J'ai acheté ce livre en 2000 et je me souviens très bien des circonstances. J'étais alors sur le point de commencer la création de romans racontant l'histoire d'une famille, de la Nouvelle-France jusqu'à l'an 2000. La série Tremblay : à ce moment, trois des romans avaient été commercialisés et autant le seront, mais se concentraient sur le 20e siècle.
Or, ma spécialité, c'était les 19e et 20e et je connaissais peu de choses des siècles antérieures, sinon des généralités. Alors, pour me documenter, j'avais emprunté et acheté beaucoup de livres sur la Nouvelle-France.
En relisant ceci, car les livres existent pour être lus plusieurs fois, j'ai reconnu le passage où l'auteur André Lachance parle d'un accouchement au 17e siècle. Je me suis servi de ceci pour une scène dans mon roman Les secrets bien gardés.
C'est un ouvrage de vulgarisation, avec un titre limpide : la naissance des gens, l'enfance, la jeunesse, la vie adulte et la mort de ces lointains ancêtres. La lecture est facile, mais on peut reprocher à l'auteur de parfois comparer la vie actuelle à celle de cet autrefois. Par exemple, il raconte que ces personnes se nourrissaient très mal, parle de calories et bla bla bla. Comme si un paysan de ce temps pouvait penser à de telles choses! Parfois, aussi, il déborde de l'époque de ce sujet en touchant le 19e siècle. C'est le cas de ce que je vous présente partiellement comme extrait, et qui date du début du 19e et non de la Nouvelle-France : les remèdes de bonne-femme!
CONSOMPTION : Boire de l'urine de vache noire.
MAUX DE DENTS : Se couper les ongles le lundi.
MAL DE GORGE : Enlever sa chaussette ou son bas gauche et l'appliquer sur la gorge.
INCONTINENCE D'URINE CHEZ LES ENFANTS : Faire manger de la souris rôtie.
JAUNISSE : Manger des poux en nombre impair.
MAL DE REINS : Découper dans un tronc d'épinette rouge une bande d'écorce, puis en ceinturer le corps.
SAIGNEMENT DE NEZ : Priser de l'excrément de pourceau séché et réduit en poudre.
TOUX : Boire du sirop composé de sucre et d'excréments de mouton.
CORS : Écraser une grenouille entre le gros orteil et le deuxième doigt du pied.
Voilà presque deux mois que ma mère est disparue. Je pense souvent à elle et m'ennuie beaucoup. Les bons souvenirs sont doux, mais ma vie ne peut demeurer pareille. Voici quelques photos, anciennes et récentes, pour vous présenter l'amour qu'elle portait aux animaux.
Une photo des années 40 et c'est bel et bien un ourson qui ravit ma mère. Nous étions pourtant en milieu urbain, comme le démontre le fond de décor.
Toujours à la même époque, avec un chien.
Maman à la piscine, avec un insecte.
Au cours des années 70, avec un écureuil pas du tout poltron. J'observe, étonné.
Avec ma chatte Salomé.
Avec un gentil toutou, gracieuseté d'Hélène, jeune femme aimable qui présentait des animaux aux personnes âgées du foyer.
Parmi les animaux d'Hélène, ce perroquet blanc, que ma mère adorait.
Voici Hélène. À deux occasions, elle nous avait invité chez elle où il y avait chiens et chats, des perroquets, des porcs, des poules et un coq, puis cet extraordinaire petit cheval.
Oh! Un oeuf!
2. jakin le 12-09-2019 à 10:21:49 (site)
Heureusement qu'il nous reste les photos pour se remémorer les bons souvenirs.....C'était une belle âme....
3. Florentin le 12-09-2019 à 12:53:25 (site)
Quelqu'un qui avait l'air aimable et gaie? Cer qui ne peut qu'augmenter le regret que tu éprouves de son absence. Mais, bon , la vie est ainsi. la roue tourne et on ne peut l'arrêter. Bien amicalement. Florentin
4. MarioB le 12-09-2019 à 13:23:01 (site)
Ma soeur m'a raconté que maman a déjà eu un chat. Je me souviens surtout d'une perruche blanche qui a dû vivre près d'une dizaine d'années.
Quand je partais quelques jours pour les salons du livre, c'est ma mère qui gardait Salomé.
5. Nikole-Krop le 12-09-2019 à 18:00:30 (site)
Très bel hommage en photos Mario.
Tu emploies une drôle d'expression : "Je m'ennuie beaucoup" dis-tu : veux-tu dire qu'elle te manque, ou que la vie sans elle est ennuyeuse ? cette façon de s'exprimer, en l'occurrence, me semble un peu étrange et je me suis même demandée s'il ne s'agissait pas d'in québécisme.
Qu'est-ce qu'elles étaient jolies, nos mamans et leurs éclatantes beautés de jeunesse !
6. MarioB le 12-09-2019 à 18:24:57 (site)
Elle me manque. Je n'ai jamais pensé que cette expression puisse porter à confusion.
Merci !
7. chocoreve le 13-09-2019 à 10:05:02
Les animaux et la couleur bleu ...
aimés de ta maman.
Un joli petit article, pour nous parler d elle Mario.
Bisous
8. Marioromans le 13-09-2019 à 12:21:38 (site)
La couleur bleue ? Je n'avais pas remarqué la chose ! Bel et bien vrai.
9. banga le 17-09-2019 à 08:05:53 (site)
Un bel hommage pour ta maman avec cet article et les petits moments de sa vie que tu nous fait partager en photo , je vois qu'elle aimait bien les animaux et notamment le chats tout comme moi .
Paix à son âme.
METTRE À LA PORTE : Congédier. "Sylvie a été mise à la porte par son patron." - "Je n'aime pas ce visiteur et je l'ai mis à la porte."
QUARANTE ONCES : Bouteille d'alcool. Il s'agit du poids standard de la plupart des bouteilles d'alcool et les deux mots sont devenus synonymes de la bouteille elle-même. "Roger a acheté un quarante onces de cognac pour servir à ses invités."
TIRER UNE VACHE (Ancien) Traire. "Tôt le matin, la paysanne va tirer ses vaches."
ÊTRE À TERRE : Fatigué, exténué. "Après une journée à l'usine, Pierre est à terre". L'expression est utilisée dans la chanson de Diane Dufresne, que vous pouvez écouter en cliquant sur le fichier audio.
CHIENNE À JACQUES : Mal vêtu. Je connais l'origine de cette expression. Au 19e siècle, un paysan prénommé Jacques adorait une chienne et, l'hiver venu, lui faisait porter des manteaux, chandails, etc. Les autres paysans se moquaient de la situation et l'expression est demeurée. "Solange est habillée comme la chienne à Jacques."
PASSER DANS LA MITAINE : Rater son coup. L'expression tire son origine du folklore du baseball, alors qu'un frappeur est retiré sur trois prises. La balle arrive donc dans le gant (mitaine) du receveur. "J'avais des bonnes intentions romantiques envers cette demoiselle, mais je suis passé dans la mitaine."
PITON : Bouton pressoir. "En pressant sur ce piton, ça devrait fonctionner."
PITONNER : Action de presser les pitons. "Merci pour ton numéro de téléphone, je vais le pitonner tout de suite." Celui ou celle qui fait souvent cette action est un Pitonneux ou une Pitonneuse.
SU'L PITON : (Sur le piton) Être en pleine forme, enthousiaste. "Après une bonne nuit de repos, je me sens su'l piton pour entreprendre une nouvelle journée."
1. johnmarcel le 04-09-2019 à 23:06:10 (site)
Ch'timisme : Wassingue, pour serpillère…
3. Florentin le 05-09-2019 à 12:05:44 (site)
Beaucoup de pittoresque dans toutes ces expressions. Florentin
4. jakin le 05-09-2019 à 13:46:19 (site)
Toujours amusant ces québécismes, bien que certains sont passés dans le langage courant en France comme Mettre à la porte, être à terre...
5. MarioMusique le 05-09-2019 à 16:04:33 (site)
Ah oui ? Je ne savais pas. Tu sais, il n'y a pas de réellement de recherche pour ces articles. J'avais lu au complet le petit dictionnaire de québécismes de Léandre Bergeron, noté des mots, mais il y en a auxquels je pense et qui ne faisaient pas partie du livre.
J'ai pensé à "être à terre' en écoutant une compilation de Diane Dufresne.
BIZARRE : Ma séance d'écriture d'aujourd'hui (2 septembre) a été interrompue par l'arrivée d'un jeune homme, s'installant sur mon banc et se mettant à me parler. Son discours était sans queue ni tête, illogique, très bizarre, parfois surréaliste. Il n'avait pas l'air dangereux, car il ne se déplaçait pas en parlant dans un téléphone ni en vélo avec du plastique sur la tête. J'aime mieux échanger avec un bizarre qu'avec un banal, bien que celui-ci m'ait dérangé dans mon écriture. J'ai une tendance à attirer ces gens, je ne sais trop pourquoi. Peut-être parce que j'ai l'air anormal, moi aussi.
ARBRES : En mai, la municipalité a planté une dizaine de bébés arbres. Je me suis alors demandé quelle forme ils auraient l'automne venu car, après tout, je n'ai jamais vu pousser un arbre. Constat : ça pousse très lentement.
ANNIVERSAIRE : Je me suis rendu compte que voilà dix années que je me rends écrire dans ce parc. C'était en 2009 et l'éditeur d'alors m'avait demandé une dernière relecture avant d'envoyer sous presse le roman qui deviendra Ce sera formidable. Comme il faisait alors très chaud chez moi, je m'étais rendu au parc pour m'installer à l'ombre, achetant un café au dépanneur du coin. Depuis, j'y vais chaque jour (parfois deux fois par jour) sauf en hiver, bien que je me souvienne l'avoir fait en décembre.
Les gens sont très curieux de me voir et certaines personnes approchent pour demander ce que je fiche là. La plupart pensent que je dessine, mais personne ne m'a dit : Tu écris un roman. J'en profite pour leur donner un pare-bouquin.
CANARDS : Il y a de moins en moins de canards sur l'étang. Voici autour de cinq années, c'était une colonie, avec une cinquantaine de coin-coins. En juillet, j'ai vu une dame nageant paisiblement, suivie d'un mec, qui lui a sauté dessus pour l'acte. Tête première sous l'eau et cris de la belle. Non mais, en public? Y'a plus d'jeunesse!
CHIENS : La plupart des piétons du parc sont avec un chien. Les woufs approchent et nous partageons des impressions sur la température.
AMOUR MATERNEL : Vu : une petite fille qui promenait son cabot, y semblant prendre un grand plaisir. Elle était suivie par sa maman, ne partageant pas cette joie enfantine, puisque le nez collé sur sa tablette.
TERRAIN DE BASEBALL FANTÔME : Je me rends aussi écrire en ce lieu, même si c'est plus loin. Il y a aussi des découvertes, des échanges, moi qui n'ai pas l'habitude de parler aux êtres humains.
1. johnmarcel le 03-09-2019 à 00:42:12 (site)
En entrant dans la salle de repos de mon usine, y avait ce gars qui me parle, je lui demande "pardon j'ai pas compris" mais c'est pas à moi qu'il parlait, c'est à son téléphone bien caché, genre fil dans l'oreille, s'adressant à je ne sais qui, je ne sais où…
2. MarioB le 03-09-2019 à 01:15:32 (site)
M'est déjà arrivé un truc voisin. En entrant dans un autobus, quelqu'un crie ALLO, alors je me retourne et fait ALLO, mais je me rends compte rapidement qu'il répondait à son fichu téléphone.
3. jakin le 03-09-2019 à 12:17:59 (site)
Merci pour les nouvelles du parc, au moins on sait ou te trouver si l'on vient à trois-rivières....
4. johnmarcel le 03-09-2019 à 12:23:35 (site)
Ce serait à faire !
On arrive, on lui tape sur l'épaule, salut Mario ! Je suis l'auteur de tel blog, j'ai fait tant de kilomètres pour t'inviter au restaurant…
Ah oui… t'aimes pas les restaurants…
À une minute et trente-quatre secondes de chez moi, il y a la rue Notre-Dame. Elle est la base de ma ville de Cap-de-la-Madeleine et une des plus anciennes rues du Québec.
À l'époque de la Nouvelle-France, il n'y avait pas de routes. Les gens se déplaçaient en canot ou autre embarcation, sur le fleuve Saint-Laurent. D'ailleurs, tous les villages et seigneuries étaient sur le bord de ce cours d'eau. Cependant, il existait des chemins reliant des lieux proches les uns des autres. C'était le cas de la future rue Notre-Dame, reliée à Trois-Rivières. Cependant, vers la fin du régime français (18e siècle), tous ces tronçons furent réunis sous le nom de Chemin du Roy, la première 'route' de l'histoire du Québec.
La rue Notre-Dame en porte toujours la marque. La parcourir à pieds révèle de nombreuses surprises. D'abord, comme le chemin d'origine était le reflet des berges du fleuve, la rue zigzague en tous sens, avec des courbes, des côtes. Ensuite, elle est peu large. Le tracé actuel a sans doute était établi au 19e siècle, car il y avait une bonne raison de l'emprunter : se rendre au Sanctuaire du Cap. Cependant, une voiture à cheval dans un sens et une autre dans l'autre direction. Rien d'autre. La rue n'avait pas été prévue pour le trafic automobile. Un conducteur la parcourant aujourd'hui doit se montrer alerte au volant.
À l'origine une seigneurie, Cap-de-la-Madeleine devient un village au 19e siècle. Les maisons s'y établissent, quelques commerces. Avec le boum industriel du 20e siècle, des rues sont ouvertes vers le nord, mais la Notre-Dame demeure le coeur du lieu. On peut voir le résultat de nos jours : du point de vue architectural, c'est plutôt bâtard! Un pot-pourri de toutes les tendances depuis le 19e siècle. Par exemple, sur le tracé me menant vers mon terrain fantôme, on peut voir une maison du 19e, avec lucarnes, ayant comme voisine un bungalow tout à fait 1995. Le manoir seigneurial des pères Oblats (18e siècle) existe encore et a comme voisin un immeuble à logements d'une dizaine d'étages. C'est ainsi tout au long de la rue. De nos jours, la plupart des commerces de jadis n'existent plus.
Aussi : des arbres immenses, et, un kilomètre plus loin : rien du tout. Un magnifique terrain de belle pelouse et, deux coins de rue plus loin : un stationnement en rude asphalte.
La rue est si peu large qu'il y a eu problèmes pour établir des trottoirs. On peut marcher sur un de ceux-là, et, peu après : plus rien! Il faut traverser de l'autre côté pour trouver un autre trottoir.
Dépassé le site du sanctuaire, la rue a certes un air charmant de route de village. C'est très calme, bucolique et même les voitures semblent y rouler en silence. On peut même faire une collision avec un bourdon plein de haine.
De chez moi jusqu'à l'ex terrain de baseball, c'est près d'une demi-heure de marche. J'y vais lentement, tant il y a des choses à noter, un passé mignon qui voisine la modernité. Toutes les maisons ont des pelouses très vertes, des fleurs, de beaux arbres devant et derrière.
La photo ci-haut a été prise en 1912, avec un chien qui se repose au milieu de la rue. Il est évident que tous ces gens bien vêtus revenaient de la messe du sanctuaire. Ces maisons n'existent plus, remplacées par l'édifice de dix étages dont je vous ai parlé.
Photo du bas : de nos jours. Le petit sanctuaire établi par les Oblats dans la dernière moitié du 19e siècle existe encore. Derrière, on peut voir le gros sanctuaire, construit en 1960 et qui attire des pélerins de partout au Canada et des États-Unis. J'ai passé une partie de ma vie à me faire aborder par des Noirs yankees, me demandant : "Where's the shrine?"
1. jakin le 23-08-2019 à 10:02:39 (site)
Une rue que tu nous as déjà présenté...j'aime bien la deuxième photo, il se dégage une ambiance très anglicane....
2. MarioMusique le 23-08-2019 à 13:09:20 (site)
J'avais utilisé la photo,
3. choco le 25-08-2019 à 08:24:27
Ah j adore la description que tu fais de cette rue, et de son histoire ! ... marcher lentement et observer j aime aussi, et même sans marcher.
Bonne journée.
4. MarioMusique le 25-08-2019 à 12:54:49 (site)
Il me faudrait un appareil photo...
5. chocoreve le 26-08-2019 à 10:52:08
Oui en te lisant j attendais des photos ...
6. Marioromans le 26-08-2019 à 16:10:37 (site)
Pas d'appareil photo. Rare, hein ?
7. chocoreve le 27-08-2019 à 08:59:33
Quand on en a tant dans la tête, non, c'est inutile !
Avez-vous déjà été piqué par un boudron ? Pas moi. Du moins jusqu'à ce jour du 20 août vers 14.30. Je revenais alors de mon terrain fantôme (où j'écris un roman) quand tout à coup : PAF! Mais vraiment en majuscules! J'ai eu l'impression de recevoir une balle de golf dans le front, au-dessus de ma paupière droite. Ne pas porter de lunettes, cet hurluberlu ailé me piquait dans un oeil ! Notez bien que ce fut si rapide que je n'ai pas eu le temps de la prendre tendrement entre mes mains pour faire connaissance. C'était peut-être une abeille. Une grosse abeille!
Je me suis tout de suite écroulé sur le trottoir, me tordant de douleur. Car ça faisait vraiment très mal. Il me restait dix minutes à marcher avant d'arriver chez moi et j'ai dû m'arrêter cinq fois pour mettre la main là-dessus, humecter avec ma salive. Il y avait des étirements intérieurs très violents.
Enfin à la maison, j'ai constaté que j'avais un gros bouton rouge dans le front. Que faire ? Internet allait me le dire et me proposer des alternatives pour mettre fin ou soulager ce cauchemar.
Bien sûr, comme la shhhhhanté est du domaine de la rectitide politique, il fallait passer par la peur. On m'explique d'abord les terribles dangers suite à une attaque de bzzbzzbzzz.
Ensuite les solutions. La première, pour encourager l'industrie de la maladie : cours vers un hôpital. Non, merci. Seconde solution, pour rendre encore plus richissime l'industrie de la pharmacie, cours... Non !
Venaient ensuite les remèdes de bonne femme, avec des oignons, des herbes, etc. Suggestion retenue : de l'eau très froide avec beaucoup de vinaigre. Appliquez sur le bobo.
Ensuite, la dernière solution : la fumée de cigarette. Si, si. Mettre la cigarette allumée près de la blessure pour que la fumée l'atteigne. Je ne sais pas pourquoi ces bonnes gens se sont crus obligés de me dire que j'étais un kamikaze parce que je fume. Est-ce bien nécessaire, cet endoctrinement et cette propagande ? Cette impolitesse? Est-ce que je les traite de téléspectateurs?
Les deux ont fonctionné à doses incessantes, jusqu'à 18 heures. Le gros bouton rouge est disparu, mais le venin est demeuré dans mon coco, créant des élancements douloureux. Alors, j'ai poursuivi toute la soirée. J'écris ceci à 22.10 et cela a beaucoup diminué. Sans doute que demain, je parlerai d'un souvenir.
Sales bestioles!
1. ANAFLORE le 21-08-2019 à 01:47:07 (site)
Le vinaigre est souvent bon pour soigner les piqûres
J espère que ça ira mieux demain
2. MarioB le 21-08-2019 à 02:25:10 (site)
Oui, sauf qu'en me mettant au lit, je me suis rendu compte que j'empestais le vinaigre !
Après en avoir mis aux demi-heures de 15 heures à 22 heures, hein...
3. Maxie le 21-08-2019 à 02:26:46 (site)
Mon pauvre Mario, la prochaine fois équipe toi d'une protection comme les apiculteurs ! tu as dû avoir très mal, j'espère que tu vas mieux aujourd'hui.
@ demain pour des nouvelles
Bise du jour
4. MarioB le 21-08-2019 à 09:16:04 (site)
Comment prévoir une telle chose ? Après tout, je marchais dans une ville, près d'un boulevard. Pas en forêt ni à la campagne !
Oui, ça va mieux. Comme indiqué dans l'article, vers 22 heures, ça a commencé è diminuer. J'imagine que l'insecte n'a pas eu le temps de m'injecter une forte dose et que mes cellules ont fait illico le travail de réparation.
Ce fut très douloureux surtout les heures suivant l'incident.
5. johnmarcel le 21-08-2019 à 12:46:33 (site)
La prochaine fois, si ça t'arrive encore, frictionne-toi avec des feuilles de plantain, c'est radical…
Zut ! Le plantain on ne le trouve qu'en Europe…
6. MarioB le 21-08-2019 à 14:12:10 (site)
Oui, il y avait différentes plantes suggérées, mais je ne suis pas porté vers les plantes, qui me font éternuer.
7. jakin le 21-08-2019 à 14:18:48 (site)
Salut Mario, une attaque frontale pour avoir du miel en direct c'est téméraire ? La prochaine fois passe chez le dépanneur....
8. MarioMusique le 21-08-2019 à 14:36:31 (site)
Je ne l'ai jamais vue arriver ! PAF !
9. Nikole-Krop le 22-08-2019 à 07:05:12 (site)
Alors, et aujourd'hui ? Juste un mauvais souvenir ?
10. Florentin le 22-08-2019 à 10:57:43 (site)
Bon, ce n'est peut-être qu'une rémission. La douleur va sûrement revenir. Je ne voudrais pas te miner le moral. Mais, le second épisode est souvent violent. Moi, ce que je 'en dis ... Allez bonne soirée, si tu peux ... Florentin
12. choco le 25-08-2019 à 08:28:37
Oui c'est agaçant tout ce qui est dit avant d en venir au fait ... le pire étant sur les vidéos !
Le vinaigre un remède de grand-mère qui fonctionne bien.
Enfant j ai été piquée sur la lèvre ... une guêpe qui lorgnait mon goûter pain confiture....
13. MarioMusique le 25-08-2019 à 12:53:43 (site)
Alors, bravo pour le vinaigre !
Mot de la présidente
La mort est formidable! À l’instant même, s’il y a souffrance, elle s’évapore dans une douce lumière blanche et ce qui subsiste en nous de vie s’endort paisiblement. Seul l’esprit demeure, voguant dans un long couloir menant vers l’infinité. Il y a des choses que les humains croient et qui sont vraies, alors que d’autres sont tout à fait fausses. Vrai : la vie éternelle. Faux : le ciel. Parlons, dans ce dernier cas, d’un au-delà sans nuages ni planètes ou quoi que ce soit relatif à la vie terrestre. Les esprits y flottent librement, avec bonheur, se saluant : « Bonjour! Belle Éternité aujourd’hui, n’est-ce pas? »
Ce qu’il y a de profondément faux : les religions. Pas de Bouddha, d’Allah, de Grand Manitou ni de Dieu ou que ce soit inventé par des humains. Ce que nous, catholiques du Québec, avons désigné comme Dieu est en réalité un couple : Roger et Annette. Ils ont créé la Terre, les planètes et tant de choses ignorées par les humains. Oui mais, il devait y avoir un début, non? Roger hausse les épaules : « ‘Sais pas! » alors qu’Annette, rieuse, ajoute : « Sans doute, mais ce n’est pas de nos oignons. » Comme ils sont divinement sympathiques!
Bien sûr, le duo peut compter sur des dizaines d’assistants, pour ceci et cela. Il y a tant à faire dans l’éternité et à deux, ils n’y arriveraient pas. Par exemple, une variante de ce que les humains croient à l’effet que saint Pierre nous attend à la porte du Paradis. En réalité, il s’appelle P’tit Claude, souriant, bas du ventre, qui connaît mille blagues comiques.
Pour les morts ayant été bons et heureux sur Terre, il existe deux options éternelles. Flotter dans le calme de l’infini, sans souffrance ni problèmes. Ensuite, et en ce qui nous concerne : que nos esprits retournent sur Terre pour vivre les instants nous ayant apporté le plus de bonheur.
Et pour les vilains? L’enfer, le diable? Inventions des religions. Par contre, il y a une possibilité pour ces gens : ce que les humains appellent la réincarnation, c’est-à-dire revivre sur Terre sous un autre forme, afin de croiser un instant de pur bonheur qui permettra, plus tard, de flotter dans l’infinité ou de retourner sur Terre sous forme d’esprit pour revivre à jamais des instants d’immense bien-être. Par exemple : mon mari, réincarné en fonctionnaire du gouvernement du Québec, avec comme mission de vérifier que personne ne sourit sur les cartes d’assurance-maladie. Infernal! Autre exemple : l’ancien propriétaire de notre maison est un rat.
Je reviens à ce qui nous concerne. Un fantôme ne porte pas de drap sur la tête et ne crie pas Bou pour effrayer les enfants. Nous sommes des esprits, donc, invisibles. Quand nous revivons chaque nuit des moments de grand bonheur de notre vie, nous reprenons la forme humaine, ayant le pouvoir de recréer les choses et même les gens. Quand la nuit disparaît, tout redevient comme la vie quotidienne terrienne, mais nous existons encore. Nous flottons dans la ville, où bon nous semble mais, de façon générale, c’est un moment d’attente pour la prochaine nuit.
Le texte de ce livre se concentre sur nos bonheurs, à l’aide du romancier Mario Bergeron, qui, je ne sais trop comment, est devenu au courant de la situation quand, hypnotisé, il regardait le vaste stationnement asphalté et un parc près du fleuve, dans l’est de Cap-de-la-Madeleine, en ayant découvert que ce lieu fut, des années auparavant, un terrain de baseball. Alors, avec émotion, il a marché doucement partout, imaginé les joueurs, les spectateurs. Un de ces athlètes, notre bon ami Augie Swentor, s’est senti touché par son attitude. Augie m’en a parlé, nous avons discuté avec Roger et Annette, décidant d’informer monsieur Bergeron de la réalité des fantômes du Trois-Rivières métropolitain.
Il a été très étonné, mais pas trop longtemps. J’imagine que lui-même vivait déjà avec la nostalgie d’un bonheur disparu et que, de toute façon, les auteurs ont tous la tête dans les nuages. Le lectorat, d’assurer Annette, pensera que c’est une fantaisie d’écrivain et Roger a précisé que les livres se vendant très peu, au Québec, il n’y a pas de danger de voir des millions de gens souhaiter la mort pour se joindre à notre saine infinité.
Nous avons convenu d’alterner un fantôme masculin avec un autre féminin, un chapitre (de dix pages) se déroulant à Trois-Rivières et le suivant à Cap-de-la-Madeleine. J’en ai parlé à tous nos esprits, mais trouvé peu de volontaires. Par timidité, sans doute. Certains croyaient que cela ne regardait pas les humains, mais personne ne s’est opposé profondément. De plus, il fallait que le lieu de notre bonheur existe encore, mais sous une autre forme. Enfin : ne pas répéter une séquence dans un lieu précis. Par exemple, pour Augie : un seul terrain de baseball, comme une seule usine, une unique école, etc. Finalement : une limite de cent années temporelles : de la décennie 1890 à la 1990. Décidément, je ne savais pas que les auteurs devaient se casser la tête pour préparer un tel plan de rédaction.
Je me dois de préciser que des amicales comme la nôtre, il en existe des milliers, mais que la mienne ne se mêle pas trop aux plus anciennes comme, par exemple, celle regroupant les gens de Nouvelle-France. On se salue, d’accord, mais rien de plus.
Mon nom est Nicole Côté, présidente de notre amicale depuis quatre années et je remercie mes camarades fantômes de m’avoir élue. Un bel honneur, mais tout le monde peut y accéder. Mon rôle consiste à ce que notre amitié demeure intacte. Nous sommes à l’écoute les uns les autres, demandons des nouvelles, écoutons, une fois par semaine, les témoignages du vécu nocturne de bonheur. Je vous parlerai du mien plus tard, dans ce livre. Je remercie monsieur Bergeron, son aimable éditeur, Roger et Annette, les esprits ayant décidé de participer. Je vous souhaite une agréable lecture.
1. johnmarcel le 17-08-2019 à 10:56:22 (site)
Et si l'éternité était hindouiste ? L'âme qui ne fait plus qu'un avec le cosmos ? Perte totale de conscience...
2. MarioMusique le 17-08-2019 à 12:13:46 (site)
Non, non, je t'assure : Roger et Annette.
3. johnmarcel le 17-08-2019 à 12:51:35 (site)
A ne pas confondre avec Roger Tête d'elephant et Anette Mille bras ?
5. Florentin le 18-08-2019 à 09:52:56 (site)
je me souviens de ta découverte fortuite de ce terrain de baseball effacé par le temps.C'est bien et surtout amusant qu'une association se soit constituée pour en "célébrer" la mémoire. Honneur à madame la présidente, à Roger et à Annette. Florentin
6. MarioMusique le 18-08-2019 à 10:21:57 (site)
Pas que ce terrain : tout lieu de jadis remplacé par autre chose. J'ai terminé le premier chapitre : un fantôme vivant en 1937, commis pour la mercerie dans un grand magasin. Le local est aujourd'hui remplacé par un café au rez-de-chaussée et par des logements au second.
Autre exemple : une école pour garçpns qui a eu 100 années d'existence. Aujourd'hui : un édifice à bureaux.
Tout ça avec humour. Je sens que je vais m'amuser.
7. jakin le 19-08-2019 à 11:43:26 (site)
Salut Mario, toujours aussi espiègle et plein d'imagination....on te lit avec plaisir....
8. MarioMusique le 19-08-2019 à 12:39:08 (site)
Pour me lire, il y a le blogue MARIO ROMANCIER. Voir les liens, à droite.
Voici deux années, j'ai créé un roman que j'adore : Grand-Regard et la Lumière, mettant en vedette les relations amicales entre une jeune femme de 1905 et l'esprit d'un extra-terrestre. Le personnage dit Grand-Regard (Madeleine, de son prénom) était déjà brièvement présent dans mon roman publié Gros-Nez le quêteux.
Ayant adoré cette personne inhabituelle, j'ai décidé d'y retourner avec un texte racontant son enfance et sa jeunesse, sous le titre Grand-Regard et la jeunesse. D'autres tomes ? Possible!
Les deux romans sont courts, il n'y a pas de chapitres, mais des thèmes reliés entre eux. On n'y voit pas non plus de dialogues avec tirets. Bien que cela se déroule au Québec, il n'y a aucune référence géographique, culturelle et langagière relative à mon pays, si bien que mes histoires pourraient se dérouler en France, en Belgique, etc.
Grand-Regard habite un petit village isolé, flanqué d'une zone agricole. Elle est douée pour le dessin et pour le chant. Elle aime dessiner dans la boue et la neige, parle aux arbres et aux étoiles. C'est une femme généreuse et foncièrement bonne.
Pourtant, elle rencontre des épreuves au cours de sa jeunesse : décès de ses parents, promesse de mariage non tenue, puis deux années d'excellentes études dans un couvent afin de devenir enseignante. Poste en main, elle sera injustement congédiée après quelques semaines.
Les analphabètes étaient monnaie courante, au 19e siècle, particulièrement à la campagne. Les enfants fréquentaient l'école peu longtemps et oubliaient rapidement ce qu'ils avaient appris.
C'est le cas de deux jeunes mariés, habitant une terre ingrate, à l'écart des autres. L'homme, Damasse, travaille dans une laiterie située dans le village voisin. Peu attiré par l'agriculture, à cause de pénibles souvenirs relatifs à son père cultivateur, Damasse désire ouvrir une fromagerie. Un handicap face à son projet : il ne sait ni lire ni écrire. Même cas pour son épouse Émilienne.
Les deux demandent à Grand-Regard si elle pourrait leur enseigner cette science. Mon personnage accepte, ne se doutant pas des problèmes qui pourraient surgir. Par exemple, si on dit à un enfant de sept ans comment écrire le mot Monsieur, il le fait. Pour une personne dans la vingtaine, il n'y a aucune logique à l'écrire ainsi, à cause du R muet, et du Mon, qui ne se prononce pas ainsi.
Quoi qu'il en soit, les deux jeunes gens sont pleins de bonnes intentions. Ils étudient fort, obéissent en tout temps à Grand-Regard, qui, en les côtoyant, réalise la splendeur de l'amour. Après quelques mois, Damasse et Émilienne connaissent l'alphabet, peuvent écrire leurs prénoms. Un jour, Grand-Regard décide d'une audace, que voici :
Madeleine tente le grand coup et apporte un journal, le dépose devant Damasse, pointe du doigt un gros titre et demande à l'homme de le lire. Il y arrive, mais très lentement. "Je te félicite, Damasse. Tu as réussi." Alors Grand-Regard a l'immense surprise de voir l'homme bondir, se mettre à pleurer, se lancer entre les bras d'Émilienne, en versant encore plus de larmes. Sur le chemin du retour, la jeune femme arrête, regarde les étoiles et leur dit : "Comment demeurer la même personne après avoir vu une telle chose?"
Un joli blogue avec des extraits de mes romans, leurs secrets. et visité par seulement deux personnes, dont la plus fidèle n'est pas de la présente plateforme :
1. chocoreve le 06-08-2019 à 07:44:05
J ai connu un analphabète il n'y a pas si longtemps, dans un centre de formation, impossible pour lui de remplir un dossier, il était tétanisé devant, et suait à grosses gouttes. Ça semblait tellement irréel ...
Un roman encore passionnant à découvrir.
Bises
2. Marioromans le 06-08-2019 à 11:50:53 (site)
J'ai déjà rencontré une femme, dans la treintaine, qui avait donné de forts signes d'être analphabète et, en effet, c'était déroutant.
Ma mère est décédée dans la nuit du 20 juillet 2019. Elle avait 94 ans et 7 mois. Je ne vous raconterai pas tout ce qu'elle a vécu depuis février dernier... Je n'en ai pas le goût. Cependant, je crois bien que c'était une délivrance, tant pour elle que pour ses trois enfants survivants.
Je ne peux m'empêcher de citer une parole, à la fin d'un roman de l'auteur Marc Robitaille. Son personnage est un enfant. Projeté vers sa vie adulte, il perd son père, puis, au décès de sa mère, dit : "Je ne suis plus le p'tit gars de personne." Ceci m'avait beaucoup touché.
Ma mère est née Lucienne Noel, le 5 décembre 1924, à Trois-Rivières, dernière enfant d'une grande famille où il y eut beaucoup de décès de jeunes. Cette photo est la plus ancienne que je possède, datant sans doute de 1925 ou de 1926.
Ma mère et ses parents.
Fillette
Une belle grande fille.
J'aimerai toujours cette photo, qui apparaît sur la page couverture de mon roman L'Héritage de Jeanne. Elle avait 17 ans.
Une fois par année, ma mère, tout comme ses soeurs, visitait un photographe professionel pour une photo de grande qualité.
Une photographie merveilleuse ! Maman pose près d'une photo de son amoureux, qui deviendra son époux.
Une autre photo pro, alors qu'elle était dans la vingtaine.
Le mariage, avec Martin Bergeron.
Les quatre enfants de l'union. Lise, l'aînée Mireille, Daniel et le petit Mario.
Grand-mère pour la première fois, en 1968. Elle le sera à six occasions : cinq filles et un bleu. Ce bébé, Kathleen, donnera naissance à une fille.
Au cours des années 1970. Joie de la baignade. Quel sourire !
Un peu de tourisme à Paris.
En 1992, avec ma chatte Salomé. Maman adorait tous les animaux. Il existe plusieurs photos avec différentes bêtes.
Au foyer de retraite. Je pourrais vous parler de ce lieu pendant longtemps, tant cela a marqué ma vie.
Les arrières petits-enfants. La seule fille est entre ses bras.
Ma mère était toujours contente quand je lui présentais un nouveau roman. Photo de 2015.
La dernière photo que je possède de ma mère, prise lors de son anniversaire de naissance, le 5 décembre 2018.
1. chocoreve le 21-07-2019 à 01:19:21
Quel bel hommage rendu à ta maman Mario ! Comme elle était jolie ! Je suis triste d apprendre son départ, et je n'ai pas de mot,
d 'ailleurs il n'y en a pas. Tout est dit, perdre sa maman...
Bisous
2. Maritxan le 21-07-2019 à 05:26:36 (site)
Des moments difficiles, mais comme tu le dis dans ton billet, c'est une délivrance tant pour ta maman que pour ses trois enfants survivants.
Un très bel hommage à Lucienne Noel.
Amitiés
Maritxan
3. MarioB le 21-07-2019 à 10:41:16 (site)
C'est une personne qui fut très présente dans ma vie, beaucoup plus que mon père. Nous avons toujours eu beaucoup d'amour à lui donner.
L'idée de vivre en ne la voyant plus me parait absurde, mais la roue toiurne, comme on dit...
La tristesse du moment laissera place aux tendres souvenirs.
Merci pour vos mots gentils.
4. jakin le 22-07-2019 à 12:31:41 (site)
Il faut se consoler en pensant qu'elle à rejoint la Lumière dans le firmament de l'Univers et que là où elle est elle sera encore pour toi un guide qu'il te suffira d’appeler dans tes pensées... Sincères condoléances...
5. MarioMusique le 22-07-2019 à 15:01:13 (site)
C'est beau, ce que tu as écrit, Jakin. Merci.
6. Nikole-Krop le 23-07-2019 à 08:01:36 (site)
Je m'attendais bien sûr à ce qu'un jour tu nous annonces cette triste nouvelle qui, dit-on, fait partie de la vie. Comme toi, j'étais très attachée à ma mère (et pas à mon père) et elle me manque toujours, après 18 ans d'absence. Je pense à toi et compatis sincèrement. Ton hommage-images est très beau et touchant.
Je t'embrasse.
8. johnmarcel le 27-07-2019 à 01:54:15 (site)
J'avais 13 ans quand ma mère est décédée… elle en avait 31, une jeune maman… je crois que ça m'a perturbé l'adolescence, enfin un peu… ça prit quelques années pour m'en remettre…
Mardi le 2 juillet 2019 : je reçois dix copies de mon nouveau roman : Un été 1946 inoubliable à Montréal. On prend l'habitude ? Non, car avec moi, c'est toujours une lutte. Depuis vingt années, je me suis frotté à des mensonges, des promesses non tenues et cent trucs abracadabrants. Arriver à faire publier un manuscrit est une action extrêmement difficile. J'y suis arrivé douze fois, ce qui est bien peu, considérant que j'ai une trentaine de textes dans mon ordinateur, que je travaille chaque jour à améliorer ce qui a déjà été fait et à créer une nouvelle fiction qui rejoindra les autres dans un fichier informatique.
Le succès ? Non, aucune raison, car je ne fais pas de concessions comme les "photocopies" du livre qui s'est le plus vendu. De plus, je ne suis pas parent avec un bipède télévisuel ou un artiste du disque. La reconnaissance ? J'aimerais, mais même à ce niveau, c'est difficile.
Je suis content d'être associé à l'éditeur Marcel Broquet, un homme fou de littérature et qui me fait confiance. À l'endos du nouvel opus, il a considéré toutes mes suggestions, tant pour le résumé de l'histoire que dans ma présentation. Le pare-bouquin présente aussi les deux romans précédents. Cependant, je sais que monsieur Broquet est à la tête d'une petite compagnie qui n'a pas les moyens d'imposer ses auteurs médiatiquement.
Quand il a été question de ce troisième roman chez lui, il m'a demandé ce qu'aucun autre ne ferait : "Lequel désirez-vous comme publication?" J'ai choisi ce texte, créé en 2008, en pensant que faire appel à deux personnages connus pourrait attirer une clientèle qui, autrement, ne regarderait même pas le résumé. Pourtant, je n'ai pas imaginé ce roman dans ce but. Simplement parce que c'est ce que j'avais le goût de faire à ce moment-là.
Mettre les deux romans précédents sur le pare-bouquins a comme objectif d'attirer le public vers ce qu'il a ignoré en 2015 et 2016. Je me fais peut-être du bluff, mais je prends le risque. Merci à monsieur Broquet de me permettre de me mêler de la promotion. J'ai des idées qu'il n'aurait jamais imaginé.
Ce roman, avec ses 188 pages est le plus court de ma douzaine. Il est conséquemment le moins coûteux. Cela fait partie de la "stratégie" menant vers la reconnaissance que je cherche depuis 1996.
Il y a ce petit blogue créé en mai, où je présente le résumé, chacun des personnages, le tout avec un extrait pour chaque article. Jusqu'à ce moment, il n'est venu aucun visiteur. Donc, aucun commentaire. Voici l'adresse :
http://marioroman.vefblog.net/
Il existe aussi un autre site, où je présente des extraits de mes romans publiés et même de ceux qui ne le sont pas, ainsi que des secrets de romancier et divers autres trucs qu'un autre auteur ne suggégerait jamais. Il est visité sporadiquement par deux personnes, dont une femme qui n'est pas membre de la présente plate-forme. C'est par là :
http://marioromans.vefblog.net/
Je crois humblement que ces deux sites sont généreux et je sais que la plupart des auteurs n'en feraient pas autant.
Enfin : savez-vous ce que je fais, quand je reçois un nouveau roman ? Le premier que je touche est enfermé dans un sac étanche et placé avec les précédents. Il n'aura jamais été feuilleté.
Les romans publiés de Mario B :
Un été 1946 inoubliable à Montréal (2019)
Le pain de Guillaume (2016)
Gros-Nez le quêteux (2015)
Les bonnes soeurs (2013)
Ce sera formidable (2009)
Des trésors pour Marie-Lou (2003)
Les fleurs de Lyse (2002)
Contes d'asphalte (2001)
L'héritage de Jeanne (2000)
Perles et chapelet (1999)
Le petit train du bonheur (1998)
Tremblay et fils (1996)
2. MarioB le 03-07-2019 à 10:04:15 (site)
Ah pour ceci, hein...
Tu sais, j'ai déjà refusé, à 3 reprises, qu'un de mes textes soit publié parce que les conditions proposées ne convenaient pas du tout.
3. jakin le 03-07-2019 à 11:30:21 (site)
La constance finit par payer....Mais le chemin est dur.....
4. MarioMusique le 03-07-2019 à 12:30:07 (site)
Oh là là...
La paie, c'est une personne qui aime ce que je fais et qui me le dit.
5. Hazel le 05-07-2019 à 12:34:52
Très hâte de le lire je suis très heureuse pour toi car tu travaille très fort pour la publication de tes écris Bravo Mario
7. chocoreve le 05-07-2019 à 17:37:03
Et moi j ai lu gros nez et perles et chapelet, et j ai adorés ...
J ai l impression qu il y a bien plus de publications ? Deux frères au klondike par exemple ... (que je n'ai jamais pu me procurer)
Le tout dernier j aimerais aussi beaucoup le lire ... j'ai aimé les extraits sur ton autre blog.
Bises Mario
8. MarioB le 05-07-2019 à 18:20:30 (site)
Hé, ce truc du Klondike, ce n'est pas de moi ! Tout juste un autre type avec le même nom que moi. Je ne suis pas content de ceci, car cela porte à confusion, autant pour lui que pour moi.
9. Maxie le 08-07-2019 à 01:22:28 (site)
C'est gentil de me proposer tes zazous !! mais en ce moment je n'ai pas l'esprit à la fête, je suis épuisée par mon déménagement et la canicule, ce n'est pas un régime pour une nana de mon âge.. mais il faut bien que j'assume puisque c'est mon choix. Je pense que la vie ici sera douce l'environnement y est super. Et toi comment vas tu ? toujours dans le monde des écritures ta passion de toujours.
Je te souhaite une bonne journée cher Mario
Commentaires
1. johnmarcel le 14-09-2019 à 21:09:01 (site)
Le lundi, de nos jours, on peut obtenir un rendez-vous chez le dentiste…
Manger trois poux ça ira ?
2. MarioMusique le 14-09-2019 à 22:19:42 (site)
M'ouais... ça pourra aller...
3. Florentin le 15-09-2019 à 09:24:52 (site)
Remèdes de sorcières, tu veux dire ... Florentin
4. chocoreve le 15-09-2019 à 10:02:54
Ah l histoire ! On ne sait jamais le fin mot. On peut entendre tout et son contraire ! sûrement une des raisons pour laquelle je ne lis jamais de livres d'histoire.
5. Marioromans le 15-09-2019 à 12:05:28 (site)
Au contraire, je ne lis que ça, d'où sans doute mon aspect critique.
6. jakin le 16-09-2019 à 13:39:11 (site)
Pas folichons tous ces commentaires...La Nouvelle-France était très rustique ?
édité le 16-09-2019 à 19:40:01
7. MarioB le 16-09-2019 à 16:41:13 (site)
Si tu te refères aux remèdes de bonne-femme, il y en avait partout.
L'auteur raconte que la vie à la campagne était plus agréable qu'en France. Les terres étaient plus vastes et productives, sans oublier des accès faciles au fleuve Saint-Laurent, pour la pêche.
8. banga le 17-09-2019 à 08:00:10 (site)
Bonjour Mario il est évident que la vie était meilleur qu'en France lol en France ce n'était que guerre et désolation lol .
En tout cas tu écris très bien, tes articles sont bien tournés bravo bonne fin de journée , amitié.