PAS BARRÉ : Se dit d'une personne audacieuse, sans-gêne, n'ayant pas peur des défis. Ex : Mon patron, c'est un homme pas barré.
BARRER : Fermer à clef, verrouiller. Ex : As-tu barré la porte avant de partir ?
BARRER : Faire des traits, biffer. Ex : Dans son texte, quelques mots sont barrés.
SE BARRER : S'enfermer. Ex : Elle préfère se barrer dans sa chambre pour lire.
BARRE : Aube. Ex : Le fermier se lève à la barre du jour.
BARRE : Savonette. Ex : N'oublie pas d'acheter des barres de savon.
BARRE : Tablette de chocolat. Ex : Zéro est ma barre de chocolat favorite.
Voici un article du journal Le Trifluvien, du 27 août 1920, à propos du cirque présent lors de l'Exposition agricole régionale, tenue à Trois-Rivières. En réalité, la compagnie Polack Bros était une entreprise foraine, avec manèges et tentes, la partie cirque de l'ensemble n'offrant qu'une piste.
Petite ville de tentes pleines d'animation, de féérie, de lumières et de gaiété, c'est là le cirque Polack Bros. qui présente des attractions irréprochables au point de vue moral. (...)
Il y a un monde de merveilles, de curiosités, de tours d'adresse (...) Les courses d'autos et de moteurcycles qui sont si sensationelles ; le carrousel qui amuse tant les petits ; la grande roue qui réserve des émotions à plus d'une personne ; le fameux Whip avec ses soubresauts. (Ces trois manèges étaient alors, en général, les seuls des forains ambulants.) Dans l'une des grandes tentes, vous verrez le vieil Écossais Mac Wilkie, qui a des favoris de douze pieds de long (Photo ci-haut. Parlons plutôt de sa barbe et notez qu'elle se pose sur le sol, sur une longue distance). Il y a Delmo Fritz qui avale des épées avec un sang froid qui fait frémir. (...) Miss Aurora avec ses lions offre quelque chose de très attrayant. Les tours d'adresse des chevaux des prairies de l'Ouest méritent une visite. (...) La fameuse fontaine Rose Electrique offre un spectacle inoubliable. Ce magnifique jeu de lumières électrique et d'eau est des plus superbe.
L'article se termine par des remerciements à l'endroit d'un responsable, qui a fait visiter les installations au journaliste.
La compagnie Polack Bros était active depuis le début du 20e siècle et cessera ses activités au cours de la décennie 1920. Elle possédait deux équipes mobiles pour se produire dans l'est nord-américain. Après Trois-Rivières, ces gens se rendaient à Québec, Sherbrooke et Hull.
1. jakin le 23-04-2018 à 10:08:03 (site)
A la longueur de la barbe de cet écossais bon ton il devait s'appeler Mathusalem....
2. MarioMusique le 23-04-2018 à 11:32:11 (site)
Mac Thusalem ?
Je cherche un éditeur pour un de mes manuscrits. Je sais que l'an dernier, après la mésaventure avec Éditeur No 4, j'avais promis qu'on ne m'y reprendrait plus. Mais c'était déjà la troisième fois que je faisais ce serment. Des quatre fois, seule la première a été facile. Le reste, c'est beacoup d'argent dépensé pour rien et certaines frustrations, connaissant la méthode du "comité de lecture", c'est à dire la secrétaire et la belle-mère du patron.
Les petits secrets de la chose, ce sont toujours les mêmes et ils m'ont été évoqués quatre fois. Je vous cite l'exemple d'Éditeur No 1. Il recevait autour de 200 manuscrits par année, alors que son budget lui permettait de commercialiser 20 livres. De cette vingtaine, il y avait les auteurs maison enracinés. Baissons donc le chiffre à 10 possibles nouvelles figures, c'est à dire que 190 candidats recevaient la lettre de refus, toujours la même, mais en remplaçant le titre du texte et le nom de l'auteur. Ne contient que des généralités clichés. Une fois, une seule, un éditeur avait dit pourquoi il refusait mon roman, avec exemples à l'appui.
200 manuscrits pour une année de 52 semaines et de 365 jours. Vous croyez qu'ils lisent tout ça ? Eh oh! La première chose qu'ils regardent, c'est la qualité du français. S'il y a beaucoup de fautes d'hortograffes, gramaticolles et de syntaxe, ils ne lisent pas. Si un auteur n'est pas capable de maîtriser la langue écrite, cela ne vaut pas la peine de lire. Et les correctrices associées à ces maisons, hmmm ? Leur rôle consiste à mettre le doigt sur la bête noire : répétitions de mots, illogismes, etc. Pas des verbes non accordés et un nom au singulier suivant Des.
Cette étape passée, ils donnent des coups de sonde un peu partout dans le texte. S'ils ne sont pas 'accrochés', le manuscrit est refusé. S'il y a réussite, alors, oui, ils lisent au complet.
Autre danger : et s'ils ont à leur catalogue une personne produisant des textes dans la même veine ? Refus!
Pas facile, hein. J'ai un certain temps cru qu'un gars déjà publié devait se passer de ces étapes. Pas du tout. Quand je suis entré chez VLB, cela m'a pris quatre années et trois manuscrits, cela même si j'étais copain avec une romancière maison et que j'avais échangé gentiment avec le grand patron, me disant que j'avais une belle personnalité publique. J'ai encore deux de ses messages. Voir à la fin de cet article.
Pourtant, je réussis toujours à trouver preneur, sans doute parce que les petits trucs qui plaisent aux éditeurs, je les connais. Marcel Broquet m'avait dit que j'étais un auteur professionnel, un gars qui connaît les règles des maisons d'éditions.
Alors, il faut recommencer et passer un à un les sites des éditeurs répertoriés dans celui de l'ANEL (Association nationale des éditeurs de livres). Ma nouvelle optique : ne pas gaspiller du fric à envoyer des manuscrits de papier. Quand j'en croise un qui me semble intéressant, je prends l'adresse en note et je considère cette liste comme un dernier recours. Je n'ai envoyé aucun manuscrit papier pour mes trois romans précédents. C'est l'ère informatique, m'sieurs dames! C'est surtout plus économique. De plus, mon imprimante achetée voilà deux années est très gourmante en encre. Trop coûteux, un manuscrit papier.
Donc, j'envoie des manuscrits par courriel aux gens qui acceptent cette méthode. Mon autre avantage : je peux faire parvenir des textes qui correspondent à la politique de la maison et ne jamais proposer le même. En trois jours, j'ai envoyé six romans à trois maisons. L'une d'entre elles a reçu quatre romans. Cela surprend toujours, je le sais si bien et cela attire l'attention vers soi.
Ces éditeurs sont des petites maisons. Le gros truc, j'y ai goûté. Les modestes ont plus de passion. L'homme à qui j'ai envoyé quatre livres m'a fait parvenir un courriel interminable où il m'expliquait sa méthode. Toutes des choses que je connais. Je lui ai répondu : lisez mes résumés et les caractéristiques du texte, donnez des coups de sonde dans les quatre fichiers et si l'un vous intéresse davantage, je vous ferai parvenir le papier.
Fichus maux de tête! Mais quand arrive le bouquin entre mes mains, mon ego fait un bond prodigieux. Et puis, j'ai eu onze romans sur le marché. Il me semble que la douzaine est un meilleur chiffre.
Ah! j'ai trouvé un passage rigolo, sur un site : "Nous publions de véritables livres. Le livre numérique, nous avons réalisé que cela affecte profondément les ventes de façon dramatique. C'est une illusion médiatisée."
Lettre de refus de la part de VLB, en 2004. Cliquez pour lire.
Une année plus tard. Il a mis de l'eau dans son vin, mais ce ne sera pas suffisant. Tout ça pour le roman qui sera publié en 2015, mais par un autre éditeur. Pour VLB, il faudra un troisième essai, en 2008.
1. johnmarcel le 19-04-2018 à 13:46:16 (site)
Tu sais quoi ?
Mon rêve un jour d'écrire un livre restera un rêve...
Pas grave, j'ai mon blog qui m'amuse...
2. MarioB le 19-04-2018 à 15:45:43 (site)
Ça n'a rien à voir avec un rêve. C'est un travail. Attention : un travail agréable, dans mon cas, mais tout de même un travail.
3. johnmarcel le 19-04-2018 à 22:07:56 (site)
Bien sûr que c'est du travail... il faut faire des recherches, se documenter, être au calme...
Je pense que j'avais les dispositions pour écrire : Je lisais beaucoup, j'ai beaucoup d'imagination, petit j'écrivais des histoires... ça aurait pu donner quelque chose... peut-être...
4. MarioB le 19-04-2018 à 23:31:57 (site)
Il y a des passages qui font sourire, dans tes articles, même si parfois on sent le langage parlé.
5. mocasaki le 20-04-2018 à 04:10:03 (site)
Bonjour Mario,
je viens de lire ton parcours du combattant.. pas facile de se faire éditer. Moi, j'ai tenté de le faire pour mes poésies refus et refus.. alors que faire ???. Je pense que les maisons d'Editions rabâchent toujours les grands Auteurs, pour ne pas payer de droits ... il y a une part de gros sous sous...
Pour un Roman, j'ai une bonne histoire " une saga familiale " qui se passe dans le sud de la france ...
je te souhaite" des rêves à n'en plus finir et d'en réaliser quelque uns " citation de J.Brel des livres qui feront des petits ...je te le souhaite....
@+tard
6. Florentin le 20-04-2018 à 11:21:45 (site)
Comme beaucoup, j'ai eu un jour envie d'écrire.Mais, à force de remettre la chose au lendemain, j'ai fini par en abandonner l'idée. J''aurais dû sans doute être moins paresseux. Mais, bon, se fader 4 ou 500 pages pour s'entendre dire ensuite "pas génial, mon pauvre ami", ce n'est pas le rêve non plus. Je me suis consolé en faisant un peu de journalisme. Je mesure, en te lisant, les tracs d'éventuelle édition que j'ai évités ! Bien amicalement et bon courage pour la suite. Florentin
8. MarioMusique le 20-04-2018 à 13:21:05 (site)
J''ai de l'expérience pour la recherche d'un éditeur et j'en connais les écueils. Il faut être un peu obstiné, comme dans le cas illustré par les deux lettres. J'ai cogné à leur porte pendant cinq années, cela même si je connaissais le grand patron et une romancière vedette (qui, plus tard, me donnera un bon coup de main). J'ai réussi, mais avec une conclusion très frustrante.
Au fait, Le Pain de Guillaume, a été écrit en 2000 et il a mis quinze années avant d'ëtre publié.
Je pourrais raconter cent trucs !
Ma mère a des problèmes de comportement et je ne tiens pas à entrer dans les détails. Pour elle, il vaut mieux qu'il y ait le moins de choses dans sa chambre. Ceci inclut mes romans, mais je m'étais toujours refusé à le faire, mais cette fois, il fallait dessiner ce pas. J'ai tout rapporté chez moi.
Pourquoi je refusais? Parce qu'à chaque nouvelle édition, ma mère était toujours la première personne à qui je présentais et donnais une copie du livre, comme sur cette photo de 2015. Il y a des années, elle les lisait. Ces dernières, elle ne le pouvait plus. Ma grande soeur lui a lu le roman Gros-Nez le quêteux. Aujourd'hui, on ne pourrait le faire.
J'ai placé les copies dans un coin chez moi, sans les toucher. À mes yeux, ils sont toujours la propriété de maman, même si je sais qu'ils ne retourneront jamais là-bas.
1. MAXIE le 18-04-2018 à 01:50:10 (site)
Elle devait être fière d'avoir le privilège de lire les romans de son fils en priorité, à présent elle est dans son nouveau monde où personne ne peut pénétrer.Tu as raison de garder en souvenir les pages qu'elle a tourné avec amour et curiosité, garde le maximum de souvenirs la concernant, plus tard ils te feront chaud au coeur en les regardant.
Je l'embrasse... et toi aussi..
Bonne journée
ici plein soleil avec 24° !
2. jakin le 18-04-2018 à 10:21:21 (site)
Salut Mario, les fins de vie sont toujours difficiles à gérer surtout quand il s'agit de ses proches. Moi, ma maman est parti atteinte de la maladie d’Alzheimer...compliquer pour toute la famille dans les derniers moments...Il faut les entourer de mieux que l'on peut....
3. MarioMusique le 18-04-2018 à 13:20:19 (site)
Ce n'est pas l'Alzheimer, pour ma mère. Mais ceci, j'en vois toutes les semaines, depuis plus de douze ans.
C'est souvent bouleversant, de la visiter.
Merci pour vos commentaires.
4. Maritxan le 18-04-2018 à 14:15:59 (site)
Ces périodes d'accompagnements sont souvent pénibles à vivre. Heureusement qu'il y a des photos comme celle-ci pour adoucir ces moments.
5. MarioB le 18-04-2018 à 15:13:26 (site)
Une chose que je n'ai pas écrite dans l'article et que je vais évoquer ici : Ma mère, en perte d'autonomie, habite cette maison depuis 2008. Les premières années, il y avait toujours un de mes romans bien en place sur son lit. Elle disait que c'était pour me faire de la publicité auprès des autres pensionnaires et s'amusait certes à répéter que 'c'est mon bébé qui a écrit ça.'
6. hazel le 18-04-2018 à 20:32:53
Elle était fier de toi, et cette fierté est rester en dedans d'elle, je suis certaine
7. Nikole-Krop le 19-04-2018 à 07:03:45 (site)
C'est triste, mais la vie l'est parfois. Le principal est que vous partagiez des moments, d'amour. Je vous embrasse tous les deux.
8. Florentin le 19-04-2018 à 09:58:34 (site)
La roue tourne et ne s'arrête jamais. J'ai lu dans le roman que je viens de finir (un de JL. Burke) que l'âge nous arrache tous les jours une petite part de nous-mêmes jusqu'à l'irréversible.Profitons donc du temps qui nous est donné, tant que nous le pouvons. Et restons fidèles, quoi qu'il arrive, à ceux des nôtres qui sont arrivés au bout et ne savent plus qu'ils vivent encore. Florentin.
9. MarioB le 19-04-2018 à 12:02:50 (site)
Nikole : c'est ce qu'on fait, mes soeurs et moi. Quand nous devons quitter, elle nous serre les mains, les embrasse en disant qu'elle nous aime.
Florentin : Ma mère n'a pas d'Alzheimer. C'est autre chose... Mais tu sais, après cette douzaine d'années de visites, voyant ceci ou cela, la crainte finit par s'installer en nous.
RUINE-BABINES : C'est une façon ancienne de désigner un harmonica. Babines, ce sont les lèvres. Bref, si vous jouez de l'harmonica avec trop d'enthousiame, vous allez ruiner vos babines.
MUSIQUE À BOUCHE : Plus courant et encore utilisé. Le titre du disque illustré ci-haut ne peut mentir.
Je vous en parle. Ce disque, qui n'a jamais été réédité en compact, demeure l'un des plus uniques de l'histoire musicale du Québec. Alain Lamontagne y est seul, avec sa musique à bouche et ses... pieds, qui lui servent de percussions. Il raconte des histoires un peu étranges, adaptations modernes de l'idée du folklore ancien.
J'ai vu l'homme en spectacle à ce moment, dans un petit auditorium de l'université de Trois-Rivières. Il était seul sur scène, mais avec un élément rare : une planche de bois, laquelle était munie d'un microphone. Alors, ce qui était déjà tornade sur le disque est devenu quelque chose d'hallucinant, alors que Lamontagne soufflait dans son harmonica comme un dingue, tapait du pied sans se tromper et virevoltait en tous sens, véritablement possédé par sa musique. Jamais je ne pourrai oublier un tel spectacle, d'autant plus que je n'en ai point vu un semblable depuis.
Des années plus tard, un de mes cours avait lieu dans cet auditorium. Chaque fois que j'y entrais, j'avais l'impression qu'Alain Lamontagne allait surgir en tapant du pied et en faisant exploser sa musique à bouche.
Écoutez le fichier audio. Vous n'avez jamais entendu une telle chose.
1. johnmarcel le 15-04-2018 à 01:02:31 (site)
Comme il répète le vers à chaque fois, je comprend la chanson... par contre je ne comprend pas ce qu'il fait pour calmer sa douleur... il fait quoi pour calmer sa douleur ?
2. MarioB le 15-04-2018 à 01:22:29 (site)
C'est de l'argot québécois :
Pour calmer ma douleur, astheur j'me revenge pis j'm'envowèye une gigue su' les hoods de chars.
C'est à dire :
Pour calmer ma douleur, maintenant je prends ma revanche et je me paie une gigue sur les capots des voitures.
3. johnmarcel le 15-04-2018 à 01:33:15 (site)
En patois nordiste on dira : Pour calmer m'douleur à c't'heure je m'venge en dansant su' les capots d'ches carettes...
4. Florentin le 15-04-2018 à 11:58:45 (site)
Salut Mario ! Je fus joueur d'harmonica dans ma jeunesse. Je crois que je me débrouillais bien. Je me suis marié et j'ai alors abandonné l'instrument pour ne pas casser quotidiennement les oreilles de ma belle. Mon harmonica a depuis disparu. Je ne sais plus où? Ma petite-fille, qui connaît mon histoire, m'en a offert un, il y a peu. Mais, c''est une petite chose qui ne vaut pas. J'ai pourtant remercié avec chaleur ma charmante petite-fille. A plus. Florentin
5. MarioB le 15-04-2018 à 13:21:58 (site)
Une batterie ou un saxophone, ça mène un plus grand tapage qu'un harmonica, non ?
Merci, Johnmarcel. C'est une adaptation valable !
6. jakin le 16-04-2018 à 09:30:45 (site)
En revenant de la montagne j'ai mis un coup de pied à mon chien qui mouillait de la babine sans harmonica....
7. Marioromans le 16-04-2018 à 10:26:10 (site)
Oui, oui, oui...
8. Maritxan le 18-04-2018 à 14:32:21 (site)
En effet, je n'ai jamais entendu une telle chose. Comme Johnmarcel, je n'ai pas compris toutes les paroles, je profite donc des explications que tu donnes. Merci !
9. MarioB le 18-04-2018 à 15:10:31 (site)
Bien que différent, ceci faisait partie du mouvement folklorique du Québec des années 70, d'où l'utilisation parfois abusive d'un accent dit ancien, ainsi que le vocabulaire. Sur ses disques ultrérieurs, Lamontagne ne s'exprime pas ainsi.
Rétro. Chaque fois que j'entends ce mot, il me pousse des boutons et j'ai envie de mordre. C'est un diminutif de rétrograde. Il est au service de toutes sortes de choses : vêtements, automobiles, publications, etc. Ma phobie concerne le monde musical.
C'est un mot médiatique, laissant sous-entendre que tout ce qui n'est pas des douze mois précédents est obligatoirement idiot, stupide et rétrograde. Il s'agit d'un manque de respect pour la musique. Toute musique entendue de nos jours est en relation avec l'évolution d'un style au fil de décennies. La musique actuelle, c'est le passé et le présent. Pourquoi la mépriser en utilisant le mot rétro ?
Plus que souvent, on qualifie des chansons des décennies 50 et 60 de rétro. Pourtant, en 1964, on disait rock & roll. Parce que les années ont passé, ce qui était rock devient rétro? Ridicule! Alors, pourquoi ne le dit-on pas de Mozart? Parce que la musique classique, c'est du sérieux? Tout autant que Duke Ellington, Charles Trenet ou les Beatles. Respectons ce qui a été fait pour nous mener à aujourd'hui. Qualifions la musique de musique et non de rétrograde. À mes yeux, il n'existe pas de "vieille musique". Chanson de 1921 ou de 2018, c'est de la musique, un point c'est tout. Qualifier la musique de rétro, c'est un blasphème.
1. Maritxan le 12-04-2018 à 07:25:22 (site)
Tout à fait d'accord avec ton raisonnement !
Je remarque qu'en ce moment tu alignes tes billets vitesse grand V (sur tous tes blogs), est-ce le printemps qui te donne des ailes ?
2. johnmarcel le 12-04-2018 à 07:44:51 (site)
Par contre on ne parlera pas de musique rétro quand on parle de musique folklorique !
On a là des musiques vieilles de quelques siècles...
3. MarioMusique le 12-04-2018 à 12:35:51 (site)
Vitesse avec un grand V ? Je ne pense pas à une telle chose. Ce n'est jamais long, écrire un article, déposer une chanson.
Exact, JohnMarcel.
4. Nikole-Krop le 13-04-2018 à 17:28:45 (site)
Cool Raoul ! :-)
C'est marrant d'ailleurs, pour moi, rétro et rétrograde ce n'est pas la mm chose; le 2e me parait péjoratif, te second plus "romantique" : ne me demande pas d'expliquer, j'en serais incapable !
5. MarioB le 13-04-2018 à 19:22:43 (site)
Très bien ! Merci pour cette visite, toujours agréable etc.
Ma chère correspondante :
La visite chez l'ophtalmo s'est bien déroulée. Plus rapide que l'an dernier. Le doc s'est montré davantage poli. Il ne semble guère enthousiaste à l'idée de m'opérer pour ma cataracte. Moi non plus. Le statu quo a donc été décrété pour une année. Le moins rigolo est de retourner à la maison, dans un véritable brouillard. Rien à faire que d'attendre que l'engourdissement s'atténue, en écoutant des disques et en buvant du café.
Il a neigé mercredi, avec une soirée débordante de vents qui gueulent. Je suis sorti en ce jeudi : froid comme en février! Le chat n'est pas content de voir à nouveau la neige sur son balcon. Ces neiges d'avril ne sont guère une surprise. Fragiles, elles permettent de hâter la fonte de la neige plus durcie que l'on voit partout, résultat des initiatives du chasse-neige, qu'on appelle délicieusement une souffleuse, au Québec.
J'ai beaucoup apprécié ce que tu as raconté sur ton arrière grand-père, qui a eu droit à sa photo dans les grands journaux yankees, en compagnie d'Al Capone. Content aussi de savoir que l'alambic de ta mère fonctionne très bien. Ton père a-t-il bien aiguisé sa hache en vue de sa rencontre avec le maire du village? Merci pour le récit de ton frère, à propos des dix crevaisons de pneus, au poignard, réalisées dans le stationnement de l'église. Est-ce que le père Pétrus se remet des coups de poing que les tiens lui ont donné? Il y a longtemps que tu ne m'as pas parlé de ta grande soeur Barbara (née Roger). Est-ce que son spectacle de strip-tease extrême attire encore les foules ?
À la prochaine !
1. Nikole-Krop le 07-04-2018 à 05:11:44
Comment veux-tu commenter ça ! ? J'ai souri...
2. Marioromans le 07-04-2018 à 14:39:29 (site)
Ah, le sourire de Nikole !
3. jakin le 09-04-2018 à 11:36:36 (site)
Salut Mario, ou se trouve la salle de strip-tease extrême ?
4. MarioMusique le 09-04-2018 à 12:47:59 (site)
Je ne sais pas. Il y en a un dans chaque grande ville, j'imagine.
5. Florentin le 11-04-2018 à 09:07:34 (site)
Je développe les même goûts que Jakin. Mais, bon, puisque tu ne sais rien, on n'ira pas assister au strip-tease extrême de ta correspondante. Tant pis. Sniff ! Florentin PS :: De toute façon, tu n'aurais rien vu, vu la qualité actuelle de ta vision.
6. MarioMusique le 11-04-2018 à 12:07:26 (site)
Ce n'est pas ma correspondante qui enlève tout, mais sa soeur.
7. johnmarcel le 17-04-2018 à 07:07:03 (site)
Deux commentaires :
Moi aussi j'ai une photo de mon arrière grand-père ! Il est vêtu de son uniforme de sergent du Régiment du Lincolnshire. (Oublié le numéro)
Au début du XXème siècle, un "cousin" américain s'est fait abattre d'un coup de pistolet par un hors-la-loi. Le hors-la-loi n'était pas Al Capone qui n'aurait eu alors que deux ou trois ans.
8. MarioMUsique le 17-04-2018 à 11:40:43 (site)
Merci bien.
Le livre illustré ci-haut fait partie d'une série publiée par le gouvernement du Québec. dans la seconde moité des années 1990. Je possède cinq unités et au moment de l'achat, il y en avait une douzaine sur le marché. Je ne sais pas s'ils ont poursuivi. Comme ce sont des produits luxueux, ils étaient alors un peu coûteux, d'où ma série malheureusement incomplète.
Il s'agissait de présenter les splendeurs des archives du gouvernement, puisant dans les trésors de centres d'archives de différentes villes du Québec, offrant aussi des collections privées, la plupart venant de photographes pros, dont une femme, au cours des années 1920.
Il s'agit donc de photos de grande qualité, sans bris, sans ravage du temps. Chacun des livres compte autour de 200 pages, avec certes 180 photos. Chacune d'entre elles présente un texte explicatif ne dépassant pas cinq lignes. Ils vont à l'essentiel et les éléments offerts sont tout autant riches que les photos.
Le type de livre qu'on consulte doucement, sans se presser, puis on regarde attentivement ces photos, de 1870 à 1970. C'est l'histoire sociale du Québec par le regard, la voie du coeur. J'aime y retourner après quelques années, pour y découvrir des choses jamais vues (et lues) avant.
C'est le Québec d'autrefois, avec ses gens, de tous les âges. Ce sont leurs coutumes, qu'elles soient rurales ou urbaines. Leurs emplois du temps, leurs loisirs, leurs façons de vivre. Ce sont aussi leurs vêtements, leurs coiffures, leurs manières d'être. Les livres sont thématiques. Voici les cinq que je possède.
LES VOIES DU PASSÉ : Sur le thème des déplacements : voitures à chevaux, automobiles, avions, bateaux, canots, train, etc. et même les pieds nus des écoliers illustrés ci-haut.
DES FORÊTS ET DES HOMMES : Les diverses relations entre les gens et la forêt. Peut-être un peu trop masculin, celui-là...
AUX LIMITES DE LA MÉMOIRE : Se limite aux années 1900-1930, sur des sujets très divers.
ENTRE CAMPAGNE ET VILLE : Une seule décennie (1940), un seul photographe et une seule région : le Bas Saint-Laurent. Pêche et embarcations à profusion!
LES JARDINS OUBLIÉS : Le moins intéressant, se concentrant sur des riches maisons et leurs jardins.
Ce serait bien d'ajouter d'autres volumes.
1. johnmarcel le 04-04-2018 à 10:11:38 (site)
Je montre la photo à Tuti qui me narre une anecdote sur la route de retour de l'école primaire : Il avait plu et le chemin était boueux, pas facile d'avancer, une chèvre menaçait la petite fille qu'elle était de la charger et Tuti lui balança ses chaussures pour la faire fuir, elle les retrouva mais ne les remit pas pour marcher plus facilement...
2. jakin le 04-04-2018 à 14:11:21 (site)
Certainement des livres très intéressants pour la découvertes de nos cultures....
3. MarioMusique le 04-04-2018 à 17:01:07 (site)
Beaucoup de photos anciennes montrent des écoliers pieds nus. J'imagine que cela faisait partie de leurs moeurs.
J'aime beaucoup les photos anciennes, on le sait.
J'ai joué au golf une seule fois, dans ma vie. Il s'agit d'un sport où l'exécutant frappe une balle avec un bâton en direction d'un trou. Il y a sept trous. Ou huit... La personne qui remplit les trous en frappant le moins de coups est gagnante. Je relate mon expérience.
PREMIER TROU : Je frappe de toutes mes forces, mals la balle n'entre pas dans le trou. Zut. Je prends l'objet et marche vers le point de départ vers la seconde étape.
DEUXIÈME TROU : Je fais bondir le ballon à mes pieds, court et lance vers le filet suspendu, mais l'arbitre me dit que j'étais hors-jeu. Zut encore.
TROISIÈME TROU : Je frappe la balle avec ma tête (Bong!) court, dribble, me sert de nouveau de ma tête (Bong!) donne un coup de pied vers le but, mais le gardien Florentin le bloque. Zut, zut, zut et bong.
QUATRIÈME TROU : Avec ma raquette, je frappe la balle, mais je ne comprends pas pourquoi elle me revient. Raté.
CINQUIÈME TROU : J'ai l'objet entre les mains, court avec vigeur, évitant habilement les joueurs défensifs, jusqu'à ce que le numéro 88 me plaque et que je tombe avec fracas au sol. Pffff...
SIXIÈME TROU : Je patine de toutes mes forces, la rondelle au bout de mon bâton, lance avec précision, mais Grabarkewitz bloque. Yerk.
SEPTIÈME TROU : La foule se lève et chante Take me out to the ball game, Take me out with the crowd, Buy me some peanuts and cracker jacks etc. Voici la balle! Uh! Première prise! La suivante! Re-Uh! Deuxième prise! Cette fois, je ne la raterai pas et... Troisième prise! Je retourne à l'abri, penaud.
HUITIÈME TROU : Pan! Et c'est le départ! La balle dans ma poche, je cours avec tant de rapidité que je dépasse le trou.
NEUVIÈME TROU : Comment, neuvième? Oh, et tant pis, hein, je rentre chez moi! Ce sport est idiot.
1. johnmarcel le 01-04-2018 à 03:23:55 (site)
Je crois que j'ai joué au mini-golf une fois... ou alors j'accompagnais quelqu'un ?
2. jakin le 01-04-2018 à 11:20:33 (site)
Salut Mario, belle description d'une partie de Mini-golf...une expérience que j'ai faite moi aussi....j'ai été invité plusieurs fois à faire une partie de golf "18 trous" que j'ai décliné par peur du ridicule.....
3. Marioromans le 01-04-2018 à 15:04:02 (site)
C'est plutöt le vrai gold, et non le mini.
4. MAXIE le 04-04-2018 à 05:04:22 (site)
Tu es plus doué pour l'écriture !!! les baballes et les troutrous c'est pas pour toi !!! lol...
Bonne journée
5. MarioMusique le 04-04-2018 à 16:59:49 (site)
Je n'ai pas aimé, non plus! Le seul sport que j'aurais pu pratiquer, c'est le baseball, mais mes yeux n'ont pas voulu.
Ma chère correspondante.
Aujourd'hui (mardi), je suis sorti pour écrire, pour la première fois de 2018, même si la température n'indiquait que 4 degrés. Évidemment, le parc croule encore sous la neige, mais je visais le banc public, près du dépanneur. Il était occupé. Alors, j'ai traversé au parc, où le banc longeant le boulevard était dégagé. Je m'y suis installé, les pieds dans la neige, et j'ai écrit deux paragraphes, en buvant mon café. Bonheur jusqu'au malheur : j'ai vu passer le premier champignon mobile de cette année. Je te rappelle que les champignons mobiles sont des cyclistes qui se fichent un casque de plastique sur le crâne, ayant la forme d'un champignon. Pourquoi tant de gens vivent dans la peur? Parce qu'on leur ordonne?
Monsieur Salomé a fait une découverte : il y avait un écureuil gambadant sur le fil électrique traversant la rue. Cela l'a beaucoup impressionné. C'est un bel animal, mais c'est fou comme leurs cris sont laids.
La femme de l'impôt est venue. J'attends le propriétaire, car il y a un bris léger dans ma salle de bains. La poignée de la tolette est cassée. Alors, je dois plonger ma main droite pour soulever le machin en caoutchouc, pour évacuer mes oeuvres.
Demain, j'ai un rendez-vous chez l'ophtalmologiste. Je t'en reparlerai.
Comment vont les tiens? Est-ce que ton frère a réussi l'attaque à main armée dans une banque, comme prévu? Est-ce que ton papa a fait exploser la grange du voisin? Et maman a-t-elle amélioré ses tartes à l'arsenic? Bien le bonjour aux gens de ton village, comme le père Pétrus, à moins qu'il n'ait déjà goûté à la tarte de ta mère.
1. Florentin le 28-03-2018 à 11:13:46 (site)
Cette demoiselle a tout de même de drôles de fréquentations. Tu devrais te méfier. La police (encore montée ?) pourrait bien t'alpaguer pour complicité de braquage ou, qui sait, de meurtre ! Bon, je te quitte, je ne voudrais pas être mêlé à tout ça. Florentin.
2. MarioB le 28-03-2018 à 11:51:39 (site)
C'est une bonne personne, mais elle est d'une famille bizarre...
3. jakin le 28-03-2018 à 12:10:04 (site)
Salut Mario, ce n'est pas tout çà fait la lettre à Élise ! Mais bon, nous sommes au 21ième siècle....
4. hazel le 28-03-2018 à 20:54:10
Drole l'humour aujourd'hui mon cher Mario
5. MarioB le 28-03-2018 à 23:06:21 (site)
Il n'y a rien de drôle ici. Je donne des nouvelles, tout simplement
Commentaires
1. johnmarcel le 26-04-2018 à 09:53:59 (site)
Chez nous les français :
http://www.expressio.fr/expressions/etre-mal-barre.php
2. jakin le 26-04-2018 à 11:10:56 (site)
Eh bien je vais me barrer avec ma barre de chocolat !....
3. MarioB le 26-04-2018 à 11:46:04 (site)
Bon appétit Armand !
Oui, JohnMarcel, je suis au courant. Les expressions de France, plus que souvent, nous parviennent via le cinéma et certaines chansons. Merci bien.
4. Florentin le 26-04-2018 à 12:09:01 (site)
Salut Mario ! Un mot qui a beaucoup plus de significations chez vous que chez nous. Florentin
5. MarioB le 26-04-2018 à 12:39:06 (site)
Peut-être.
6. Nikole-Krop le 27-04-2018 à 09:47:05 (site)
Chez nous, être barré.e, ça a à voir avec un sentiment qui va de la fantaisie à la folie ... :-)
7. MarioMusique le 27-04-2018 à 13:09:34 (site)
Vrai ? Un autre sens ! Bravo ! Il faut jongler avec les mots.