Mario Bergeron multicolore

Quotidien, souvenirs, coups de coeur, etc.

posté le 30-12-2021 à 10:52:00

Adieu

 

 

Ceci est mon dernier article en ce lieu. Depuis qu'Internet a décidé de jeter à la poubelle Arobe Flash Player et que j'ai réclamé un ajustement pour les fichiers de son à la personne en cause, cela en novembre 2020, et qu'on ne m'a jamais répondu, je me sens très désabusé et en colère, parce que mon site musical, le truc le plus intelligent que j'ai pu créer, n'est plus visité car les gens ne peuvent pas écouter la musique de 3,000 chansons, sans Yerk Tube, hein! Ne reste que les textes, fruits de mes connaissances et non des zones grises de Wiki, plein de faussetés dans tous les domaines.



Je ne suis pas le seul. Cette plateforme est souvent abandonnée après quelques essais, de la part de gens divers, dont plusieurs présentaient des approches intéressantes. Vous en connaissez, j'en suis certain. Même des fidèles ont laissé tomber.

 

 

Je suis arrivé ici en 2013 et j'ai produit, jusqu'à ce jour, 585 pages avec, bien sûr, plusieurs articles sur chacune d'entre elles. Cela ne m'empêche pas d'avoir l'impression d'être un ignoré qui ne fait pas partie d'un club privé d'initiés. Un des blogues a eu zéro commentaire, un autre en a eu peu, mais majoritairement de la part de personnes extérieures. Je savais que ce serait le destin de mon site sur quinze histoires de Noel de ma création, résultat de près de deux mois de travail. Je l'ai fait quand même.

 

 

 

De plus, je me sens culturellement étranger, ayant du mal, par exemple, avec la profusion d'anglicismes qu'on croise ici. Il y a aussi des lieux de routines, parfois de la propagande publicitaire et l'enragé incontournable qui passe son temps à chialer. Il y en a un sur chaque plateforme.  Brrr...

 

 

J'ai commencé cette expérience de blogues en 2008, chez Multiply (qui n'existe plus, évidemment...) et c'est de cette expérience initiale que je garde le plus beau souvenir et je peux vous nommer avec bonheur les gens "rencontrés" là-bas. Je suis passé par d'autres lieux, avec joie, puis détruits par les "mises à jour" d'Internet, une invention sans cesse instable. Je suis las de tout ceci et je ne tenterai pas ma chance ailleurs.



 

Merci aux quelques fidèles qui se sont un jour intéressés à ce que je proposais, mais tout ce qu'il y a ici est en chute libre. Je n'effacerai pas les blogues de ma plume. Internet s'en chargera un jour ou l'autre. 

Tags: #blogue
 


Commentaires

 

1. seringa  le 30-12-2021 à 12:00:20  (site)

Vraiment désolée pour vous, mais je vous comprends.
Je vous adresse quand même mes meilleurs voeux pour la nouvelle année qui approche.
En espérant que la vie au Canada est moins préoccupante qu'ici... par rapport au Covid.
Pensées amicales. Seringa.

2. MarioB  le 30-12-2021 à 12:44:00  (site)

Merci pour ces bons mots.
Ce que vous nommez ne m'a jamais préoccuppé. Je ne sais pas ce que c'est, sinon une entrave à ce que j'aime le mieux : la liberté.

3. Nikole-Krop  le 31-12-2021 à 08:24:38

Un salut affectueux au sauvage rebelle en ces lieux.

4. Nikole-Krop  le 31-12-2021 à 08:24:48

Un salut affectueux au sauvage rebelle en ces lieux.

5. MarioB  le 31-12-2021 à 08:32:22  (site)

Je fais un coup à la Lulette.

T'inquiètes pas, je demeure fidèle à ton lieu.

Banané à Nikole.

6. chocoreve   le 01-01-2022 à 21:07:38

Pas un adieu pour tes 4 blogs j'espère ?
Voilà une résolution pour la nouvelle année qui n'est pas bonne du tout ! Mais je suis rassurée sachant que les résolutions personne ne les tiens .... moi j'aimais bien venir me promener chez toi ici et sur marioroman...
Et pourquoi ne pas fusionner les 4 blogs en 1 en allégeant les articles ?
Vois comme je porte bien mon pseudo... chocoreve ...
Bonne année

7. MarioB  le 02-01-2022 à 02:07:56  (site)

Ah mais, les sites demeurent ici, avec tous les articles. C'est simplement qu'après tant d'années, je suis las de cette activité et particulièrement de cette plateforme à l'abandon (Personne ne s'en occupe.) Internet est un truc instable et je vais assurément me débrancher de ce service au cours de la présente année.

8. Nikole-Krop  le 07-07-2023 à 06:23:29  (site)

J'aimerais bien savoir ce que tu deviens Mario.
Je t'ai envoyé un mail il y a qqes semaines mais peut-être cette adresse n'est-elle plus valide (?)
Tu me dis s'il te plaît.
J'espère vraiment que tu vas bien, ou le mieux possible.

9. yvandesbois   le 20-11-2023 à 13:55:50  (site)

Salut Mario! il y a bien longtemps depuis je suis sur facebook .J'ai lu ce que tu avait mis sur Arobe Flash player domage ! salut l'ami à la prochaine

 
 
 
posté le 26-11-2021 à 15:32:18

Bilan

 

 

La neige vient de tomber et, ainsi, ma passion 2021 se termine. Je veux parler. bien sûr, de ces nombreuses visites vers mon terrain fantôme,où je me rends écrire et flâner. Du fait, j'y ai créé un roman complet ("La Poudrée du centre-ville") et débuté un autre, que je terminerai cet hiver. Je m'y suis rendu 222 fois, pulvérisant mon record de 89 de l'an dernier. Cela va de la première fois, le 20 mars, alors qu'il y avait encore de la neige, jusqu'au 24 novembre. Pourquoi tant d'occasions ? Simplement parce qu'il n'y a eu que peu de journées de pluie. des septembre et octobre chauds.

 

 

 

LE TRAJET : De chez moi jusqu'à destination, aller-retour : 50 minutes. Alors, j'ai marché l'équivalent de plusieurs journées. Comme je prends toujours le même trajet, je me sens comme un facteur, qui ne remarque plus ce qui l'entoure.

Le seul élément désagréable : cette rue Notre-Dame est populaire auprès des cyclistes qui se déplacent avec du plastique sur la tête. À une occasion, je les ai comptés : 27 plastiques contre 2 cheveux aux vent. A une occasion : un gars avec son plastique et un masque dans la figure. J'ai alors pensé : et tes mains, tes genoux ? Tu ne les camoufles pas ? Danger! Danger!

Dans le même ordre d'idée : un petit gars autour de 10 ans, sautant sur son vélo, quand soudain, le père intervient : "Hé! Ton casque!" Le jeune : "Oh... p'pa..." Une enfance politiquement correcte, en somme. Pauvre petit bonhomme...

Vu aussi, en mai : un jeune chat, tout petit et sociable, accourant vers moi pour se faire caresser. Je l'ai croisé une dernière fois en septembre, réalisant comme le minou avait grandi...

 

 

LA PHOTO : C'est ce que je vois, en quittant la rue Notre-Dame. Je le surnomme le terrain fantôme parce qu'il fut, en 1918, le premier terrain de baseball de la ville et il en a gardé la forme, malgré la zone d'asphalte.

Je me dirige vers une table à pique-nique précise, la seule qui est protégée du soleil par un arbre géant. Sur la photo, au fond, au centre, on voit un arbre. Je tourne à gauche. On peut aussi apercevoir le fleuve Saint-Laurent.  De nos jours, c'est un parc avec un quai pour les amateurs de voitures d'eau afin de lancer leurs embarcations sur le fleuve.

 

 

 

LES HABITUÉS : Je ne suis pas le seul, croyez-moi. Lors de ma dernière visite de novembre, il y avait encore des gens, chaudement vêtus. Un groupe d'hommes, s'installant toujours dans le même coin pour parler sans pouvoir s'arrêter. Une jeune femme quelque peu large qui est là chaque jour avec son chien. Un jeune homme sans cesse sur la plage, les yeux soudés à sa tablette, au lieu de regarder le magnifique paysage du fleuve. Un vieil homme de 88 ans, lui aussi avec son chien, est présent quotidiennement et parle à tout le monde. Il est la seule personne sachant que ce lieu est un ex terrain de baseball, puisqu'il y venait au cours de son enfance pour regarder les rencontres de la ligue industrielle.

 

 

 

CHIENS : Beaucoup de pitous, sans doute parce que dans les autres parcs, on doit les tenir en laisse. Pas là-bas. Ils ont de l'espace pour courir, s'amuser. Vu un couple agé avec un chien vraiment minuscule, qui aboie sans cesse. La vedette des chiens est celui de la grosse jeune femme et il s'appelle Harry Potter. Ce n'est pas un beau nom, pour un chien. Voilà pourquoi je l'appelle Spaghetti. Excité et sociable et on lui doit l'exploit de 2021 : comme il aime courir après une balle, un certain jour, il l'a avalée ! Sa maîtresse m'a dit qu'il l'a vômie le soir même.



LE QUAI D'EMBARCATION

Des vrais pros, ces amateurs ! Surtout des embarcations motorisées, petits ou énormes. Aucune femme propriétaire ! Ces sportifs ont rencontré un problème, absent les autres années : à cause de la pénurie de pluie, l'eau du fleuve était vraiment basse, si bien que des moteurs touchaient le fond.

 

 

LA PLAGE : Pas très vaste, mais jolie, à cause du coup d'oeil sur le Saint-Laurent. Les enfants y jouent, se baignent, tout comme le dynamique Spaghetti. Mais, surprise en août : il n'y avait presque plus de gens! On m'a raconté que la police est venue, distribuant des contraventions aux bandits avec les pieds dans l'eau. Avant, c'était toujours plein, avec beaucoup de femmes adeptes du bronzage.

 

 

 

MASQUE :  Vu une téléspectatrice le visage obstrué par un masque de fascisme  hygiénique. Une seule. Vision monstrueuse dans ce lieu de liberté.

 

 

HALLUCINATION : En septembre, vu une présence inédite : une religieuse sur le quai. Mais une bonne soeur traditionelle, avec la robe jusqu'au sol, le voile blanc couvrant sa tête. Elle regardait paisiblement le fleuve et est demeurée là autour de vingt minutes.

 

 

 

DRAME : Une femme s'est enfoncée dans le fleuve, à droite, loin des points d'accès. Des hommes lui criaient de revenir et elle n'écoutait pas. Un des types a téléphoné la police, arrivant avec leur matériel pour la ramener vers le bon lieu. Elle était trempée jusqu'au cou et répétait sans cesse qu'elle cherchait ses parents. Bizarre, non ? Me semblait très stoned...




MÉFAITS OU PROBLÈMES ? Pas du tout. Tout le monde profite du calme, de la beauté de la nature, de leurs voisins, parlant à tout le monde (Pas tellement mon genre...) On dirait un lieu perdu dans une époque lointaine.



GÉNÉROSITÉ : Une femme, qui faisait du yoga sur la plage, a un jour noté que mon sac à dos était lépreux. Elle m'a assuré qu'elle m'en donnerait un nouveau. Tout à fait neuf, spacieux. Ailleurs. cette inconnue ne m'aurait pas abordé à ce sujet.

 

 

 



 

Comme je vais m'ennuyer, au cours des mois d'hiver...

 


Commentaires

 

1. Florentin  le 27-11-2021 à 08:32:55  (site)

La vie comme elle va ...

2. MarioB  le 27-11-2021 à 20:45:18  (site)

Tout le monde me semble serein, en ce lieu. Même les chiens.

 
 
 
posté le 11-11-2021 à 23:05:00

À la source de Yoko Tsuno ?

 

 

Il y a quelques semaines, j'ai mis la main, dans une "maison de livres gratuits", sur cinq ouvrages richement reliés, de 400 à 500 pages, publiés à l'origine en 1970, mais ce que j'ai trouvé est sans doute des rééditions, bien que ce ne soit pas indiqué dans les volumes.

Les sujets : les mondes perdus, les mystères de ce qu'il y avait sur Terre avant l'arrivée du p'tit Jésus. Des textes d'archéologues, de savants de toutes sortes, avec des approches intellectuelles, parfois incompréhensibles (trop de références) et à d'autres occasions plus à la portée de tous. Les "Grands succès" sont présents : les pyramides d'Égypte, les statues de l'Ile de Pâques, l'Atlantide (Chouette endroit! J'y ai vécu, dans un vie antérieure.) Il est question de villes disparues (Jéricho, par exemple), de civilisations anéanties, etc.  Bien sûr, l'on sait que ces très lointains ancêtres n'étaient pas des idiots, qu'ils connaissaient les mathématiques, l'astronomie, etc. Ce qu'on ignore souvent : certains de ces gens se servaient de proto-avions pour se déplacer dans le ciel, que des extra-terrestres venaient sur Terre et que, par exemple, un homme, 5,000 avant JC, avait dessiné une carte du monde où l'on voyait les Amériques.

Comme je suis friand de ce qui n'existe plus, me voilà servi, peu importe si la source est le résultat de découvertes des archéologues ou de légendes déchiffrées sur des documents anciens. Même dans ce dernier cas, j'apprécie, car ce sont des récits étonnants, fascinants.

Jusqu'à ce jour, j'ai lu 1 livre et demi. car la seconde partie du deuxième nous rapproche trop du 20e siècle. Les textes étant tous des années 1960, je comprends très mal cette insistante de l'auteur de s'éloigner trop du sujet de son livre. Quoi qu'il en soit, j'ai pu apprendre que le crétinisme télévisuel ne date pas de ces récentes années.

 

Mais ce qui m'a le plus frappé est l'histoire d'un lieu d'Amérique du Sud, près de l'actuel Pérou, et habitée autour de 20,000 années avant JC par les ancêtres des Incas, et d'une ville imposante et inachevée du nom de Tiahuanaco, qui a été pour ainsi dire fondée par la femme que vous voyez ci-dessus.

 

 

 

Son nom était Orejona. Charmante, n'est-ce pas ? Vous noterez qu'elle n'a que quatre doigts, qu'elle a les mains palmées, un crâne allongé et de grandes oreilles. Ce que ce dessin ne révèle pas : elle avait la peau bleue. Et le vaisseau spatial, derrière elle ? Le sien, bien sûr, car Orejona venait de Vénus et les gens de son peuple avaient repéré sur Terre un plateau élevé, près d'un lac qui sera connu sous le nom de Titicaca.

 

 

Endroit idéal pour les gens de Vénus pour établir une ville souterraine, avec une température plus agréable que sur leur planète. À la suite de la femme, d'autres types de Vénus sont arrivés, parmi les plus savants, impressionnant les Terriens présents. La ville était en construction depuis un certain temps, quand un déluge les surprit, sans doute le même que celui ayant anéanti l'Atlantide : inondations monstres, explosions diverses de volcans, etc. Tiahuanasco ne fut pas complétée et ce qui était sous terre complètement détruit. Ne reste, de nos jours, qu'une immense porte d'entrée, où l'histoire de la ville et la venue d'Orejona sont évoquée (le dessinateur s'est basé sur la description que l'on fait de la femme sur ce monument.) Passé cette porte, on a trouvé des statues d'hommes étranges, avec la particularité de leurs mains palmées. Un document confirme aussi la peau bleue.

 

Les Vénutiens ont fiché le camp, mais certains sont demeurés sur Terre, dont un homme qui a trouvé refuge en Egypte, communiquant ses savoirs à ce peuple.

 

 

Ce qui m'a frappé : les quelques points communs avec la bande dessinée de Yoko Tsuno, où notre aventurière a des relations avec des humains à la... peau bleue et vivant... sous terre et techniquement... très avancés. Le nom de la planète détruite de ces gens est Vinea, ce qui n'est pas si loin de Vénus. Pas de doute que le créateur Roger Leloup, très cultivé en science-fiction et en divers aspects de l'histoire de l'Antiquité, connaissait celle d'Orejona et la ville perdue. Voir : Le trio de l'étrange.

 

Tags: #histoire
 


Commentaires

 

1. johnmarcel  le 13-11-2021 à 02:49:09  (site)

C'est pas un crane allonge, c'est un chignon... et puis ce n'est qu'une embrouille creee par Disney... les quatre doigts de la femme, tout comme les quatre doigts de Mickey...

2. MarioB  le 13-11-2021 à 09:42:05  (site)

Les autres statues et illustrations trouvées par les archéologues indiquent que les autres Venutiens avaient 4 doigts et un crâne allongé.

3. johnmarcel  le 14-11-2021 à 00:31:24  (site)

C'est Disney qui a tout dessine, et tout le monde s'est fait avoir !

 
 
 
posté le 21-08-2021 à 13:51:21

Dix magnifiques pochettes de disques

 

 

Excellente peinture nocturne pour représenter un vieux quartier de la Nouvelle-Orléans. Un disque de 2021.

 

 

 

De près, on voit parfaitement que ce sont des automobiles. De loin, le coup d'oeil change et on croit voir des créatures lumineuses. De plus, le titre représente bien la photo : des oiseaux migrateurs. Disque de 2008 de Sarah-Jane Morris.

 

 

 

 

Autre paysage nocturne, cette fois d'un village, alors qu'un piéton solitaire siffle et sa mélodie se mêle aux étoiles et à la lune. Superbe! Un disque de 2008 de Terry Garland.

 

 

 

 

 

Toujours la nuit, à San Francisco. Cette demoiselle, assise sur le sol, voit la lumière d'un éclairage non identifié se réfléter sur son visage. Un disque 2015 de Emily Asher.

 

 

 

 

Il y a une constance dans le discographie de ce groupe : les pochettes de leurs disques sont entièrement magnifiques. Quel extraordinaire dessin! Un produit 2010 de Blackmore's Night, formation du vétéran Ritchie Blackmore de la légende de Deep Pueple.

 

 

 

 

Créativité, talent égale charme. La jolie femme provient du son d'un ancien tourne-disques et sa chevelure présente les musiciens, ainsi que des gens heureux. Extraordinaire ! Disque de 2018 de cette formation de jazz.

 

 

 

 

 

Heureux dépouillement et la photo prend tout son sens en connaissant le titre du disque : De la mer au ciel. Un disque de 2007.

 

 

 

 

Les pochettes de ce duo homme-femme font partie de leur univers, présentant sans cesse des dessins très simples et gentiment naifs. Un disque de 2005.

 

 

 

 

Si vous désirez un âge d'or pour les pochettes, penchez-vous sur les disques de jazz de la période 1955-1965. Outre des dessins abstraits tout en angles, les photos de musiciens sont trafiquées avec des couleurs et on sent l'expression et les sentiments de l'exécutant. Un modèle 1961 pour Curtis Fuller.

 

 

 

 

Terminons avec un sourire. Tentez de ne pas sourire ! Un disque 2015 pour les BoDeans.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tags: #disques
 


Commentaires

 

1. lilyane125  le 30-09-2021 à 14:38:09  (site)

J'aime beaucoup les éléphants , alors j'aime bien la dernière pochette .

Passe une belle fin de semaine

2. MarioB  le 30-09-2021 à 14:53:14  (site)

Les éléphants sont rares, sur les pochettes de disque. Il faut avouer que celui-ci est dans une position inhabituelle, ce qui m'a fait éclater de rire la première fois que je l'ai vu.

 
 
 
posté le 15-08-2021 à 12:00:03

Oh, les gentils z'arbres !

 

 

Voyez ci-dessus ? L'en tête d'une lettre reçue à deux occasions, de la part d'une compagnie d'assurances avec qui je fais affaire. On y voit un petit arbre mignon-mignon et l'indication que le papier, c'est terminé, et qu'il s'agit d'une bonne nouvelle. Ah ouais ? De plus, il faut que je m'inscrive à un site pour savoir ce qui se passe ? Ah ouais ouais ?

Ça, c'est le trip écolo néo-hippie qui dit, par exemple, que si je me présente au supermarché avec mon sac, je vais sauver un arbre. Avant de poursuivre, je jette un coup d'oeil à l'extérieur et je compte une douzaine d'arbres. Un coup d'oeil microscopique dans une ville tout autant micro sur sa planète. Alors, des arbres, il y en a des milliards et des milliards.


Les arbres sont nos amis parce qu'on les coupe. Sans cela, les gens n'auraient jamais pu s'abriter, se chauffer et ils n'auraient pu vivre, cela depuis très longtemps.  En ce qui concerne mon milieu immédiat, ma région fut une des premières à pratiquer la coupe, dans le grand nord, pour fabriquer des maisons, des meubles, tant de choses. Trois-Rivières fut la capitale mondiale du papier, avec quatre usines gigantesques pour fabriquer ce vilain, si vilain papier, dont la CIP, la plus imposante sur cette planète, permettant ainsi du travail à des milliers d'hommes pour le confort de base de leurs familles. Il n'en reste que deux. La géante a été rasée il y a une douzaine d'années, pour faire place à un parc d'interdictions.


Bonne nouvelle, plus de papier ? Sans papier, on ne saurait rien de notre histoire. Dans notre cas : la vie des Amérindiens. Il n'y aurait pas eu de livres pour célébrer les connaissances et la beauté. Pas de musique non plus, car les compositeurs écrivaient leurs partitions sur du papier. Pas de dessins et quoi d'autre ?


Quand j'ai travaillé sur ma thèse de doctorat en histoire, du papier, j'en ai manipulé sans cesse et ressenti de l'émotion en touchant des documents  de plus d'une centaine d'années. Mes profs du département d'Histoire commençaient à paniquer parce que des jeunes du bacc présentaient des travaux de session en se servant d'Internet et non des livres recommandés par leurs plans de cours.


Le hic est que sur la toile, il y a énormément d'erreurs et de faussetés (particulièrement sur Wiki.) Le document papier ne peut mentir et si j'ai le goût de lire un journal de 1850, je peux le faire grâce aux centres d'archives. Pas sur Internet, où tant de choses se volatilisent à jamais, alors que tout ce qui est papier (Journaux, documents, livres) est conservé par les archivistes, les bibliothèques nationales, etc.


J'écris mes romans avec papier et stylo, car c'est physique. Je pose alors des gestes précieux, comme des millions d'auteurs et je me sens fier.


Quant à m'inscrire sur un site pour connaître quoi que ce soit relativement à mes 'affaires', je m'excuse d'être vieux-jeu, mais je ne laisse pas mon courriel, adresse ou numéro de téléphone sur la toile, surtout en ce qui concerne une entreprise commerciale.



Je pense aussi qu'Internet est de plus en plus futile et instable. Donnez-moi un appareil radio de 1964, je vais le brancher et entendre la musique diffusée. Tentez de faire la même chose avec quoi que ce soit d'informatique, datant de quatre années, et c'est impossible, car le site est disparu suite aux fichues mises à jour imposées de force. Internet, c'est un pas vers le néant et je vais sans doute me débrancher dans un proche avenir.



Il y a trois ou quatre années. j'avais expliqué ceci à l'organisme Copiebec, relativement à des petites sommes accordées pour mes romans publiés, leur disant que je ne laisserais aucune données sur leur site  et que j'attendais l'arrivée de ces documents imprimés pour mon rapport d'impôt et on ne m'a jamais répondu.



Je vais téléphoner à cette compagnie d'assurances pour leur dire que je ne m'inscrirai pas et que s'ils ne m'envoient pas ce dont ils croient que j'ai besoin, j'annulle ma relation avec eux.


La liberté et le bonheur, c'est faire ce que j'aime profondément et surtout pas ce qu'on m'impose en se servant de la peur médiatique, y compris celle de l'informatique.

Tags: #internet
 


Commentaires

 

1. chocoreve   le 15-08-2021 à 20:37:53

Voilà qui est dit, et bien dit !
La liberté et le bonheur c'est d'avoir la chance de pouvoir trouver les mots qui conviennent pour exprimer ce que l'on pense... quelle chance tu as !

2. MarioB  le 15-08-2021 à 23:16:32  (site)

Tu sais, j'ai 65 ans et ce n'est pas le temps de vivre dans la peur, d'obéir aux médias qui veulent manipuler tout le monde en se servant du malheur. C'est le temps de faire rayonner au plus profond de soi ce que j'ai toujours le plus aimé au cours de ma vie.
Cela m'isole, je le sais, mais j'ai la présence de mon chat et des personnages de mes romans pour me tenir compagnie.

Au fait, je me suis branché Internet en 1998 et trouvé plein de sites répondant à mes goûts et mes désirs. Il n'en reste que deux, car les autres sont tous disparus.

3. johnmarcel  le 17-08-2021 à 21:29:39  (site)

C'est pas faux...

4. Nikole-Krop  le 18-08-2021 à 10:28:55  (site)

Tu te doutes que, même si me sers beaucoup d'un ordi, je suis très attachée au papier et y tiens inconsidérément. D'ailleurs il faut que j'arrête de croire, même avec plusieurs sauvegardes, que ce qui est ds mon ordi est protégé. La multiplication de virtualités à la place du réel me panique, a l'instar de la multiplication de machines à la place des humains. Les caisses ? De plus en plus automatiques ! Prendre un ticket pour se déplacer ? Machine ! Métropolis. Zombies. Tiens, il faudra que je raconte une altercation eue avec un employé de banque, un jour, à propos de ce que tout ça devient.

5. MarioB  le 18-08-2021 à 12:20:33  (site)

Big Brother nous regarde, les yeux remplis de craintes...

Bien heureux que tu me répondes, Nikole. Je ne doute pas que tu fasses des sauvegardes, mais il y a des gens qui ne le font pas. dont ime personne de ma famille. Je lui ai dit : Tu risques de perdre tes photos et elle : 'Pas de danger, j'ai un anti virus." Désagréable surprise un de ces jours...

Merci encore de passer voir l'internaute invisible.,

édité le 18-08-2021 à 18:21:16

6. johnmarcel  le 18-08-2021 à 16:54:58  (site)

Tout a fait ! Malgre l'antivirus que j'avais achete, je me suis pris un virus et j'ai tout perdu... plus rien, ecran noir...

7. chocoreve   le 18-08-2021 à 17:41:32

Oui ! quand on lit tes romans on comprend bien que tu es habité par tes personnages, qu'ils sont avec toi, c'est tout à fait ça !...

8. MarioB  le 18-08-2021 à 19:03:20  (site)

John Marcel : Ça m'est arrivé aussi mais pas entièrement. J'avais cependant perdu beaucoup de choses. La personne à qui je pense est ma soeur ainée, qui a scanné toutes ses photos familiales, mais ne les protège pas sur clé USB ou sur un CD.

Chocoreve : Merci ! Les personnages sont des gens que j'invente, que j'imagine, mais pas tout à fait moi-même. En fait, dans les salons du livre. je rencontrais des gens prétendant que tel personnage était moi-même, sans jamais nommer celui qui était le plus près de moi-même : Robert, dans les Fleurs de Lyse.

9. Florentin  le 21-08-2021 à 10:34:40  (site)

Je suis de la génération de ceux qui ont vu arriver Internet dans les foyers. A l'époque, il n'avait pas la réputation qu'on lui fait aujourd'hui. Il est vrai que les brigands ont vite fait de comprendre l'argent qu'ils pouvaient tirer de leur intrusion dans les systèmes. Ce qui fait qu'on a perdu notre confiance dans la machine. Sinon, il faut avouer que c'est une invention géniale. A condition, bine évidemment, de ne pas en abuser. Ceci étant, je reste fidèle au papier de mes origines. Et pour la lecture (je ne supporte aucun autre support pour ça) et pour l'écriture. C'est atavique.

édité le 21-08-2021 à 16:35:58

10. MarioB  le 21-08-2021 à 14:07:41  (site)

Tout à fait d'accord ! Merci.

 
 
 
posté le 09-08-2021 à 12:39:11

Joyeux Noël

 

 

Le 26 juillet dernier, en apportant des ajustements à mon roman La Splendeur des affreux, j'ai croisé un passage décrivant une réunion amicale dans le cadre d'un Noel de 1820. J'ai alors réalisé que c'était un texte réussi et ai pensé que cette fête était souvent évoquée dans mes romans, publiés ou non.

 

 

Alors, j'ai repéré ces passages, les ai copiés dans des fichiers vierges, cerné différentes époques, m'assurant que les sujets n'étaient pas répétés, puis les ai relus afin de les raccourcir ou de les allonger, biffer ce qui pourrait paraître hors contexte. J'ai réalisé que ces textes n'étaient pas suffisants en nombre pour une compilation d'histoires de No et ai imaginé des courtes créations inédites, parfois avec les personnages de mes romans et d'autres fois sans ces derniers.


Je suis sur le point d'achever. Curieux de créer des textes de Noel au cours de l'été, mais je me suis laissé emporter par l'enthousiasme.


Chose rare : j'ai fait tout ceci directement à l'ordinateur, alors qu'habituellement, je préfère le papier et le stylo. Ne pas oublier que je suis aussi en train de travailler à un autre roman. Bref, j'écris deux textes différents en même temps.

 

 

Il y a trois histoires pour le 19e siècle, une pour chaque décennie du 20e, puis deux pour le siècle présent. Tous les textes ont moins de dix pages, sauf dans le cas de celui des années 50, qui présente un chapitre complet de mon roman publié Contes d'asphalte, n'arrivant pas à le raccourcir, croyant qu'il représentait un pot-pourri idéal pour parler de ce temps de l'année.

 

 

Les sujets entretiennent de thèmes relatifs à la tradition : la crèche, la messe de minuit, le réveillon familial, le père No, les présents, etc.  Sauf que dans certains cas, c'est présenté de façon inhabituelle. Il y a aussi des sujets inédits ou auxquels on ne pense pas, comme ce texte largement autobiographique alors que je travaillais comme opérateur d'une station de radio, en 1979 et 1980, et que j'étais le seul volontaire pour travailler en cette nuit de fête. Je recevais sans cesse des appels téléphoniques, alors que c'était très rare, en d'autres occasions. Bref, j'étais seul dans mon studio, mais des centaines de gens écoutaient les chansons de Noel tout en fêtant.


J'ai aussi un texte entièrement masculin et un autre pour les femmes. Dans le premier cas : des bûcherons dans un camp de coupe très éloigné, ne pouvant retourner parmi leurs familles pour Noel et dont la seule présence de ces êtres aimés passait par des lettres reçues. Or, il y avait parmi ces hommes quatre analphabètes, ayant recours à mon vagabond Gros-Nez pour la lecture et écrire les réponses aux lettres. Pour les femmes : dans un couvent où existait une tradition que peu de gens connaissent, alors que les élèves adolescentes se déguisaient en anges, puis réveillaient les jeunes écolières à minuit pour leur donner des petits présents. J'ai aussi un texte présentant la véritable histiore du petit renne au nez rouge.



Humour et bons sentiments : essentiels! Mon but est nettement une publication, ce qui est rare, dans mes intentions. Je crois que des livres à propos de Noel, il y en a destinés aux enfants, mais pas dans le cas des adultes. Il me reste un texte à créer - deux jours au maximum - puis assembler les quinze fichiers, puis revoir, corriger, améliorer.

 

 

Je m'excuse si je ne mets pas de trémas dans le mot Noel, car je crois que cette fonction est brisée sur mon antique clavier.

 

 

Je vous quitte avec le début du dernier texte, vraiment inédit : Noel au Ciel.

 


« Bonjour, petit Jésus! Et bon anniversaire, ce soir! Moi, je dois me coucher avant le 25, car je suis trop jeune… À peine cent-vingt-deux ans. » Le fils de Dieu sourit, se penche, tapote la tête de ce mignon chérubin. Il y a toutes sortes d’esprits habitant le Ciel, mais le garçon du patron ne peut imaginer plus charmante créature que les chérubins. Jésus pige dans sa poche, accomplit un miracle et en sort une sucette au chocolat, tendue au mignon. « Oh merci, petit Jésus! Toi, tu es vraiment bon! Et le chocolat, c’est bon pour moi! » 




Le 24 décembre se déroule toujours ainsi, dans l’éternité. Tout le monde salue Jésus, lui sourit. Oh, pas tellement différent des autres jours, car comment ne pas aimer cet être hors du commun ? Avec ses qualités et ses… heu… particularités, que les humains de la Terre ne pourraient imaginer, pas même les plus savants théologiens. La vie éternelle est merveilleuse, mais lui faire face en compagnie de Jésus la rend Merveilleuse, avec une majuscule.

 



« Salut, p’pa! Tout va bien ? Oui, j’ai fait ce que tu m’as demandé : passer rencontrer l’orchestre céleste pour les remercier leurs saints efforts et leur souhaiter bonne chance pour la fête qui suivra l’évocation de ma naissance terrestre, à minuit. » Dieu hoche la tête, satisfait. Jésus n’ose pas lui révéler sa pensée profonde : les harpes, le chant grégorien, les clairons, c’est bien joli mais pas tellement festif pour une célébration d’anniversaire. Il a déjà suggéré de la musique dansante et lui a fait remarquer que Michael Jackson lui-même lui a juré qu’il viendrait chanter et danser pour les invités, mais Dieu lui a rappelé que la musique de l’éternité n’a rien à voir avec celle des Terriens et des autres planètes habitées.

 



« Passe à table, mon fils.

- Avec joie, p’pa. J’ai une de ces faims! Qu’est-ce qu’on va manger ? Je… pas encore du jambon et du pain bénit !

- Fils, ne critique pas nos angéliques cuisinières dévouées. Il n’y a rien de plus sain que le pain bénit et…

- Je prendrais bien sept assiettes de frites et trente-six hot-dogs moutarde et…

- Jésus! Je t’en prie! »

 

 

Tags: #Écrire
 


Commentaires

 

1. chocoreve   le 11-08-2021 à 05:33:04

J'adore !
Quelle chouette idée, on a tellement besoin de rêver ! J'ai trouvé récemment dans une boîte à livres ce titre : 15 récits de Noël ...

2. Fusette  le 11-08-2021 à 06:26:17  (site)

Ah ! j'aime bien la dernière... Merci de ton passage, donc la fille de tes propios a assuré aux JO ! deux médailles ! une d'argent et une de bronze...effectivement son sport est très physique ! smiley_id118676

3. MarioB  le 11-08-2021 à 12:06:03  (site)

Ah ? Pas d'or pour Florence ? Papa doit être déçu... Il admire beaucoup sa fille.

Merci pour vos bons mots. J'ai terminé la création et suis passé aux relectures.

Je présenterai plus tard des extrats sur mon site litttéraire.

Dans le texte présent, Jésus se plaint à Dieu de ne pas avoir eu d'amoureuse depuis plus de 2000 ans et a le béguin pour un ange prénommé Henriette.

 
 
 
 

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