Je suis né en 1942 dans un village du Québec du nom de Toronto. J'avais quatre frères, dont les prénoms débutaient par un H : Harmand, Hantoine, Handré et Harthur. Seul le cadet n'avait pas un prénom commençant par un H : Hector. Pas de soeur. Ensuite, ce fut rapide, surtout le mardi. Au cours des années 1960, j'étais gaga de gogo et mon groupe favori était Metallica. Lors d'une visite à Expo 67, en 1972, en compagnie de ma soeur, j'ai rencontré celle qui fera battre mon coeur : Hélisa, qui, dans une vie antérieure, était danseuse légère dans un beuglant. Nous fûmes sous le coup de la foudre, sauf le lundi. Par la suite, j'ai travaillé à plusieurs endroits, dès mon retour de la guerre 39-45, qui fut très cruelle et me laissa traumatisé sur mes genoux. Le patron était un méchant garnement, tout comme mon prof de Latin, Zurka Grabarkewitz. Cependant, tout allait bien. J'ai alors tenté une approche substantielle, mais me suis tourné vers la salade. Aujourd'hui, je me porte mieux. Avec Hélisa, j'ai eu deux enfants, le premier né en 1962 et le second en 1957. Leurs noms sont Simon et Garfunkel. Ce dernier avait un chien verdâtre. Nous l'aimions parfois. Le bureau était situé sur le boulevard, à deux pas du centre. J'ai vécu des moments. À chaque retour du travail, j'y pense sans cesse, tout en croquant de la crème à la vanille. Bref, je suis... je suis... je suis... et bien davantage.
LA PHOTO : Moi-même, à l'époque où je portais la moustache.
LE FICHIER AUDIO : Le célèbre Yesterday, par les Biteules.
Je vous signale que je viens de terminer la création d'un petit blogue informatif à propos de mon nouveau roman. Il y a présentation des caractéristiques, un résumé, des articles sur les personnages, etc. On y croise aussi des extraits. Très simple et rapide à lire et à regarder. Comme indiqué dans le premier article, ce n'est pas un point de vente, mais de promotion.
Voici le lien :
http://marioromans.vefblog.net/
Je rappelle qu'un carnet semblable avait été créé pour le roman précédent. C'est par là :
http://marioroman.vefblog.net/
1. jakin le 04-01-2016 à 12:25:36 (site)
Bonsoir Mario, j'y ai jeté un œil...très intéressant pour découvrir la trame du roman, maintenant il faut partir à la recherche de l'ouvrage en France....
2. MarioMusique le 04-01-2016 à 14:24:14 (site)
La façon est indiquée dans le premier article. De plus, il y a les sites de vente internet, style Amazon, etc. Merci.
Très mauvaise année téléphonique, en 2015 ! Mon fichu appareil a sonné à 171 reprises. C'est beaucoup trop ! Cependant, pour une rare fois, les sollicitations n'ont pas terminé en première position. Voici le classement :
APPELS REÇUS : 59 personnes m'ont donné un coup de fil, désirant me parler. Ce nombre est en partie dû aux deux romans publiés. Ou c'était l'éditeur, ou c'était la correctrice, qui me faisait signe.
PAS RÉPONDU : 55 fois. Je ne réponds pas au téléphone quand je lis, je mange, j'écris, j'écoute de la musique, je suis au lit. Pas question !
SOLLICITATION : 49. Malgré les petits trucs, malgré que mon nom figure sur la liste interdisant la sollicitation commerciale chez moi, ces horreurs se sont manifestées. Principalement les robots américains, qui me parlent en anglais. Je dois cependant souligner une sollicitation ridicule : la compagnie Bell téléphone désirant que je m'abonne à leur service Internet. "Monsieur, vous n'avez pas le droit de me dire tout ça, car mon nom est sur la liste d'interdictions." Quand une compagnie de téléphone ne respecte pas la liste de ceux qui ne veulent pas recevoir un appel téléphonique... Pfff...
FAUX NUMÉROS : 8 fois.
Mes initiatives personnelles : J'ai donné 30 coups de fil, de nouveau surtout en ce qui concernait les deux romans.
Ces chiffres ne sont pas des blagues. Pourquoi je prends ces statistiques en note, sur une feuille reposant sous l'appareil ? Il y a quatre années, j'avais dit à ma soeur que je songeais à faire débrancher mon téléphone, ce qui l'avait incitée à pousser de hauts cris scandalisés, comme si je voulais commettre un crime de lèse-majesté. Alors, j'avais pris en note pour lui montrer que je me servais peu de l'appareil et que pas beaucoup de gens me passaient un coup de fil. Depuis, je le tolère, parce que j'en ai besoin à cause des r...
Bonne résolution pour 2016 : le débrancher plus souvent.
1. Nikole-Krop le 01-01-2016 à 06:38:48 (site)
Tes récations ont parfois quelque chose d'oulipien, Mario ! Et ça me fait rire !
Pour le téléphone, je suis comme toi, je n'aime pas du tout. Et moi non plus, je ne réponds pas quand ça me dérange (encore plus que d'habitude ...)
2. Nikole-Krop le 01-01-2016 à 06:39:05 (site)
réACtions, sori man !
3. jakin le 01-01-2016 à 12:24:17 (site)
Bonsoir Mario, Tu commences l'année en te transformant en institut de sondage ! Tu vas mal finir ? Bonne année tout de même.....
4. MarioMusique le 01-01-2016 à 13:31:04 (site)
Nikole : Un mot que je ne connaissais pas. C'est un peu exagéré... Je n'écris pas sous contrainte (Comme j'ai vu dans la définition) mais quand une personne investit de l'argent sur mon texte, je dois collaborer aimablement, sachant que c'est pour le bien du futur livre.
Jakin : C'est ma manie des statistiques. Il faudrait que j'en parle, un de ces jours... Les historiens aiment les chiffres.
5. Nikole-Krop le 01-01-2016 à 14:18:27 (site)
Certes, les Oulipiens créent beaucoup sous contrainte, mais je pensais particulièrement à Perec ZE oulipien pour moi, et son amour des listes, des relevés, valà ! :-)
6. Mr-He le 04-01-2016 à 03:54:21 (site)
Bonjour Mario
je découvre historien, moi j'écris un livre sur l'histoire de la Chine, très vaste projet....presque impossible, hi hi 2 mois pour le premier chapitre
Je te souhaite un très bon lundi
Nos amitiés
Qing&René
7. MarioMusique le 04-01-2016 à 14:24:51 (site)
Merci.
C'était une activité de jeunesse. Il n'y avait qu'à consulter une revue française pour trouver une petite annonce d'une personne désirant échanger avec une autre. Comme ma grande soeur le faisait avec plaisir au cours des années 1960, j'ai pris la relève avec la décennie suivante, cela jusqu'au début des 1980. Essentiellement des filles. Je ne me souviens pas avoir écrit à un homme. Elles étaient surtout françaises, mais aussi d'Algérie, du Viet-Nam. C'était agréable d'ouvrir la boîte aux lettres, de trouver une enveloppe, de s'empresser de lire. J'ai gardé un certain nombre de ces enveloppes, comme celle que vous voyez ci-haut.
Je croyais que ce loisir amical était disparu, réservé aux jeunes gens, jusqu'au jour où je me suis branché sur Internet, en 1998. Il y en a eu beaucoup, depuis... J'avoue en avoir "jeté à la corbeille" et j'ai aussi subi le même sort, pour diverses raisons. Il y a eu des relations chaleureuses, émouvantes, entre autres avec une française prénommée Patricia, sans oublier Lyne. Il y en a une qui est décédée... Cela m'avait ébranlé. Dans la foulée, je me suis rendu compte que celles avec qui je rencontrais le plus de difficultés d'entente étaient des Québécoises. Alors, je préfère les européennes, maintenant.
Ce genre de relation est fragile. Il manque bien sûr la dimension de la présence réelle. Cependant, à mesure que les échanges sont soutenus, il y a de l'attachement qui se manifeste. Avec Internet, c'est immédiat. Par contre, je crois que la joie de recevoir un message demeure la même qu'avec la poste. Je sais qu'il y a des gens qui collectionnent les correspondances comme d'autres épinglent des papillons sur un tableau, mais ce n'est pas mon cas. Le plus que j'ai eu à la fois est trois. Depuis une année, il y a eu une pause dans cette activité, suite à des réactions émotives bizarres, mais depuis deux mois, j'ai trouvé une autre personne et cela semble être sur le bon chemin de l'entente.
À propos de l'enveloppe ci-haut, je l'ai pigée au hasard. Je ne sais pas ce qu'elle contient. Nous avons une année et un pays : 1977 et l'Algérie. Je vais l'ouvrir...
Fichue calligraphie, hein... Ouille ! Son prénom était Chérifa, ce qui est plutôt joli. Elle est désolée d'avoir retardé à me répondre, mais pense "que tu n'es pas fâché". Il semble que ma lettre précédente était longue, qu'elle l'a lu plusieurs fois "afin de comprendre quel genre d'homme tu es." Elle fait remarquer que cet envoi "m'a sidérée." Diable... Qu'est-ce que j'ai pu écrire ? Elle parle du roman que j'étais en train d'écrire. Trois pages, mais difficiles à lire...
1. jakin le 30-12-2015 à 12:58:17 (site)
Bonsoir Mario, il ne te reste plus qu'à commercer une collection de timbres ou d'enveloppes.....
2. MarioMusique le 30-12-2015 à 13:57:12 (site)
Cela fait partie de ma "boîte à souvenirs", où on croise toutes sortes de trucs, dont la plus ancien est un petit livre de prières.
3. Florentin le 30-12-2015 à 14:38:11 (site)
J'ai goûté à cette activité au sortir de l'adolescence. Avec des filles aussi. Il y avait une certaine ambigüité dans les rapports ainsi créés, comme une sorte de mise en danger ...
4. MarioMusique le 30-12-2015 à 14:53:17 (site)
Oui, mais je n'ai pas rencontré ces problèmes avec de filles de France, mais certes avec cette Chérifa et surtout avec celle qui était du Viet-Nam, demeurant à Saigon, sous l'occupation des Américains et je me souviens très bien que c'était présent, dans ses propos.
J'ai échangé quelques vraies lettres avec Patricia et elle s'était même permis de me téléphoner à deux reprises.
5. Nikole-Krop le 31-12-2015 à 03:06:54 (site)
Je comprends que tu puisses être sidérant dans tes propos, Mario, parfois ... :-)
7. Nikole-Krop le 31-12-2015 à 03:35:25 (site)
Moi aussi ... :-)
Voici le moment de l'année où chacun s'apprête à lancer aux déchets un ami utile de la dernière année : le calendrier. On y croise souvent un témoignage de notre vie, sous la forme d'un X dans une case, d'une note du type : "Rendez-vous chez le dentiste à 10 heures", "Début des vacances", "Pique-nique avec la famille", etc.
Il y a des collectionneurs pour toutes choses, mais j'ai toujours pensé que ceux et celles s'intéressant aux calendriers doivent avoir un mal fou pour trouver une pièce ancienne, car, le 31 décembre, depuis longtemps : à la corbeille ! Pourtant, les calendriers sont aussi des témoins socio-historiques de différentes époques, avec des personnages, des scènes de la vie, des coiffures, des modes, des attitudes.
Je n'ai connu qu'une personne gardant ses calendriers : mon oncle Rodolphe, dit "L'oncle Étobus", selon son patois désignant un autobus. Il y en avait plein dans sa chambre, dans son petit atelier. L'oncle favorisait les calendriers Va-Va-Voom, comme celui illustré ci-haut. Débordements d'épiderme féminin, qui impressionnait beaucoup le petit garçon que j'étais. Il me parlait, mais je n'écoutais pas : je regardais. Dans son univers, les années se suivaient et se ressemblaient. Va-Va-Voom et l'oncle Étobus était au septième ciel !
Mon calendrier 2015 était laid. En fait, qu'il y ait quoi que ce soit sur les images m'indiffère. C'est un outil servant à regarder des dates. Voyons ce que j'avais noté : Toutes les rencontres de l'équipe de baseball des Estacades, avec l'heure des joutes. Le 23 novembre : rendez-vous chez l'optométriste. Le 5 décembre : fête de ma mère, se rendre à la résidence. Rien d'autre ! Les photos étaient des paysages. Pour celui de 2016, ce sera des chats.
1. Florentin le 27-12-2015 à 11:00:24 (site)
Ici, on est arrosés de calendriers. On en voit de toutes les formes et tous les formats.Tout le monde nous en offre : le pharmacien, le boucher, le banquier, le facteur, les pompiers, les associations caritatives à qui on donne de l'argent,.. Je suis collectionneur de ceux qui nous sont offerts par les postiers. C'est eux qui furent à l'origine de l'habitude et leurs calendriers sont le reflet des modes picturales du moment. C'est assez amusant par exemple de feuilleter ceux qui datent des années 40, ou 50, ou 60, etc.
édité le 27-12-2015 à 17:01:06
3. jakin le 28-12-2015 à 11:41:56 (site)
Bien dodue, avec un peu de cellulite sur les cuisses...calendriers de salles de garde ou de cabine de routiers....
4. MarioMusique le 28-12-2015 à 12:59:20 (site)
C'était le modèle à la mode des années 1950 !
Je viens de terminer une série d'articles sur la musique de Noël au fil des décennies. Je vous invite à partager ces présents musicaux. Il y a de tout : les classiques, le jazz, le blues, le rock, chanson pour enfants, d'autres pour rigoler, deux disques incontournables, dont le plus beau CD de Noël de tous les temps. Les années 1970-60-50, puis des pièces beaucoup plus anciennes, dont une de 1905. Alors si vous désirez entendre le belge Julos Beaucarne transformer un monologue du québécois Yvon Deschamps, si vous réclamez un Noël à gogo, si vous n'avez pas entendu La Charlotte prie Notre-Dame depuis plusieurs décennies, il faut passer sur mon blogue musical. Ce spécial 25 s'étend sur trois pages.
Merci.
C'est par ici :
1. Nikole-Krop le 23-12-2015 à 15:58:15 (site)
Je suis allée y jeter une grosse oreille : super boulot l'ami !
Dimanche le 20 décembre 2015, en soirée : il neige. Ce qu'il faut pour couvrir les pelouses, les rues, les trottoirs. Pourtant, on ne peut dire qu'il en est tombé pour la peine. Mardi dernier, il y avait eu chute de neige, mais c'était facile de deviner qu'elle serait disparue le lendemain. Je ne me souviens pas avoir vécu un décembre sans neige. Habituellement, elle est présente pour demeurer dès le milieu de novembre. Il est possible que cette chute dominicale disparaisse aussi lundi. Je ne sais trop... Quoi qu'il en soit, quand je l'ai vue tomber, j'étais content. Enfin ! Et ce spectacle si charmant me fait toujours penser à cette jolie chanson de Mario Péluso : C'est beau. Photo ci-haut : Petit Mario dans la neige.
AJOUT DU LENDEMAIN : À mon réveil : Fondue... Cependant, en après-midi : Retour ! Je suis sorti pour mieux en profiter.
1. Florentin le 21-12-2015 à 06:10:45 (site)
Petit Mario bien abrité sous son capuchon. J'habite dans une région de France où il ne neige presque jamais. Une fois tous les quatre ou cinq ans. Et j'aime autant. Je n'aime pas. Non pas pour la poésie de la chose. C'est aussi beau que sur les cartes postales ! Mais, c'est signe de froid et de difficultés de circulation. Mais, vous, là-bas, vous "nagez" dedans. C'est votre quotidien d'hiver. Au point même de l'aimer !
2. banga le 21-12-2015 à 07:27:25 (site)
Bonjour mon ami eh bien que de neige vous avez de la chance ici rien de rien sur Paris remarque ce n'est pas plus mal lol , petit Mario à l'aire de bien s'amuser bonne semaine @+
3. MarioB le 21-12-2015 à 12:10:45 (site)
Détrompe-toi, Florentin : Il y a beaucoup de Québécois qui détestent l'hiver. Pour des raisons futiles, si tu veux mon avis.
Pour moi, l'hiver, c'est le calme. Pas de mouches dans la maison qui nous passent sous le nez, pas de voisins qui tondent leur pelouse avec des appareils bruyants, pas de chaleur qui empêche de dormir.
Souvent, quand il neige, je sors pour marcher. J'ai une perception comme celle de la chanson de Péluso.
Merci à vous deux.
4. jakin le 22-12-2015 à 02:06:40 (site)
Bonjour Mario, Je suis comme toi j'aime la neige pour ce grand silence, comme si toute la fureur de la vie disparaissait dans cette blancheur Immaculée....Tous les sens sont en éveille et l'on recommence à perce-voir....
5. MarioB le 22-12-2015 à 02:13:30 (site)
Exact ! Même le jour, il existe un certain silence, comme si les bruits étaient camouflés par la neige.
Un livre de 2001, publié par Septentrion : La vie quotidienne dans la Vallée du Saint-Laurent 1790-1835, 135 pages.
Pourquoi avoir choisi ces années ? Parce que la démographie québécoise augmente considérablement au cours de cette période. Les immigrants apportent des éléments de leur culture qui n'existaient pas avant et qui seront en partie adoptés par les citoyens de souche. Il s'agit aussi d'une période transitoire : ce qui se passera après sera différent.
Le titre est peut-être mal chosi. L'historien se penche surtout sur les habitations et ce qu'on y trouvait. Il fallait d'abord cerner le type de maisons, variant selon les classes sociales. Dans les maisons : l'ameublement, la façon de se chauffer et de s'éclairer, la décoration, les vêtements, l'hygiène.
Intéressant et divertissant ! De plus : des dessins, des photos d'objets nous étant parvenus. J'ai surtout apprécié le chapitre sur l'hygiène, qui m'a fait bondir et pousser quelques Pouah! Tout le monde le sait : les ancêtres étaient sales et ne sentaient pas bon. L'eau, par exemple, était considérée comme dangereuse, si bien que l'on ne s'en servait que pour les mains et le visage. Le reste n'était jamais lavé. L'hygiène corporelle passait par les vêtements. Je ne vous parlerai pas de ce qui était en-dessous... Savez-vous quel rince-bouche était utilisé pour l'hygiène dentaire ? L'urine.
Le problème de ce livre est la typique écriture de fonctionnaire des historiens québécois. Manque de style ! J'ajouterais une réalité agaçante : quand l'auteur se réfère à un texte d'époque, les fautes grammaticales et orthographiques demeurent. Quand l'extrait provient d'un anglophone, on le reçoit dans cette langue. Ceci ne devrait pas me hérisser, car je lis très bien l'anglais. Pas le cas de tout le monde. Présenter ainsi les références, c'est très bien pour une thèse qui repose sur les tablettes d'une bibliothèque universitaire. Mais quand le même texte devient disponible pour le grand public, il faudrait corriger les fautes et traduire. La moindre des choses, il me semble.
Prendre son temps inutilement. Perdre du temps volontairement. Lambiner, en somme !
Je sais d'où l'expression vient : du hockey. Précisément de la télédiffusion de rencontres de hockey. Bien sûr, les animateurs ne disaient pas qu'un tel joueur niaisait avec le puck. Ils devaient utiliser une expression comme : "Il écoule du temps avec la rondelle." De là à ce que nos bons canayens frança' de jadis transforment en Niaiser avec le puck, il n'y avait qu'un pas. (Un puck, bonnes gens, est une rondelle de hockey.)
Par exemple : vous attendez une livraison et, de votre fenêtre, vous voyez le livreur qui regarde six fois s'il a la bonne adresse, fouille dans ses poches pour s'assurer que ses clefs sont là, passe une main dans ses cheveux. Alors, vous réagissez : "Non mais, a-t-il terminé de niaiser avec le puck ?" Au figuré, cela peut aussi vouloir dire une exagation inutile. Exemple : un copain revient de la pêche et vous dit qu'il a capturé 200 poissons. "Aie, niaise pas avec le puck, hein ! 200 ! Pffff..."
2. MarioB le 20-12-2015 à 13:53:59 (site)
Oui. Il y a une culture langagière relative au hockey, sport presque religieux, au Québec.
Après le bonheur de recevoir un nouveau roman (Voir l'article suivant. Si, si, il y a plusieurs articles par page et plusieurs pages) un second bonheur est de donner le premier exemplaire à ma mère. Il y a toujours des réactions émotives étonnantes. En ce mardi, elle a embrassé le livre, l'a caressé plusieurs fois et, il va de soi, l'a montré à tout le monde de la résidence.
Ma mère a 91 et ne peut plus lire. Depuis le début de l'automne, ma soeur et moi-même (Pour être honnête : davantage ma soeur) lui faisons la lecture de Gros-Nez le quêteux. Maman est attentive, rit, passe des remarques, se demande où je prends toutes ces idées. Je crois que je vais laisser Mireille à cette tâche et que je lirai Le pain de Guillaume à notre mère.
1. jakin le 16-12-2015 à 12:46:16 (site)
Bonsoir Mario, on ne peut pas dire qu'il n'y a pas un air de famille...Compliments à madame Mère de 91 ans qui se porte comme un charme avec un beau sourire....
3. Nikole-Krop le 16-12-2015 à 19:02:12 (site)
Photo très émouvante.
4. MarioB le 16-12-2015 à 23:40:21 (site)
Elle a été prise le 5 décembre, lors de son anniversaire de naissance.
Merci.
5. Yvandesbois le 17-12-2015 à 13:44:48 (site)
Félicitation pour ton nouveau roman bonne fêtes de fin d' année et un bonjour à ta maman
yvan
6. MarioBergeron le 17-12-2015 à 20:17:56 (site)
Merci !
7. Florentin le 18-12-2015 à 09:13:49 (site)
Quel joli sourire ! J'imagine le contentement de ta maman. On est toujours fier de ses enfants quand il réussissent. Et là, ellle a mesuré ta réussite au concret du livre qu'elle a dans les mains
Commentaires
1. jakin le 06-01-2016 à 11:36:34 (site)
Bonsoir Mario, ton papier iconoclaste m'a beaucoup amusé....
2. MarioB le 06-01-2016 à 11:42:04 (site)
Hein ? Hein ? Où ? Quand ? Hein ?
3. Nyxie le 07-01-2016 à 08:12:48 (site)
Très drôle....
4. MarioB le 07-01-2016 à 12:29:46 (site)
Ah oui ?
5. Florentin le 09-01-2016 à 09:41:32 (site)
Je crois qu'il va falloir que tu arrêtes la daube. Tu commences à délirer ...
6. MarioB le 09-01-2016 à 13:59:07 (site)
Ce n'est pas moi : c'est un amnésique.
7. johnmarcel le 01-04-2018 à 03:30:46 (site)
As-tu lu Mémoires d'un amnésique ?
Ca débute par Je suis né le... je ne m'en souviens pas...
Suivent 150 pages blanches...
8. johnmarcel le 01-04-2018 à 03:33:15 (site)
Sinon, ça n'a rien à voir, il y a aussi Trente ans sur le pot, la vie d'un constipé...
9. Marioromans le 01-04-2018 à 15:04:58 (site)
Merci.