeudi soir, elle était couchée sur mon lit et quand je me suis approché, elle m'a regardé en ronronnant très fort. Je l'ai caressée, puis elle a posé le geste étrange de déposer sa patte gauche sur ma main, répétant à plusieurs reprises, comme si elle cherchait à me communiquer quelque chose. J'ai vite constaté : elle perd ses griffes. Il y en a une qui est molle, comme morte, pourrie. Elle a cessé de poser ce geste et c'était bel et bien une façon de me dire "Regarde ce qui m'arrive." Je sais que les chats peuvent casser leurs griffes et ça repousse aussitôt, comme un ongle, mais peut-être pas à son âge...
Le lendemain, à mon réveil, elle s'est avancée vers moi et me montrait encore sa patte, en la levant. Je suis très inquiet et j'ai peur... Une visite chez le vétérinaire s'imposerait, mais je n'ai pas l'argent nécessaire, puis j'aurais trop crainte d'un verdict menant vers le chapitre final...
Photo ci-haut : Salomé avait 18 mois.
2. Nyxie le 15-11-2015 à 06:13:45 (site)
Symptômes que je vais pas tarder à ressentir !...
Bon dimanche Mario, ici il est plus que triste avec les évènements.
4. Florentin le 15-11-2015 à 16:24:12 (site)
Ma fille a aussi une chatte qui commence a ressentir le poids des ans. Même si elle est loin de souffrir des symptômes que tu décris ici. Mais, il lui faut maintenant prendre des points d'appui intermédiaires pour grimper sur le rebord de la fenêtre. Ce sont de êtres vivants qui donc n'échappent pas au vieillissement, hélas. Car on y tient ... A plus. Florentin
édité le 15-11-2015 à 22:24:53
5. MarioB le 15-11-2015 à 16:46:34 (site)
C'est quelque chose de très difficile, car j'ai toujours vécu avec un animal domestique (Deux chiens et cinq chats) Le bilan : elle a perdu cinq griffes. Le temps qui passe me dire si elles vont repousser.
Merci pour ce commentaire.
6. Nikole-Krop le 16-11-2015 à 02:42:27 (site)
Je comprends très bien ce que tu peux ressentir ...
Commentaires
1. jakin le 01-12-2015 à 11:25:19 (site)
Ma Nièce passe aussi par ce canal de diffusion numérique, qui semble être aujourd'hui un passage obligé...après deux ans, elle en semble satisfaite....
2. MarioB le 01-12-2015 à 14:16:26 (site)
Le bassin de population francophone est plus imposant, en Europe, et peut-être que cela change la donnée. Ici, c'est médiocre. On a du mal à vendre nos livres papiers et il faut que les éditeurs répètent la même erreur que les compagnies de disques et leur format MP3 : le piratage.
Oui, j'ai vu mes deux derniers livres sur des sites de piratage. Sans doute rien de dramatique dans mon cas, mais pour un auteur à succès, ce sont des ventes de moins et, conséquemment, des revenus à la baisse.
De plus, les éditeurs offrent ce format à moitié prix, ce qui coupe aussi notre droit d'auteur de 50 %
Enfin, les deux dernies livres ont vendu près de 4000 copies, mais seulement 32 en version numérique.
3. Florentin le 03-12-2015 à 17:28:49 (site)
Lecteur impénitent, je suis un amateur absolu du livre papier J'aime tourner les pages, sentir l'odeur du papier, "contempler" ma bibliothèque. Mais, je me suis fait payer une liseuse électronique pour Noël. D'abord, pour ne pas mourir idiot (comme on dit par ici), ensuite. parce que c'est lumineux, enfin parce qu'on peut agrandir les texte (ce qui sera très reposant pour ma vue, laquelle, hélas, commence à fatiguer ...
4. MarioB le 03-12-2015 à 17:31:10 (site)
J'imagine que cela peut être utile, particulièrement dans le cas d'agrandir, mais personnellement, je n'en ai pas et cela ne fait pas partie de mes projets d'achat.
Merci pour cette visite, toujours appréciée.